Le Coordonnateur national de la Coalition de la société civile pour la paix et le développement démocratique (Cosopci) Traoré Wodjofini , a interpellé le vendredi 3 août 2012 le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur Hamed Bakayoko sur les conséquences de l’implication des forces parallèles, notamment les dozos dans les opérations de sécurité. Et réclamé le retrait desdites forces afin d’éviter des heurts similaires à ceux de Duékoué et Sinfra.
Face à la presse hier au siège de l’organisation aux 2Plateaux-Mobil, Traoré Wodjofini a dénoncé l’impunité dont bénéficie, selon lui, les dozos, impliqués dans la survenance des conflits à l’Ouest et à Sinfra. «L’impunité d’aujourd’hui étant le crime de demain, nous ne sommes pas surpris que les dérapages non sanctionnés des dozos aient débouché sur des violences, notamment à Sinfra et à l’Ouest où il y a eu des pertes en vie humaine. Quand la barbarie n’est pas sanctionnée, l’on ouvre le lit à de nouvelles violations des droits de l’Homme. Plusieurs cas de violence survenus dans notre pays ont mis en cause les dozos. Pis, les tueries à l’Ouest et les occupations illégales de forêts classées sont l’œuvre de dix seigneurs de guerre chapeautés par Amadé Ourémi et appuyés par des dozos», a-t-il dénoncé. Aussi, a-t-il appelé le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, et le chef d’Etat-major le Général Soumaïla Bakayoko à prendre leurs responsabilités. « Les dozos n’ont pas le droit de jouer le rôle de police. C’est plutôt une entorse au rôle régalien de l’Etat. Il faut que l’Etat de droit prenne le dessus sur la barbarie et les atermoiements en retirant les dozos des opérations de sécurité. Il faut laisser les dozos en marge de la sécurisation et laisser la charge aux policiers, gendarmes et FRCI pour libérer les forêts de l’Ouest illégalement occupées par Amadé Ourémi et neuf autres seigneurs de guerre. Ce sont ces forces qui doivent arrêter Amadé Ourémi et le mettre à la disposition de la CPI qui a délivré contre lui un mandat d’arrêt », a-t-il révélé. Au titre de la prévention des conflits fonciers, il a recommandé la « mise en place d’un programme national de vulgarisation de la loi foncière et d’accompagnement des comités villageois de gestion foncière rurale avec l’appui de la société civile ». Au titre de la décision des présidents d’université de revoir à la hausse des coûts d’inscription à l’université, la Cosopci, par la voix de Traoré Wodjofini, s’est réjouie du gel de ladite décision par le Président Alassane Ouattara. Et a recommandé « le consensus autour des décisions en milieu scolaire et universitaire pour éviter à l’avenir des choix inopportuns et impopulaires ». Au titre du point d’achèvement de l’initiative PPTE, la Cosopci a appellé à « une redistribution juste et équitable des retombées et l’octroi des fonds aux organisations de la société civile » pour ses activités de promotion des droits de l’Homme et du citoyen.
M.T.T
Face à la presse hier au siège de l’organisation aux 2Plateaux-Mobil, Traoré Wodjofini a dénoncé l’impunité dont bénéficie, selon lui, les dozos, impliqués dans la survenance des conflits à l’Ouest et à Sinfra. «L’impunité d’aujourd’hui étant le crime de demain, nous ne sommes pas surpris que les dérapages non sanctionnés des dozos aient débouché sur des violences, notamment à Sinfra et à l’Ouest où il y a eu des pertes en vie humaine. Quand la barbarie n’est pas sanctionnée, l’on ouvre le lit à de nouvelles violations des droits de l’Homme. Plusieurs cas de violence survenus dans notre pays ont mis en cause les dozos. Pis, les tueries à l’Ouest et les occupations illégales de forêts classées sont l’œuvre de dix seigneurs de guerre chapeautés par Amadé Ourémi et appuyés par des dozos», a-t-il dénoncé. Aussi, a-t-il appelé le ministre d’Etat, Hamed Bakayoko, et le chef d’Etat-major le Général Soumaïla Bakayoko à prendre leurs responsabilités. « Les dozos n’ont pas le droit de jouer le rôle de police. C’est plutôt une entorse au rôle régalien de l’Etat. Il faut que l’Etat de droit prenne le dessus sur la barbarie et les atermoiements en retirant les dozos des opérations de sécurité. Il faut laisser les dozos en marge de la sécurisation et laisser la charge aux policiers, gendarmes et FRCI pour libérer les forêts de l’Ouest illégalement occupées par Amadé Ourémi et neuf autres seigneurs de guerre. Ce sont ces forces qui doivent arrêter Amadé Ourémi et le mettre à la disposition de la CPI qui a délivré contre lui un mandat d’arrêt », a-t-il révélé. Au titre de la prévention des conflits fonciers, il a recommandé la « mise en place d’un programme national de vulgarisation de la loi foncière et d’accompagnement des comités villageois de gestion foncière rurale avec l’appui de la société civile ». Au titre de la décision des présidents d’université de revoir à la hausse des coûts d’inscription à l’université, la Cosopci, par la voix de Traoré Wodjofini, s’est réjouie du gel de ladite décision par le Président Alassane Ouattara. Et a recommandé « le consensus autour des décisions en milieu scolaire et universitaire pour éviter à l’avenir des choix inopportuns et impopulaires ». Au titre du point d’achèvement de l’initiative PPTE, la Cosopci a appellé à « une redistribution juste et équitable des retombées et l’octroi des fonds aux organisations de la société civile » pour ses activités de promotion des droits de l’Homme et du citoyen.
M.T.T