Des cadres de la Région du Guémon ont produit un communiqué après les évènements meurtriers du 20 juillet 2012 au camp des réfugiés de Nahibly à Duékoué. Après avoir salué la mémoire des victimes, exprimé la compassion aux différentes familles éplorées. Et souhaité un prompt rétablissement aux blessés, les cadres de la région du Guémon, par la voix de Jean Marc Taï, ont tenu à faire les recommandations suivantes pour la pacification de la Région en proie à des troubles depuis de nombreuses années. Pour Jean Marc Taï, c’est l’occasion d’appeler les populations au calme et à faire confiance au Gouvernement, tout en réaffirmant le soutien indéfectible aux autorités administratives et militaires dans leur souci de recherche de la cohésion et de la protection des populations, en particulier au préfet de la Région, Benjamin Effoly et toute l’administration préfectorale en les encourageant dans leur recherche permanente du dialogue social. D’autre part, les cadres demandent à l’Etat de tout mettre en œuvre pour réhabiliter les maisons des déplacés pour leur retour effectif dans les villages. Jean Marc Taï demande en outre aux cadres du FPI de tourner le dos à la chienlit et à la ruse politique et d’œuvrer pour le développement de la région. Aussi les cadres de Duékoué demandent-ils au Gouvernement d’auditionner Laurent Akoun, secrétaire général intérimaire du FPI, qui a tenu dans la presse des propos séditieux de nature à saper la cohésion sociale et les efforts du Gouvernement allant dans ce sens. Dans la mesure où Laurent Akoun, annonce des évènements plus graves, cherchant à semer la panique au sein des populations. Enfin, les cadres de la région demandent également l’audition de Bah Tahé François, ‘’autoproclamé’’ chef suprême de Duékoué, par rapport aux informations graves et non fondées sur les évènements du 20 juillet parues dans la presse. C’est l’occasion de souligner que tous les coupables avérés et autres fauteurs de troubles seront démasqués, identifiés et présentés aux juridictions compétentes. Ils ont enfin, condamné toute forme de violence.
FO
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