C’est officiel. Le lancement des travaux de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam aura lieu ce vendredi. L’information a été révélée dimanche dernier par le président Alassane Ouattara, au retour de son périple qui l’a conduit en Ethiopie, en Chine, en France et en Grande Bretagne. Le projet de construction de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, d’un coût total de 60 milliards de Fcfa, sera financé en grande partie par la Chine (Eximbank Chine) qui a consenti à l’endroit de la Côte d’Ivoire, un financement de 53 milliards de FCFA. C’est un prêt d’une durée de 20 ans, un différé de 7 ans et un taux d’intérêt de 2%. Ce projet dont l’étude d’impact environnemental a été déjà réalisée permettra de valoriser le grand potentiel touristique de la ville de Grand-Bassam (situé à 60 km d’Abidjan) et des cités balnéaires voisines et de contribuer au développement d’une industrie touristique en Côte d’Ivoire. Il participera à l’essor de la zone franche de la biotechnologie et des technologies de l’information et de la communication installée à Grand-Bassam et qui est un véritable outil de création de richesse et d’emplois. Mieux, ce projet qui est une autoroute à péage, contribuera au désengorgement de la capitale économique et à la fluidité de la circulation. La visite du président Ouattara en Chine a même permis de booster le partenariat relatif à cette autoroute. Selon une étude du ministère des Infrastructures économiques, l’autoroute de Grand-Bassam a le trafic le plus important en Côte d’Ivoire, avec 13.000 véhicules par jour qui pourrait même atteindre 20.000 véhicules. Mais dans quel contexte ce projet est-il né ?
Le contexte et les
caractéristiques du projet
Le projet de construction de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam s’inscrit dans le cadre d’une alternative aux précédentes études déjà élaborées, face à la menace permanente de l’érosion côtière. Les deux principales études antérieures qui ont été faites, sont relatives au dossier d’étude de la concession de l’exploitation d’un système de péage sur les axes routiers Abidjan - Yamoussoukro et Abidjan - Grand Bassam, réalisée par le BNETD en mars 1996. Et au dossier d’études techniques détaillées et préparation des dossiers d’appel d’offres des travaux de mise au gabarit autoroutier de la route Abidjan - Grand Bassam, réalisée par Scet-Tunisie et datant de Mars 2008. Ces études prévoyaient le renforcement de la route actuelle Abidjan Grand Bassam et le dédoublement de la chaussée par la création d’une nouvelle chaussée parallèle à la chaussée existante. La route existante est située par endroit à 70 mètres au Nord de l’océan atlantique et pour tenir compte des études du Centre de Recherche Océanographique (CRO) mettant en garde contre une forte érosion côtière, le Maitre d’Ouvrage en l’occurrence le Ministère des Infrastructures Economique, a proposé la recherche d’un nouveau tracé. Surtout que la route actuelle est non seulement étroite mais possède deux voies. Une nouvelle étude a alors insisté afin de mettre la route hors du danger de l’érosion côtière, d’offrir aux usagers de cet axe qui est le plus circulé du pays, une alternative en voie autoroutière à la route existante. Ce qui devait permettre de juguler l’urbanisation rapide dans la zone et desservir les futures zones urbaines, soutenir la coopération et l’intégration régionale, car le projet est une section de la route internationale Abidjan -Lagos. L’autoroute Abidjan-Bassam, voie express longue de près de 28 km (Port Bouët-Moossou), s`inscrit dans le cadre du projet de la route côtière transafricaine Dakar-Abidjan-Lagos. Le projet de voie express Abidjan - Grand Bassam se subdivise en deux sections (près de 28 km au total).. Une section urbaine d’une longueur de 8,5 km. Elle commence au carrefour de la place Akwaba à Port-Bouët et se termine au corridor de sécurité de Gonzagueville. Une section interurbaine, longue de 19,9 km qui part du corridor de sécurité de Gonzagueville au quartier de Moossou, dans la ville de Grand-Bassam. La voie express projetée est une route à deux chaussées de 3 voies chacune avec deux accotements. Les échanges entre la voie express Abidjan - Bassam et le réseau routier existant ou futur seront assurés de deux manières : les diffuseurs et les carrefours à niveaux. Au départ du carrefour Akwaba jusqu’ à Gonzagueville, un carrefour à niveau conçu en giratoire, est prévu pour assurer les échanges entre la section urbaine du projet, la route existante et la section autoroutière. A l’arrivée du projet à Grand-Bassam, un carrefour à niveau traité en giratoire au droit du cimetière de Moossou est prévu pour assurer les échanges entre la route existante, les accès à la voirie de la ville et le projet autoroutier. C’est donc un outil de développement qui s’intègre également au projet autoroutier sous-régional qui doit relier les capitales de la sous-région et contribuer au renforcement de la coopération au sein des Etats de la Cedeao. Surtout que ce projet autoroutier est prévu aller jusqu’à la frontière du Ghana. Le projet de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam dont le lancement des travaux se fera par le Président Alassane Ouattara, est prévu s’achever dans 24 mois.
Jean Eric ADINGRA
Le contexte et les
caractéristiques du projet
Le projet de construction de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam s’inscrit dans le cadre d’une alternative aux précédentes études déjà élaborées, face à la menace permanente de l’érosion côtière. Les deux principales études antérieures qui ont été faites, sont relatives au dossier d’étude de la concession de l’exploitation d’un système de péage sur les axes routiers Abidjan - Yamoussoukro et Abidjan - Grand Bassam, réalisée par le BNETD en mars 1996. Et au dossier d’études techniques détaillées et préparation des dossiers d’appel d’offres des travaux de mise au gabarit autoroutier de la route Abidjan - Grand Bassam, réalisée par Scet-Tunisie et datant de Mars 2008. Ces études prévoyaient le renforcement de la route actuelle Abidjan Grand Bassam et le dédoublement de la chaussée par la création d’une nouvelle chaussée parallèle à la chaussée existante. La route existante est située par endroit à 70 mètres au Nord de l’océan atlantique et pour tenir compte des études du Centre de Recherche Océanographique (CRO) mettant en garde contre une forte érosion côtière, le Maitre d’Ouvrage en l’occurrence le Ministère des Infrastructures Economique, a proposé la recherche d’un nouveau tracé. Surtout que la route actuelle est non seulement étroite mais possède deux voies. Une nouvelle étude a alors insisté afin de mettre la route hors du danger de l’érosion côtière, d’offrir aux usagers de cet axe qui est le plus circulé du pays, une alternative en voie autoroutière à la route existante. Ce qui devait permettre de juguler l’urbanisation rapide dans la zone et desservir les futures zones urbaines, soutenir la coopération et l’intégration régionale, car le projet est une section de la route internationale Abidjan -Lagos. L’autoroute Abidjan-Bassam, voie express longue de près de 28 km (Port Bouët-Moossou), s`inscrit dans le cadre du projet de la route côtière transafricaine Dakar-Abidjan-Lagos. Le projet de voie express Abidjan - Grand Bassam se subdivise en deux sections (près de 28 km au total).. Une section urbaine d’une longueur de 8,5 km. Elle commence au carrefour de la place Akwaba à Port-Bouët et se termine au corridor de sécurité de Gonzagueville. Une section interurbaine, longue de 19,9 km qui part du corridor de sécurité de Gonzagueville au quartier de Moossou, dans la ville de Grand-Bassam. La voie express projetée est une route à deux chaussées de 3 voies chacune avec deux accotements. Les échanges entre la voie express Abidjan - Bassam et le réseau routier existant ou futur seront assurés de deux manières : les diffuseurs et les carrefours à niveaux. Au départ du carrefour Akwaba jusqu’ à Gonzagueville, un carrefour à niveau conçu en giratoire, est prévu pour assurer les échanges entre la section urbaine du projet, la route existante et la section autoroutière. A l’arrivée du projet à Grand-Bassam, un carrefour à niveau traité en giratoire au droit du cimetière de Moossou est prévu pour assurer les échanges entre la route existante, les accès à la voirie de la ville et le projet autoroutier. C’est donc un outil de développement qui s’intègre également au projet autoroutier sous-régional qui doit relier les capitales de la sous-région et contribuer au renforcement de la coopération au sein des Etats de la Cedeao. Surtout que ce projet autoroutier est prévu aller jusqu’à la frontière du Ghana. Le projet de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam dont le lancement des travaux se fera par le Président Alassane Ouattara, est prévu s’achever dans 24 mois.
Jean Eric ADINGRA