Le président de la Coalition pour le changement a animé un point de presse, mercredi 25 juillet 2012 à Abidjan. Il tenait à se prononcer sur les questions brûlantes de l’actualité socio-politique de notre pays, et plus précisément sur l’audience de confirmation des charges contre l’ancien président Laurent Gbagbo qui se tiendra le 13 août prochain à La Haye, aux Pays Bas. Voici l’integralite des propos liminaires du président Constant Koffi.
Mesdames et messieurs les journalistes,
Nous vous remercions d’avoir répondu massivement à notre appel de ce jour. Chers amis de la presse, nous vous avons conviés au point de presse de ce jour pour donner la position de la Coalition pour le changement sur certaines questions brûlantes de l’actualité socio-politique de notre pays. Vous savez en même temps que nous, que c’est le 13 août prochain que se tiendra à La Haye aux Pays Bas, l’audience de confirmation des charges contre l’ancien président Laurent Gbagbo qui, par son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010 a plongé son pays dans une guerre absurde qui a entraîné plus de 3000 morts. A quelques jours de cette comparution, nous nous associons à la voix des milliers de victimes de la crise post-électorale pour que la vérité éclate enfin et que justice soit rendue.
Malheureusement Laurent Gbagbo n’est pas le seul criminel. D’autres courent encore et continuent de narguer leurs victimes. Nous voudrions donc, à l’approche de la date du 13 août 2012, interpeller les autorités judiciaires de notre pays sur un fait qui n’honore pas la justice ivoirienne. Il y a de cela un an, exactement le 20 juin 2011, la Coalition pour le changement avait déposé une plainte sur le bureau du Procureur de la République, près le tribunal de première instance d’Abidjan Plateau. Cette plainte qui était dirigé contre Messieurs Charles Blé Goudé, Maguy le tocard, Damana Pickass, William Atteby, Mao Glofléï, Mian Augustin, Kacou Brou, dit KB, Serges Koffi, dit STT et Bouazo Yoko Yoko avait été réceptionnée par les services du procureur de la République et enregistrée sous le N°1 110/D/PR-AP/TPI.
Depuis cette date, notre requête est restée sans suite. Au moment où les juridictions nationales et internationales s’activent pour la manifestation de la vérité, la Coalition pour le Changement voudrait vivement interpeller le Procureur de la République sur l’urgence de rouvrir ce dossier et de donner une suite à notre requête afin de tourner cette sombre page de l’histoire.
Pour l’œuvre de réconciliation, la Coalition pour le changement réaffirme son soutien sans faille à la Commission dialogue-vérité et réconciliation et à son président dans leur lourde mais exaltante mission, celle de réconcilier les Ivoiriens. Toutefois, c’est avec surprise que la Coalition pour le changement a appris par voie de presse que Charles Blé Goudé, sur qui pèsent de lourds soupçons de crimes, ne cesse de solliciter un tête-à-tête avec Monsieur Charles Konan Banny, président de la Cdvr.
Cette surprise a atteint son paroxysme quand Monsieur Charles Konan Banny a reçu à son domicile, le mardi 17 juillet 2012 les jeunes patriotes du Cojep qui sont partis lui réitérer cette doléance de ce criminel en cavale. Même si Monsieur Banny n’a pas encore donné de suite à cette requête de Charles Blé Goudé, la Coalition pour le changement retient que toute initiative de rencontre avec le chef de file de la nébuleuse galaxie patriotique qui a armé et entretenu les jeunes patriotes et miliciens qui ont endeuillé ce pays à l’intérieur et en dehors des limites territoriales sera inacceptable pour les victimes, leurs parents et tous ceux qui se battent au quotidien contre l’impunité dans notre pays. Blé Goudé qui a encore les mains dégoulinantes du sang des 3000 morts de la crise post-électorale ne peut se présenter aujourd’hui aux yeux des ivoiriens comme un agneau innocent. Sa démarche est plutôt une provocation et une insulte à la mémoire des milliers de jeunes arrachées à l’affection des siens suite à ses mots d’ordre (article 125). Nous rappelons que la justice ivoirienne a émis un mandat d’arrêt international contre ce criminel de guerre en cavale.
La CPC voudrait signifier à la CDVR que la justice doit être la seule interlocutrice de ce Monsieur qui encore une fois n’est qu’un criminel et doit être traité comme tel. Toutes autres procédures ou initiatives en dehors de la voie judiciaire est pour nous, nulle et non avenue et une prime à l’impunité. Pour la CPC, la réconciliation se nourrit aussi de vérité et de justice. C’est à ce seul prix que les Ivoiriens réapprendront à vivre ensemble dans la paix et l’harmonie.
Pour la mémoire de tous nos amis et parents victimes de la barbarie de Monsieur Laurent Gbagbo et ses siens, la CPC appelle :
➢ A des prières œcuméniques dans les mosquées le Vendredi 10 Août 2012 et dans les églises le Dimanche 12 Août 2012.
➢ Les ivoiriennes et les ivoiriens, les victimes et parents de victimes à être tous en blancs ou porter des brassards blancs dès le Lundi 13 Août 2012 au moment de l’ouverture du procès en confirmations des charges contre Laurent Gbagbo à la Haye pour réclamer justice pour les victimes de la crise postélectorale dans le cadre de l’opération « justice pour les victimes »
Fait à Abidjan
Le 24 juillet 2012.
Pour la Coalition pour le changement,
Constant Koffi, Président par Intérim.
Mesdames et messieurs les journalistes,
Nous vous remercions d’avoir répondu massivement à notre appel de ce jour. Chers amis de la presse, nous vous avons conviés au point de presse de ce jour pour donner la position de la Coalition pour le changement sur certaines questions brûlantes de l’actualité socio-politique de notre pays. Vous savez en même temps que nous, que c’est le 13 août prochain que se tiendra à La Haye aux Pays Bas, l’audience de confirmation des charges contre l’ancien président Laurent Gbagbo qui, par son refus de reconnaître sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010 a plongé son pays dans une guerre absurde qui a entraîné plus de 3000 morts. A quelques jours de cette comparution, nous nous associons à la voix des milliers de victimes de la crise post-électorale pour que la vérité éclate enfin et que justice soit rendue.
Malheureusement Laurent Gbagbo n’est pas le seul criminel. D’autres courent encore et continuent de narguer leurs victimes. Nous voudrions donc, à l’approche de la date du 13 août 2012, interpeller les autorités judiciaires de notre pays sur un fait qui n’honore pas la justice ivoirienne. Il y a de cela un an, exactement le 20 juin 2011, la Coalition pour le changement avait déposé une plainte sur le bureau du Procureur de la République, près le tribunal de première instance d’Abidjan Plateau. Cette plainte qui était dirigé contre Messieurs Charles Blé Goudé, Maguy le tocard, Damana Pickass, William Atteby, Mao Glofléï, Mian Augustin, Kacou Brou, dit KB, Serges Koffi, dit STT et Bouazo Yoko Yoko avait été réceptionnée par les services du procureur de la République et enregistrée sous le N°1 110/D/PR-AP/TPI.
Depuis cette date, notre requête est restée sans suite. Au moment où les juridictions nationales et internationales s’activent pour la manifestation de la vérité, la Coalition pour le Changement voudrait vivement interpeller le Procureur de la République sur l’urgence de rouvrir ce dossier et de donner une suite à notre requête afin de tourner cette sombre page de l’histoire.
Pour l’œuvre de réconciliation, la Coalition pour le changement réaffirme son soutien sans faille à la Commission dialogue-vérité et réconciliation et à son président dans leur lourde mais exaltante mission, celle de réconcilier les Ivoiriens. Toutefois, c’est avec surprise que la Coalition pour le changement a appris par voie de presse que Charles Blé Goudé, sur qui pèsent de lourds soupçons de crimes, ne cesse de solliciter un tête-à-tête avec Monsieur Charles Konan Banny, président de la Cdvr.
Cette surprise a atteint son paroxysme quand Monsieur Charles Konan Banny a reçu à son domicile, le mardi 17 juillet 2012 les jeunes patriotes du Cojep qui sont partis lui réitérer cette doléance de ce criminel en cavale. Même si Monsieur Banny n’a pas encore donné de suite à cette requête de Charles Blé Goudé, la Coalition pour le changement retient que toute initiative de rencontre avec le chef de file de la nébuleuse galaxie patriotique qui a armé et entretenu les jeunes patriotes et miliciens qui ont endeuillé ce pays à l’intérieur et en dehors des limites territoriales sera inacceptable pour les victimes, leurs parents et tous ceux qui se battent au quotidien contre l’impunité dans notre pays. Blé Goudé qui a encore les mains dégoulinantes du sang des 3000 morts de la crise post-électorale ne peut se présenter aujourd’hui aux yeux des ivoiriens comme un agneau innocent. Sa démarche est plutôt une provocation et une insulte à la mémoire des milliers de jeunes arrachées à l’affection des siens suite à ses mots d’ordre (article 125). Nous rappelons que la justice ivoirienne a émis un mandat d’arrêt international contre ce criminel de guerre en cavale.
La CPC voudrait signifier à la CDVR que la justice doit être la seule interlocutrice de ce Monsieur qui encore une fois n’est qu’un criminel et doit être traité comme tel. Toutes autres procédures ou initiatives en dehors de la voie judiciaire est pour nous, nulle et non avenue et une prime à l’impunité. Pour la CPC, la réconciliation se nourrit aussi de vérité et de justice. C’est à ce seul prix que les Ivoiriens réapprendront à vivre ensemble dans la paix et l’harmonie.
Pour la mémoire de tous nos amis et parents victimes de la barbarie de Monsieur Laurent Gbagbo et ses siens, la CPC appelle :
➢ A des prières œcuméniques dans les mosquées le Vendredi 10 Août 2012 et dans les églises le Dimanche 12 Août 2012.
➢ Les ivoiriennes et les ivoiriens, les victimes et parents de victimes à être tous en blancs ou porter des brassards blancs dès le Lundi 13 Août 2012 au moment de l’ouverture du procès en confirmations des charges contre Laurent Gbagbo à la Haye pour réclamer justice pour les victimes de la crise postélectorale dans le cadre de l’opération « justice pour les victimes »
Fait à Abidjan
Le 24 juillet 2012.
Pour la Coalition pour le changement,
Constant Koffi, Président par Intérim.