Quelques heures avant son concert de ce soir au Garance Reggae Festival de Bagnols-sur-Cèze dans le Gard en France, Rita Marley s’est confiée à «leparisien.fr» Pour l’occasion, elle réforme le groupe historique de choristes les «I-Threes» qui accompagnait Bob Marley.
«No woman no cry» est une des chansons d'amour les plus célèbres de la planète, c'est aussi le titre de votre biographie. Pourquoi ce morceau est-il si particulier ?
Dans cette chanson, Bob raconte notre vie et notre réalité à Trenchtown (un quartier pauvre de Kingston où ils sont rencontrés, ndlr). Nous ne possédions rien, excepté nos pieds pour marcher. J'ai un souvenir inoubliable de ce morceau. Un soir lorsque Bob l'a chanté sur scène, il s'est approché de moi puis il m'a fait un câlin. Le public a adoré, et moi aussi ! C'était un homme très romantique, un amoureux, il était bon et il aimait les femmes…beaucoup.
Racontez nous votre rencontre...
J'étais une fan de la première heure des Wailers. Nous enregistrions dans le même studio. Il est devenu mon mentor. Il était très jaloux. Chaque fois qu'un garçon me regardait, il lui disait baisse les yeux, elle est à moi. Il s'emportait très vite. (Rires) Nous n'avons pas fait un grand mariage, mais c'était l'amour avec un grand A. Pour le mariage, nous n'avions pas d'argent pour organiser une fête. Il a bu quelques bières... mais c'était merveilleux ! Il n'avait pas d'argent mais il avait beaucoup beaucoup de talents. C'était un très bon parolier, un bon chanteur, un bon fermier … et aussi un bon amant ! Et tout çà faisait que c'était un mec génial. Je l'aime !
A cette période, Bob Marley était très loin d'être considéré comme la «légende» qu'il est devenu ...
Oui, évidemment ... Cela ne voulait rien dire à l'époque. Tout ce qui comptait c'était de faire passer notre message : transmette notre musique dans le monde entier. Nous restions concentrés sur cette mission, mais ce n'était pas toujours facile. Il nous fallait beaucoup de persévérance. Nous nous soutenions beaucoup l'un et l'autre. C'est aussi pour ces raisons qu'il est toujours resté près de moi et que l'on a continué a jouer ensemble.
Comment Bob Marley a-t-il changé votre vie ?
Il a fait de moi une femme. Adolescent, il m'a guidé dans mes choix. Il me disait : Tu dois faire ça, ne pas faire ça. Il me disait aussi ce que je devais manger et si je devais fumer des cigarettes... Bref, tout ce qu'il fallait que je fasse. Ce trait de caractère lui a valu des critiques. Mais c'est injuste, car il me donnait aussi beaucoup d'amour. Il était aussi très strict pour la musique. Il m'a appris la discipline.
Il a eu de nombreuses femmes durant toute sa vie, comment êtes-vous restée à ses côtés ?
Beaucoup de ses filles n'étaient que des conquêtes d'un soir, elle le suivaient de concert en concert. Notre mission, notre musique, c'était tellement plus important que tout çà. Puis mon rôle à ses côtés a évolué. Je suis devenue une mère pour lui. J'ai cessé d'être jalouse. Je suis finalement devenue son guide. J'étais plus qu'une épouse pour Bob.
Vous avez été la seule qu'il a épousé …
Oui ! Et j'en suis très fière. Je suis la seule et unique ! (rires) Et nous avons eu une très grande famille ensemble, six enfants.
Source : leparisien.fr
«No woman no cry» est une des chansons d'amour les plus célèbres de la planète, c'est aussi le titre de votre biographie. Pourquoi ce morceau est-il si particulier ?
Dans cette chanson, Bob raconte notre vie et notre réalité à Trenchtown (un quartier pauvre de Kingston où ils sont rencontrés, ndlr). Nous ne possédions rien, excepté nos pieds pour marcher. J'ai un souvenir inoubliable de ce morceau. Un soir lorsque Bob l'a chanté sur scène, il s'est approché de moi puis il m'a fait un câlin. Le public a adoré, et moi aussi ! C'était un homme très romantique, un amoureux, il était bon et il aimait les femmes…beaucoup.
Racontez nous votre rencontre...
J'étais une fan de la première heure des Wailers. Nous enregistrions dans le même studio. Il est devenu mon mentor. Il était très jaloux. Chaque fois qu'un garçon me regardait, il lui disait baisse les yeux, elle est à moi. Il s'emportait très vite. (Rires) Nous n'avons pas fait un grand mariage, mais c'était l'amour avec un grand A. Pour le mariage, nous n'avions pas d'argent pour organiser une fête. Il a bu quelques bières... mais c'était merveilleux ! Il n'avait pas d'argent mais il avait beaucoup beaucoup de talents. C'était un très bon parolier, un bon chanteur, un bon fermier … et aussi un bon amant ! Et tout çà faisait que c'était un mec génial. Je l'aime !
A cette période, Bob Marley était très loin d'être considéré comme la «légende» qu'il est devenu ...
Oui, évidemment ... Cela ne voulait rien dire à l'époque. Tout ce qui comptait c'était de faire passer notre message : transmette notre musique dans le monde entier. Nous restions concentrés sur cette mission, mais ce n'était pas toujours facile. Il nous fallait beaucoup de persévérance. Nous nous soutenions beaucoup l'un et l'autre. C'est aussi pour ces raisons qu'il est toujours resté près de moi et que l'on a continué a jouer ensemble.
Comment Bob Marley a-t-il changé votre vie ?
Il a fait de moi une femme. Adolescent, il m'a guidé dans mes choix. Il me disait : Tu dois faire ça, ne pas faire ça. Il me disait aussi ce que je devais manger et si je devais fumer des cigarettes... Bref, tout ce qu'il fallait que je fasse. Ce trait de caractère lui a valu des critiques. Mais c'est injuste, car il me donnait aussi beaucoup d'amour. Il était aussi très strict pour la musique. Il m'a appris la discipline.
Il a eu de nombreuses femmes durant toute sa vie, comment êtes-vous restée à ses côtés ?
Beaucoup de ses filles n'étaient que des conquêtes d'un soir, elle le suivaient de concert en concert. Notre mission, notre musique, c'était tellement plus important que tout çà. Puis mon rôle à ses côtés a évolué. Je suis devenue une mère pour lui. J'ai cessé d'être jalouse. Je suis finalement devenue son guide. J'étais plus qu'une épouse pour Bob.
Vous avez été la seule qu'il a épousé …
Oui ! Et j'en suis très fière. Je suis la seule et unique ! (rires) Et nous avons eu une très grande famille ensemble, six enfants.
Source : leparisien.fr