Le Parlement Africain qui est un rassemblement d’organisations nationales de la société civile africaine et d’organisations non-gouvernementales, a tenu au Plateau sa 11è conférence internationale et la première en Côte d’Ivoire. Les thèmes abordés ont été la situation en RDC, en Côte d’Ivoire et au Mali, de même que le prochain sommet de la Francophonie. Le président du Parlement Africain, Kessé Jean Claude souhaite que le sommet de la Francophonie prévu en RDC s’y tienne. «Que les chefs d’Etat se rendent en RDC pour se rendre compte et dénoncer les violations graves. Si nous n’y allons pas, nous abandonnerons la RDC, qui a beaucoup donné à la francophonie. Le Congo, de par sa superficie, est important pour la Francophonie», a-t-il motivé. Aussi le parlement africain ne doute-il pas de la participation au sommet en RDC du président français, François Hollande. «Ce n’est pas un sommet France – Afrique. Ce sont les pays qui ont en commun la langue française qui s’y rendront. Que François Hollande aille ou pas en RDC, le sommet se tiendra. Nous sommes certains qu’il sera à Kinshasa», a-t-il rassuré. Pour Kessé Jean Claude, la Francophonie permettra aux autorités de la RDC de mieux communiquer. Parce que dit-il, il faut trouver une solution durable à la crise actuelle en RDC. «Des pays voisins à la RDC qui sont cités dans la crise seront au sommet», se félicite-t-il. Sur la crise qui a lieu dans la province du Kivu, le Parlement africain a appelé à un cessez-le-feu, au rétablissement de l’autorité de l’Etat et à la levée de l’embargo. Au gouvernement de la RDC, le Parlement africain demande d’autoriser l’envoi de sa mission d’information et d’enquête au sud du Kivu afin de s’imprégner de la réalité sur place. Une demande semblable a été faite pour le cas de la ville de Duékoué et le camp de Nahibly en Côte d’Ivoire. «Nous appelons le gouvernement à envoyer une mission d’enquête parlementaire», a souhaité Kessé Jean Claude.
Koné Saydoo
Koné Saydoo