Konan Kouadio Siméon, en sa qualité de citoyen ivoirien mais surtout de candidat aux présidentielles de 2010, a fait une déclaration à la suite des évènements meurtriers de Duékoué. Dans son message, il appelle à plus de paix, de sécurisation du territoire et à une implication efficiente des chefs traditionnels dans le processus de réconciliation.
«Il n’est plus besoin de démonstration quelconque pour indexer votre entière responsabilité dans ce malheureux processus de destruction de notre pays. A défaut de pouvoir rétablir la situation et en attendant votre repentance attendue comme un acte fort pour la réconciliation, de grâce, faites preuves d’un peu d’humilité et de retenue, en souvenir des milliers de morts déjà enregistrés et arrêtez d’attiser les braises de la haine et de la division». Ceci est un bout de l’appel du candidat malheureux au premier tour des élections présidentielles aux politiques de tous bords. Dans son adresse, celui qui se fait appeler ‘’le neutre réconciliateur’’, constate que l’évènement de Duékoué a un caractère identique et «des similitudes inquiétantes» avec ceux de Vavoua, survenus le 19 décembre 2011 ; Sikensi le 26 décembre 2011 ; le 14 février 2012 Arrah. «Le caractère communautaire et ethnique, le caractère de vengeance et la présence des mêmes acteurs. L’on constate en effet que les affrontements ont toujours opposé deux communautés ethniques différentes, toujours à la suite d’incidents malheureux devant lesquels, l’une ou l’autre se convainc de son bon droit de se faire justice en se vengeant. Il est frappant de remarquer que partout, les évènements ont mis en présence les ‘’autochtones’’ aux ‘’allochtones’’ Malinkés, avec à chaque fois l’implication supposée ou avérée des éléments des FRCI», note-t-il. Pour lui, si on y prend garde, «cette bipolarisation des affrontements» pourrait conduire à des conflits fratricides à grande échelle. C’est pourquoi, face à la gravité des faits, Konan Kouadio Siméon pense qu’il faut une implication des chefs traditionnels dans la réconciliation nationale. ̔̔̔̔̔ ̔Le neutre réconciliateur’’ qui s’offusque de l’emploi du terme génocide, appelle « à la haute conscience et à l’esprit élevé de la responsabilité des hommes de loi», et conseille : «nos tribunaux doivent absolument refuser de se laisser guider par les intrigues politiciennes en évitant autant que possible ce terme (Ndlr, génocide) qui ne renvoie qu’à l’apocalypse et dont la seule évocation peut susciter une foule de questionnements aux conséquences imprévisibles ».
K.H
«Il n’est plus besoin de démonstration quelconque pour indexer votre entière responsabilité dans ce malheureux processus de destruction de notre pays. A défaut de pouvoir rétablir la situation et en attendant votre repentance attendue comme un acte fort pour la réconciliation, de grâce, faites preuves d’un peu d’humilité et de retenue, en souvenir des milliers de morts déjà enregistrés et arrêtez d’attiser les braises de la haine et de la division». Ceci est un bout de l’appel du candidat malheureux au premier tour des élections présidentielles aux politiques de tous bords. Dans son adresse, celui qui se fait appeler ‘’le neutre réconciliateur’’, constate que l’évènement de Duékoué a un caractère identique et «des similitudes inquiétantes» avec ceux de Vavoua, survenus le 19 décembre 2011 ; Sikensi le 26 décembre 2011 ; le 14 février 2012 Arrah. «Le caractère communautaire et ethnique, le caractère de vengeance et la présence des mêmes acteurs. L’on constate en effet que les affrontements ont toujours opposé deux communautés ethniques différentes, toujours à la suite d’incidents malheureux devant lesquels, l’une ou l’autre se convainc de son bon droit de se faire justice en se vengeant. Il est frappant de remarquer que partout, les évènements ont mis en présence les ‘’autochtones’’ aux ‘’allochtones’’ Malinkés, avec à chaque fois l’implication supposée ou avérée des éléments des FRCI», note-t-il. Pour lui, si on y prend garde, «cette bipolarisation des affrontements» pourrait conduire à des conflits fratricides à grande échelle. C’est pourquoi, face à la gravité des faits, Konan Kouadio Siméon pense qu’il faut une implication des chefs traditionnels dans la réconciliation nationale. ̔̔̔̔̔ ̔Le neutre réconciliateur’’ qui s’offusque de l’emploi du terme génocide, appelle « à la haute conscience et à l’esprit élevé de la responsabilité des hommes de loi», et conseille : «nos tribunaux doivent absolument refuser de se laisser guider par les intrigues politiciennes en évitant autant que possible ce terme (Ndlr, génocide) qui ne renvoie qu’à l’apocalypse et dont la seule évocation peut susciter une foule de questionnements aux conséquences imprévisibles ».
K.H