Abidjan, Le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, bénéficie d’un nouveau délai de 10 jours, fixé par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), pour la formation d’un gouvernement d’union nationale après l’ultimatum du 31 juillet.
A cet effet, selon la presse malienne, il a entamé, mardi, des consultations officielles avec les membres du Front uni pour la démocratie et la République (FDR), sa propre famille politique.
Dimanche, dans un message à la nation deux jours après son retour de France, le président Traoré a annoncé, conformément à la décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qu’il conduira, lui-même, "les consultations conduisant à la formation du gouvernement d’union nationale".
Il a ainsi abordé avec l’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (APDS), puis la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) et la Convergence pour sauver le Mali (CSM) l’architecture de la future équipe gouvernementale.
En dehors du gouvernement d’union, le président par intérim du Mali a proposé un schéma "inclusif" de sortie de la crise institutionnelle pour faire face aux défis de la reconquête du Nord occupé par des groupes armés, avec la mise en place d’un Haut Conseil d’Etat (HCE), composé de lui-même et de deux vice-présidents chargés de l’assister dans l’accomplissement des missions de la transition, ainsi que d’un Comité national de transition (CNT) et d’une Commission nationale aux négociations (CNN) avec les mouvements armés occupant la partie septentrionale du pays.
"Le Mali ne s’effondrera pas", a rassuré le président Dioncounda Traoré.
(AIP)
kp
A cet effet, selon la presse malienne, il a entamé, mardi, des consultations officielles avec les membres du Front uni pour la démocratie et la République (FDR), sa propre famille politique.
Dimanche, dans un message à la nation deux jours après son retour de France, le président Traoré a annoncé, conformément à la décision de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, qu’il conduira, lui-même, "les consultations conduisant à la formation du gouvernement d’union nationale".
Il a ainsi abordé avec l’Alliance des démocrates patriotes pour la sortie de crise (APDS), puis la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) et la Convergence pour sauver le Mali (CSM) l’architecture de la future équipe gouvernementale.
En dehors du gouvernement d’union, le président par intérim du Mali a proposé un schéma "inclusif" de sortie de la crise institutionnelle pour faire face aux défis de la reconquête du Nord occupé par des groupes armés, avec la mise en place d’un Haut Conseil d’Etat (HCE), composé de lui-même et de deux vice-présidents chargés de l’assister dans l’accomplissement des missions de la transition, ainsi que d’un Comité national de transition (CNT) et d’une Commission nationale aux négociations (CNN) avec les mouvements armés occupant la partie septentrionale du pays.
"Le Mali ne s’effondrera pas", a rassuré le président Dioncounda Traoré.
(AIP)
kp