ABIDJAN (AFP) - Des militaires ivoiriens et des chasseurs traditionnels "dozos", servant de supplétifs aux forces armées, ont appuyé l`attaque meurtrière contre un camp de déplacés de l`Ouest ivoirien, affirme une importante ONG ivoirienne dans un communiqué transmis lundi à l`AFP.
Le camp de Nahibly, voisin de la ville de Duékoué, qui accueille des déplacés de la crise postélectorale de 2010-2011, "en majorité de l`ethnie guéré", a été attaqué vendredi par "des assaillants composés de jeunes Malinké (ethnie originaire du Nord, ndlr), avec le soutien des chasseurs traditionnels appelés +dozos+ et d`éléments identifiés comme membres des Forces républicaines de Côte d`Ivoire" (FRCI, armée), indique la Ligue ivoirienne des droits de l`Homme (Lidho).
La Lidho "est profondément indignée par la passivité coupable tant des soldats onusiens que des forces de sécurité ivoiriennes qui ont abandonné des populations civiles entre les mains des assaillants", écrit son président, René Legré Hokou.
Après cette "barbarie", l`ONG "interpelle" le président Alassane Ouattara et le chef de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) Bert Koenders, sur "leur responsabilité de protection et de secours humanitaires".
Selon la Lidho, l`attaque contre le camp s`est soldée par "au moins une dizaine de morts dont un homme brûlé vif, des dizaines de blessés, des personnes enlevées et plusieurs personnes réfugiées dans les forêts".
Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées dans le camp détruit en représailles à la mort de quatre personnes dans un quartier malinké (ou dioula) de Duékoué.
Des déplacés et d`autres sources locales interrogées par l`AFP ont accusé des FRCI d`avoir pris part à l`attaque.
L`Onuci et le gouvernement ivoirien se sont rejeté la responsabilité de la protection du camp et ont annoncé des enquêtes.
Le camp de Nahibly, voisin de la ville de Duékoué, qui accueille des déplacés de la crise postélectorale de 2010-2011, "en majorité de l`ethnie guéré", a été attaqué vendredi par "des assaillants composés de jeunes Malinké (ethnie originaire du Nord, ndlr), avec le soutien des chasseurs traditionnels appelés +dozos+ et d`éléments identifiés comme membres des Forces républicaines de Côte d`Ivoire" (FRCI, armée), indique la Ligue ivoirienne des droits de l`Homme (Lidho).
La Lidho "est profondément indignée par la passivité coupable tant des soldats onusiens que des forces de sécurité ivoiriennes qui ont abandonné des populations civiles entre les mains des assaillants", écrit son président, René Legré Hokou.
Après cette "barbarie", l`ONG "interpelle" le président Alassane Ouattara et le chef de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci) Bert Koenders, sur "leur responsabilité de protection et de secours humanitaires".
Selon la Lidho, l`attaque contre le camp s`est soldée par "au moins une dizaine de morts dont un homme brûlé vif, des dizaines de blessés, des personnes enlevées et plusieurs personnes réfugiées dans les forêts".
Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont été tuées dans le camp détruit en représailles à la mort de quatre personnes dans un quartier malinké (ou dioula) de Duékoué.
Des déplacés et d`autres sources locales interrogées par l`AFP ont accusé des FRCI d`avoir pris part à l`attaque.
L`Onuci et le gouvernement ivoirien se sont rejeté la responsabilité de la protection du camp et ont annoncé des enquêtes.