ABIDJAN - Les dernières violences meurtrières dans l`ouest de la Côte d`Ivoire montrent "la nécessité d`un processus de réconciliation solide" et de la restauration de l`autorité de l`Etat, a estimé vendredi le chef de la force onusienne dans le pays (Onuci).
Les incidents du 20 juillet dans la ville de Duékoué et au camp de déplacés de Nahibly "soulignent la nécessité d`un processus de réconciliation solide et en même temps de la restauration d`un Etat de droit et de l`autorité de l`Etat à travers le pays", a déclaré Bert Koenders lors d`une conférence de presse.
Onze personnes ont été tuées et 56 blessées, selon M. Koenders. L`Onuci avait fait état ces derniers jours de 12 morts.
Après le meurtre de cinq personnes dans un quartier de Duékoué peuplé
surtout de Malinké (ethnie réputée favorable au chef de l`Etat Alassane
Ouattara), une foule a attaqué en représailles le camp voisin (abritant
surtout des autochtones guéré, vus comme partisans de l`ex-président Laurent
Gbagbo), y tuant six personnes, selon le bilan du chef de l`Onuci.
La mission onusienne avait d`abord parlé de sept morts dans le camp, gardé
par des Casques bleus qui n`ont pu empêcher sa destruction.
Des déplacés ont parlé d`un bilan plus lourd qu`annoncé par l`ONU et le
gouvernement. Le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a
évoqué "211 morts".
M. Koenders n`a pas exclu qu`il y ait "d`autres morts", mais sans avoir
d`indication en ce sens, malgré une opération de ratissage menée dans la zone.
Juste après l`incident initial commis à Duékoué, des "dozos", chasseurs
traditionnels devenus des supplétifs des militaires ivoiriens des Forces
républicaines (FRCI), ont voulu "entrer dans le camp, ce qui n`était pas
permis", a-t-il rapporté.
La foule de "500 à 1.000" personnes qui est descendue plus tard sur le camp
était un groupe "organisé", a-t-il souligné, affirmant que l`identité des
assaillants faisait toujours l`objet d`une enquête.
Selon plusieurs sources, les jeunes qui ont attaqué le camp étaient
accompagnés de FRCI et de "dozos", qui selon la Ligue ivoirienne des droits de
l`homme (Lidho) ont apporté leur "soutien" à l`assaut.
Les incidents du 20 juillet dans la ville de Duékoué et au camp de déplacés de Nahibly "soulignent la nécessité d`un processus de réconciliation solide et en même temps de la restauration d`un Etat de droit et de l`autorité de l`Etat à travers le pays", a déclaré Bert Koenders lors d`une conférence de presse.
Onze personnes ont été tuées et 56 blessées, selon M. Koenders. L`Onuci avait fait état ces derniers jours de 12 morts.
Après le meurtre de cinq personnes dans un quartier de Duékoué peuplé
surtout de Malinké (ethnie réputée favorable au chef de l`Etat Alassane
Ouattara), une foule a attaqué en représailles le camp voisin (abritant
surtout des autochtones guéré, vus comme partisans de l`ex-président Laurent
Gbagbo), y tuant six personnes, selon le bilan du chef de l`Onuci.
La mission onusienne avait d`abord parlé de sept morts dans le camp, gardé
par des Casques bleus qui n`ont pu empêcher sa destruction.
Des déplacés ont parlé d`un bilan plus lourd qu`annoncé par l`ONU et le
gouvernement. Le parti de M. Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a
évoqué "211 morts".
M. Koenders n`a pas exclu qu`il y ait "d`autres morts", mais sans avoir
d`indication en ce sens, malgré une opération de ratissage menée dans la zone.
Juste après l`incident initial commis à Duékoué, des "dozos", chasseurs
traditionnels devenus des supplétifs des militaires ivoiriens des Forces
républicaines (FRCI), ont voulu "entrer dans le camp, ce qui n`était pas
permis", a-t-il rapporté.
La foule de "500 à 1.000" personnes qui est descendue plus tard sur le camp
était un groupe "organisé", a-t-il souligné, affirmant que l`identité des
assaillants faisait toujours l`objet d`une enquête.
Selon plusieurs sources, les jeunes qui ont attaqué le camp étaient
accompagnés de FRCI et de "dozos", qui selon la Ligue ivoirienne des droits de
l`homme (Lidho) ont apporté leur "soutien" à l`assaut.