Abidjan (AFP) - Le parti de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a accusé mercredi l`armée d`avoir pris part à l`attaque meurtrière du 20 juillet contre un camp de déplacés de l`Ouest, devant des Casques bleus restés "impassibles", et a dénoncé un "massacre".
"Les autorités ivoiriennes et l`Onuci (la mission onusienne dans le pays)
sont responsables de ce drame par leur légèreté, pour ne pas dire leur
connivence dans la gestion de ces événements", a affirmé le Front populaire
ivoirien (FPI) dans une déclaration à Abidjan.
Les soldats ivoiriens des Forces républicaines (FRCI) et les "dozos",
chasseurs traditionnels leur servant de supplétifs, "appuyés par des centaines
de personnes armées", ont mené une "expédition punitive" contre les déplacés
du camp de Nahibly, près de Duékoué, et les Casques bleus postés à l`entrée
ont assisté "impassiblement à cette barbarie", a affirmé Laurent Akoun,
secrétaire général du FPI.
Le parti "accuse" le président Alassane Ouattara, son gouvernement et
l`Onuci de "génocide" contre la population wè (ou guéré), les autochtones de
l`Ouest, a-t-il poursuivi, dénonçant une volonté d`"expropriation des paysans
autochtones".
Le FPI a exigé une "commission d`enquête crédible" sur les dernières
violences et assuré que le "bilan provisoire" de l`attaque du camp "indique
211 morts" selon des "sources diverses concordantes", ainsi qu`"une centaine
de blessés et des centaines" de disparus.
Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont
été tuées le 20 juillet dans le camp peuplé surtout de Guéré (considérés comme
pro-Gbagbo), détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un
quartier malinké (ethnie venue du nord du pays, vue comme pro-Ouattara) de
Duékoué.
Selon plusieurs sources, les jeunes qui ont attaqué le camp étaient
accompagnés de FRCI et de "dozos", qui selon la Ligue ivoirienne des droits de
l`Homme (Lidho) ont apporté leur "soutien" à l`attaque.
Le FPI a appelé le président français François Hollande, qui reçoit jeudi à
Paris M. Ouattara, à "prendre la pleine mesure de la tragédie des populations
ivoiriennes" du fait de "l`insécurité organisée", selon le parti, par l`armée.
"Les autorités ivoiriennes et l`Onuci (la mission onusienne dans le pays)
sont responsables de ce drame par leur légèreté, pour ne pas dire leur
connivence dans la gestion de ces événements", a affirmé le Front populaire
ivoirien (FPI) dans une déclaration à Abidjan.
Les soldats ivoiriens des Forces républicaines (FRCI) et les "dozos",
chasseurs traditionnels leur servant de supplétifs, "appuyés par des centaines
de personnes armées", ont mené une "expédition punitive" contre les déplacés
du camp de Nahibly, près de Duékoué, et les Casques bleus postés à l`entrée
ont assisté "impassiblement à cette barbarie", a affirmé Laurent Akoun,
secrétaire général du FPI.
Le parti "accuse" le président Alassane Ouattara, son gouvernement et
l`Onuci de "génocide" contre la population wè (ou guéré), les autochtones de
l`Ouest, a-t-il poursuivi, dénonçant une volonté d`"expropriation des paysans
autochtones".
Le FPI a exigé une "commission d`enquête crédible" sur les dernières
violences et assuré que le "bilan provisoire" de l`attaque du camp "indique
211 morts" selon des "sources diverses concordantes", ainsi qu`"une centaine
de blessés et des centaines" de disparus.
Au moins sept personnes selon l`ONU, neuf selon des sources locales, ont
été tuées le 20 juillet dans le camp peuplé surtout de Guéré (considérés comme
pro-Gbagbo), détruit en représailles à la mort de cinq personnes dans un
quartier malinké (ethnie venue du nord du pays, vue comme pro-Ouattara) de
Duékoué.
Selon plusieurs sources, les jeunes qui ont attaqué le camp étaient
accompagnés de FRCI et de "dozos", qui selon la Ligue ivoirienne des droits de
l`Homme (Lidho) ont apporté leur "soutien" à l`attaque.
Le FPI a appelé le président français François Hollande, qui reçoit jeudi à
Paris M. Ouattara, à "prendre la pleine mesure de la tragédie des populations
ivoiriennes" du fait de "l`insécurité organisée", selon le parti, par l`armée.