Mme Dominique Ouattara a reçu, le jeudi 19 Juillet 2012 à Washington DC, le prix de la « World Cocoa Foundation » pour sa lutte inlassable contre le phénomène de la traite, de l’exploitation et le travail des enfants dans la cacaoculture. A cette occasion, la Première Dame de Côte d’Ivoire a fait un très important discours devant les membres de la Fondation Mondiale pour le Cacao. Discours que nous vous proposons dans son intégralité.
Je suis très heureuse d’être avec vous aujourd’hui à Washington D.C, pour cette rencontre, qui témoigne de notre action collective contre la traite et l’exploitation des enfants dans les plantations de cacao.
Tout d’abord, je voudrais remercier les différents intervenants qui m’ont précédé à cette tribune, pour leurs mots aimables à mon endroit.
Monsieur Daouda DIABATÉ, Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis et monsieur Bill GUYTON, Président de la Fondation Mondiale du Cacao.
Cher Monsieur GUYTON,
Je me réjouis de la signature de ce Protocole d’accord qui nous permettra d’harmoniser et de coordonner nos programmes respectifs de lutte contre l’exploitation des enfants dans la cacaoculture. Il est certain que : ensemble, nous serons plus forts, pour permettre à nos enfants d’avoir un avenir meilleur, en occupant leur place sur les bancs de l’école et non dans les plantations.
Je voudrais également vous remercier très sincèrement, pour l’honneur que vous me faite, en m’offrant ce Prix prestigieux. Votre Institution, la Fondation Mondiale du CACAO,
est le symbole de la promotion du développement social dans les communautés productrices de cacao.
Aussi, est-ce avec reconnaissance et gratitude que je reçois le Prix que vous m’offrez, en reconnaissance de mon engagement pour le bien-être des enfants. J’accepte aussi ce prix au nom de toutes les mères et de tous les pères ivoiriens qui rêvent d’un meilleur avenir, plus sûr pour leurs enfants ; un avenir basé sur des formations de qualité et leur offrant de réelles opportunités économiques.
Mesdames et messieurs,
La rencontre d’aujourd’hui, est pour moi un moment important, en ce sens qu’elle intervient juste après le reclassement de la Côte d’Ivoire de la catégorie trois à la catégorie 2, dans son avancée dans la lutte contre l’exploitation et le travail des enfants.
Cette rencontre me permet, également, de m’exprimer sur mon engagement personnel et celui de mon Pays, à lutter contre l’atrocité du phénomène de l’exploitation des enfants.
C’est aussi le lieu pour moi, de remercier publiquement mon époux, le Président Alassane OUATTARA, qui a traduit sa détermination à lutter contre l’exploitation des enfants en actions et en décisions politiques fermes.
Pour ma part, la lutte contre l’exploitation des enfants, et son éradication -- sous toutes ses formes -- figure en tête dans les priorités que je me suis assignées, en ma qualité de Première Dame.
En effet, le 03 novembre 2011, lorsque j’ai été nommée à la tête du Comité National de Surveillance, des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, j’ai officiellement pris l’engagement de lutter, pour que cesse l’exploitation des enfants dans notre Pays.
Et, cette cause revêt pour moi un caractère fondamental, en tant que mère, en tant que militante pour les droits des enfants, et en tant que Première Dame, je ne pouvais pas laisser continuer ce fléau qui prive nos enfants de leurs plus tendre et meilleurs années et qui brise leur avenir.
Avec le Comité que je préside et le Comité Interministériel, représenté aujourd’hui par Madame la Ministre Raymonde COFFIE, nous nous sommes immédiatement mis au travail et avons élaboré un Plan d’Action National contre la traite des enfants.
- Dès le mois d’août 2012, nous lancerons une vaste campagne de Communication à l’échelle nationale qui fera intervenir tous les médias, afin de sensibiliser l’opinion publique ivoirienne, y compris les parents de nos enfants, et visant notamment nos paysans.
- Nous organiserons également un séminaire avec le corps préfectoral, pour l’inviter à s’impliquer dans la lutte, et à nous donner des chiffres exacts qui nous permettront d’élaborer des statistiques fiables sur ce fléau.
En tant qu’autorités locales, ils sont proches des populations et relayeront efficacement notre message sur le terrain.
- Dans le cadre des activités de suivi-évaluation, nous effectuerons des visites de terrain dans les zones de production de cacao, pour évaluer la mise en œuvre des programmes en cours de réalisation.
Ce Plan d’Action National, sera mis en œuvre jusqu’en 2014 et nous permettra de réduire de manière significative, la traite des enfants dans la cacaoculture.
Nous sommes conscients que le chemin pour parvenir à l’élimination complète de la traite, de l’exploitation et du travail des enfants est encore long, mais la distinction que je reçois aujourd’hui, nous encouragera à obtenir encore de meilleurs résultats.
Mesdames et messieurs,
Cette rencontre m’offre également l’opportunité de rendre hommage à tous les acteurs qui nous aident par leur implication. Je veux parler des Organisations nationales et internationales ; des partenaires techniques et financiers ; des ONG ; des organisations de la société civile ; des médias ; des communautés locales et de toutes les parties prenantes dans la lutte, pour ne citer que ceux-là.
En effet, face à la gravité du phénomène, une riposte collective et énergique s’impose,
et c’est main dans la main que nous pourrons faire de l’exploitation des enfants, un mauvais souvenir.
Mesdames et messieurs, chers membres de la Fondation Mondiale du Cacao,
Aucune tradition, aucune coutume, aucune raison ne doit briser l’avenir de nos enfants. La place des enfants est à l’école, et non dans les champs. Protégeons-les aujourd’hui contre toute forme d’exploitation.
Je vous remercie.
Service de Communication CNS
Je suis très heureuse d’être avec vous aujourd’hui à Washington D.C, pour cette rencontre, qui témoigne de notre action collective contre la traite et l’exploitation des enfants dans les plantations de cacao.
Tout d’abord, je voudrais remercier les différents intervenants qui m’ont précédé à cette tribune, pour leurs mots aimables à mon endroit.
Monsieur Daouda DIABATÉ, Ambassadeur de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis et monsieur Bill GUYTON, Président de la Fondation Mondiale du Cacao.
Cher Monsieur GUYTON,
Je me réjouis de la signature de ce Protocole d’accord qui nous permettra d’harmoniser et de coordonner nos programmes respectifs de lutte contre l’exploitation des enfants dans la cacaoculture. Il est certain que : ensemble, nous serons plus forts, pour permettre à nos enfants d’avoir un avenir meilleur, en occupant leur place sur les bancs de l’école et non dans les plantations.
Je voudrais également vous remercier très sincèrement, pour l’honneur que vous me faite, en m’offrant ce Prix prestigieux. Votre Institution, la Fondation Mondiale du CACAO,
est le symbole de la promotion du développement social dans les communautés productrices de cacao.
Aussi, est-ce avec reconnaissance et gratitude que je reçois le Prix que vous m’offrez, en reconnaissance de mon engagement pour le bien-être des enfants. J’accepte aussi ce prix au nom de toutes les mères et de tous les pères ivoiriens qui rêvent d’un meilleur avenir, plus sûr pour leurs enfants ; un avenir basé sur des formations de qualité et leur offrant de réelles opportunités économiques.
Mesdames et messieurs,
La rencontre d’aujourd’hui, est pour moi un moment important, en ce sens qu’elle intervient juste après le reclassement de la Côte d’Ivoire de la catégorie trois à la catégorie 2, dans son avancée dans la lutte contre l’exploitation et le travail des enfants.
Cette rencontre me permet, également, de m’exprimer sur mon engagement personnel et celui de mon Pays, à lutter contre l’atrocité du phénomène de l’exploitation des enfants.
C’est aussi le lieu pour moi, de remercier publiquement mon époux, le Président Alassane OUATTARA, qui a traduit sa détermination à lutter contre l’exploitation des enfants en actions et en décisions politiques fermes.
Pour ma part, la lutte contre l’exploitation des enfants, et son éradication -- sous toutes ses formes -- figure en tête dans les priorités que je me suis assignées, en ma qualité de Première Dame.
En effet, le 03 novembre 2011, lorsque j’ai été nommée à la tête du Comité National de Surveillance, des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, j’ai officiellement pris l’engagement de lutter, pour que cesse l’exploitation des enfants dans notre Pays.
Et, cette cause revêt pour moi un caractère fondamental, en tant que mère, en tant que militante pour les droits des enfants, et en tant que Première Dame, je ne pouvais pas laisser continuer ce fléau qui prive nos enfants de leurs plus tendre et meilleurs années et qui brise leur avenir.
Avec le Comité que je préside et le Comité Interministériel, représenté aujourd’hui par Madame la Ministre Raymonde COFFIE, nous nous sommes immédiatement mis au travail et avons élaboré un Plan d’Action National contre la traite des enfants.
- Dès le mois d’août 2012, nous lancerons une vaste campagne de Communication à l’échelle nationale qui fera intervenir tous les médias, afin de sensibiliser l’opinion publique ivoirienne, y compris les parents de nos enfants, et visant notamment nos paysans.
- Nous organiserons également un séminaire avec le corps préfectoral, pour l’inviter à s’impliquer dans la lutte, et à nous donner des chiffres exacts qui nous permettront d’élaborer des statistiques fiables sur ce fléau.
En tant qu’autorités locales, ils sont proches des populations et relayeront efficacement notre message sur le terrain.
- Dans le cadre des activités de suivi-évaluation, nous effectuerons des visites de terrain dans les zones de production de cacao, pour évaluer la mise en œuvre des programmes en cours de réalisation.
Ce Plan d’Action National, sera mis en œuvre jusqu’en 2014 et nous permettra de réduire de manière significative, la traite des enfants dans la cacaoculture.
Nous sommes conscients que le chemin pour parvenir à l’élimination complète de la traite, de l’exploitation et du travail des enfants est encore long, mais la distinction que je reçois aujourd’hui, nous encouragera à obtenir encore de meilleurs résultats.
Mesdames et messieurs,
Cette rencontre m’offre également l’opportunité de rendre hommage à tous les acteurs qui nous aident par leur implication. Je veux parler des Organisations nationales et internationales ; des partenaires techniques et financiers ; des ONG ; des organisations de la société civile ; des médias ; des communautés locales et de toutes les parties prenantes dans la lutte, pour ne citer que ceux-là.
En effet, face à la gravité du phénomène, une riposte collective et énergique s’impose,
et c’est main dans la main que nous pourrons faire de l’exploitation des enfants, un mauvais souvenir.
Mesdames et messieurs, chers membres de la Fondation Mondiale du Cacao,
Aucune tradition, aucune coutume, aucune raison ne doit briser l’avenir de nos enfants. La place des enfants est à l’école, et non dans les champs. Protégeons-les aujourd’hui contre toute forme d’exploitation.
Je vous remercie.
Service de Communication CNS