Le Patriote : Comment les Guéré et leurs hôtes qui ont longtemps vécu en bonne intelligence sont arrivés à se détester aujourd’hui au point de s’entredéchirer ?
Bah Tahi François : Effectivement, il y’a très longtemps que nous vivons avec nos parents Malinké. Depuis les années 1930. Nous avons toujours vécu en harmonie. Si vous voyez aujourd’hui qu’il y’a la division, c’est dû à la jeune génération. Avant, il y’avait le respect mutuel. Aujourd’hui, il y’a un changement total. Pourquoi ? Parce qu’ils sont aujourd’hui plus nombreux, ils n’ont plus de limite.
LP : Est-il possible aujourd’hui qu’on n’arrive plus à ces affrontements meurtriers entre vous ?
BTF : C’est notre souhait. Et c’est à ça que nous travaillons. A cet effet, plusieurs cadres de concertations existent, nous multiplions les réunions. Mais je dis que nous allons trouver un remède au problème que si tous ceux qui vivent ici s’asseyent autour d’une même table accompagné chacun de nos cadres pour nouer un dialogue véritable.
LP : Mais vous disiez que des cadres de concertations existent pour cela.
BTF : C’est vrai qu’on se parle. Mais on ne s’est pas encore dit les vérités.
LP : Quelle est donc la vérité ?
BTF : je pense que quand des camps sont opposés, il faut qu’ils s’asseyent pour lever les désaccords. On n’a jamais eu l’occasion de le faire ici. Pour réconcilier les gens, il faut un vrai dialogue entre la communauté pour que chacun se vide et trouve satisfaction. Si au bout de compte les gens sont satisfaits, il n’y’a plus de problème.
Propos recueillis par Rahoul Sainfort
Bah Tahi François : Effectivement, il y’a très longtemps que nous vivons avec nos parents Malinké. Depuis les années 1930. Nous avons toujours vécu en harmonie. Si vous voyez aujourd’hui qu’il y’a la division, c’est dû à la jeune génération. Avant, il y’avait le respect mutuel. Aujourd’hui, il y’a un changement total. Pourquoi ? Parce qu’ils sont aujourd’hui plus nombreux, ils n’ont plus de limite.
LP : Est-il possible aujourd’hui qu’on n’arrive plus à ces affrontements meurtriers entre vous ?
BTF : C’est notre souhait. Et c’est à ça que nous travaillons. A cet effet, plusieurs cadres de concertations existent, nous multiplions les réunions. Mais je dis que nous allons trouver un remède au problème que si tous ceux qui vivent ici s’asseyent autour d’une même table accompagné chacun de nos cadres pour nouer un dialogue véritable.
LP : Mais vous disiez que des cadres de concertations existent pour cela.
BTF : C’est vrai qu’on se parle. Mais on ne s’est pas encore dit les vérités.
LP : Quelle est donc la vérité ?
BTF : je pense que quand des camps sont opposés, il faut qu’ils s’asseyent pour lever les désaccords. On n’a jamais eu l’occasion de le faire ici. Pour réconcilier les gens, il faut un vrai dialogue entre la communauté pour que chacun se vide et trouve satisfaction. Si au bout de compte les gens sont satisfaits, il n’y’a plus de problème.
Propos recueillis par Rahoul Sainfort