C’est dans la division des communautés, la promotion de la haine tribale et de la violence que Front populaire ivoirien tire, de toute évidence, son plaisir. Au pouvoir hier, le parti bleu n’a pu se défaire de son manteau de parti enclin à la division du peuple ivoirien. En effet, le FPI a consacré ses 10 années passées aux affaires à l’écriture des pages les plus sombres de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Charniers, crimes crapuleux, bâillonnement de l’opposition, répressions sauvages et barbares des manifestations de protestation, guerre… le pays a souffert sous son emprise. Aujourd’hui passé à l’opposition, le parti à la rose continue d’entretenir le feu qu’il a allumé et qui a fait tant de ravages et de dégâts au sein de la population. Abonnés aux discours orduriers, à l’incitation à la haine et au rejet de l’autre, les refondateurs, comme si la Côte d’Ivoire n’avait pas assez payé pour leur irresponsabilité, leur égoïsme et leurs carences en matière de gestions des affaires publiques, se comportent en véritables fossoyeurs de la paix. Dans un pays qui sort d’une crise qui a fait officiellement 3000 morts à cause de leur refus de céder le pouvoir, malgré la cuisante défaite dans les urnes, les anciens tenants du pouvoir d’Abidjan sont obnubilés par l’envie de noircir l’image des nouvelles autorités et surtout par la volonté de retrouver le palais présidentiel par la force. La direction intérimaire du FPI ne cache plus son intention de se dérober du processus de réconciliation nationale. Jouant au cache-cache avec le pouvoir en ce qui concerne le dialogue républicain, le FPI manipule les populations de l’Ouest de façon générale et les Wê en particulier. Il ne passe pas de jour sans que les usines de fabrication d’information erronées ne diffusent dans l’opinion des rumeurs susceptibles de déclencher une révolte. Et les porte-voix de la refondation, c’est-à-dire les journaux bleus, dans une stratégie bien planifiée et bien concertée prennent une part active à ce jeu diabolique et cynique. Tout est mis en ?uvre pour présenter le régime en place comme ennemis des Wê afin de préparer les esprits à l’affrontement. Mais lorsque les drames qu’ils appellent de tous leurs v?ux, surviennent et que des personnes sont tuées au sein des différentes communautés, les mêmes se présentent pour crier au loup. Depuis la perte du pouvoir d’Etat, le FPI a jeté son dévolu sur le peuple Wê et tente par tous les moyens de le dresser contre le régime du président Ouattara. Malgré les efforts du chef de l’Etat à rassembler toutes les ethnies, toutes les régions de la Côte d’Ivoire autour de l’idéal la construction d’une nation ivoirienne, les démons de la division persistent dans leur basse besogne de sape du processus de paix. Il est temps que le peuple Wê comprenne qu’il est l’objet de manipulation politicienne et qu’il a toute sa place dans la nouvelle Côte d’Ivoire d’ouverture, de cohésion sociale et de paix prônée par le président de la République, Alassane Ouattara.
Lacina Ouattara
Lacina Ouattara
