Abidjan - Une intervention militaire au nord du Mali n’est pas à exclure, réaffirme le président ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), alors que des chefs militaires des pays membres de l’organisation réfléchissent sur cette éventualité depuis mercredi à Abidjan.
"Des négociations sont en cours, menés par les présidents (Blaise) Compaoré du Burkina-Faso et Gudluck Jonathan du Nigéria. Et à l’issue de ce processus nous retrouverons au niveau des chefs d’Etat pour savoir qu’elle doit être la stratégie militaire à adopter. Donc nous n’excluons pas l’intervention" militaire pour restaurer l’intégrité du territoire du Mali, a notamment déclaré, ce jeudi, M. Ouattara, après une rencontre avec son homologue français, François Hollande à l’Elysée (Paris).
"Nous avons demandé une résolution des nations unis qui j’espère sera votée les prochains jours", a-t-il dit.
Le nord du Mali est occupé depuis quelques mois par des groupes armés islamistes, dont le mouvement Ansar dine, qui ont fini par assoir leur prééminence dans cette région aux dépens de la rébellion sécessionniste touareg du Mouvement pour la libération de l’Azawad (MNLA). Depuis lors, les dirigeants ouest africains ne cachent pas leurs inquiétudes face à un éventuel développement du terrorisme et de divers trafics, notamment de drogues, d’êtres humains, d’armes, dans l’espace sous-régional à partir du nord malien.
(AIP)
tm
"Des négociations sont en cours, menés par les présidents (Blaise) Compaoré du Burkina-Faso et Gudluck Jonathan du Nigéria. Et à l’issue de ce processus nous retrouverons au niveau des chefs d’Etat pour savoir qu’elle doit être la stratégie militaire à adopter. Donc nous n’excluons pas l’intervention" militaire pour restaurer l’intégrité du territoire du Mali, a notamment déclaré, ce jeudi, M. Ouattara, après une rencontre avec son homologue français, François Hollande à l’Elysée (Paris).
"Nous avons demandé une résolution des nations unis qui j’espère sera votée les prochains jours", a-t-il dit.
Le nord du Mali est occupé depuis quelques mois par des groupes armés islamistes, dont le mouvement Ansar dine, qui ont fini par assoir leur prééminence dans cette région aux dépens de la rébellion sécessionniste touareg du Mouvement pour la libération de l’Azawad (MNLA). Depuis lors, les dirigeants ouest africains ne cachent pas leurs inquiétudes face à un éventuel développement du terrorisme et de divers trafics, notamment de drogues, d’êtres humains, d’armes, dans l’espace sous-régional à partir du nord malien.
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