Le chef de la mission onusienne en Côte d’Ivoire, Bert Koenders, a commenté vendredi 27 juillet 2012, au cours d’un point de presse, un certain nombre de points de la résolution 2062 et donné le pouls de la situation à Duékoué.
Le premier responsable de l’Onuci, Bert Koenders, est revenu sur plusieurs points de la situation en Côte d’Ivoire qu’il jugeait essentiels. Au sujet de la justice et de la réconciliation, il a affirmé que la participation de la société civile et des mécanismes de justice traditionnelle étaient souhaités, dans l’objectif de remédier aux causes profondes des crises que connait le pays. Il a soutenu que le conseil onusien a été très précis sur le volet sécuritaire, et demandé au gouvernement de tout faire pour mettre en œuvre une stratégie globale de réforme du secteur de la sécurité, en l’exhortant à concevoir et à exécuter rapidement un programme national de DDR. Poursuivant, il a déclaré qu’il continuera à exercer ses bons offices pour faciliter le dialogue entre tous les acteurs politiques. Il a souhaité que les futures échéances électorales se passent dans un cadre apaisé, avec la participation de tous les partis politiques, à une date opportune. Après avoir abordé les aspects essentiels de la résolution 2062, il a donné le point actuel de la situation à l’Ouest. Revenant sur les événements tragiques de Duékoué, il a révélé que plus d’une dizaine d’attaques contre des humanitaires avaient été signalées et que vu leur récurrence, la distribution des vivres avait été suspendue par le HCR. Il a, par ailleurs, réaffirmé que le premier mandat des forces onusiennes était la protection des civils en usant de tous les moyens nécessaires. Mais, que pour ce qui est des déplacés du camp de Nahibly, face à la foule en furie de cinq cent à mille personnes, les 36 soldats onusiens commis à la sécurité du camp n’avaient pour seule option que l’usage des armes. “L’Onuci était confrontée à un dilemme”, a-t-il dit. Il a déclaré qu’après les tragiques événements, 1000 déplacés avaient volontairement regagné leur village d’origine, avec l’assistance de l’Onuci.
LORNG ESMEL
Le premier responsable de l’Onuci, Bert Koenders, est revenu sur plusieurs points de la situation en Côte d’Ivoire qu’il jugeait essentiels. Au sujet de la justice et de la réconciliation, il a affirmé que la participation de la société civile et des mécanismes de justice traditionnelle étaient souhaités, dans l’objectif de remédier aux causes profondes des crises que connait le pays. Il a soutenu que le conseil onusien a été très précis sur le volet sécuritaire, et demandé au gouvernement de tout faire pour mettre en œuvre une stratégie globale de réforme du secteur de la sécurité, en l’exhortant à concevoir et à exécuter rapidement un programme national de DDR. Poursuivant, il a déclaré qu’il continuera à exercer ses bons offices pour faciliter le dialogue entre tous les acteurs politiques. Il a souhaité que les futures échéances électorales se passent dans un cadre apaisé, avec la participation de tous les partis politiques, à une date opportune. Après avoir abordé les aspects essentiels de la résolution 2062, il a donné le point actuel de la situation à l’Ouest. Revenant sur les événements tragiques de Duékoué, il a révélé que plus d’une dizaine d’attaques contre des humanitaires avaient été signalées et que vu leur récurrence, la distribution des vivres avait été suspendue par le HCR. Il a, par ailleurs, réaffirmé que le premier mandat des forces onusiennes était la protection des civils en usant de tous les moyens nécessaires. Mais, que pour ce qui est des déplacés du camp de Nahibly, face à la foule en furie de cinq cent à mille personnes, les 36 soldats onusiens commis à la sécurité du camp n’avaient pour seule option que l’usage des armes. “L’Onuci était confrontée à un dilemme”, a-t-il dit. Il a déclaré qu’après les tragiques événements, 1000 déplacés avaient volontairement regagné leur village d’origine, avec l’assistance de l’Onuci.
LORNG ESMEL