A la suite de l’attaque du camp des réfugiés de Nahibly le vendredi 20 juillet 2012, l’ASCEC (Association de la Société Civile pour l’Eveil des Consciences) a produit le vendredi 3 août 2012, une déclaration dont nous avons reçu copie. Selon le président de l’ASCEC, Stanislas Théby, le constat de ces faits gravissimes s’apparente purement et simplement à un conflit interethnique qui a opposé les Guéré (autochtones) aux Malinké (Allogènes). De cette analyse, l’ASCEC en tire la position suivante: «l’ASCEC condamne avec véhémence ces tueries et ces actes de barbarie qui sont contraires à la dynamique de réconciliation et de paix engagée par le président de la République SEM Alassane Ouattara». En outre, l’ASCEC prohibe les écrits de certains journaux et la réaction de certains hommes politiques qui sont de nature à envenimer la situation. Elle déplore le fait que la situation dramatique de Duékoué fasse l’objet de récupération politique. Stanislas Théby appelle les protagonistes au calme et à la retenue et les invite à ignorer le chant des hommes politiques qui veulent les utiliser pour assouvir leur dessein. Il appelle à la conscience des commanditaires et des auteurs des deux camps antagonistes que les hommes passent, mais le pays doit demeurer. Soutient le président de la République qui a décidé de punir les auteurs de ces tueries de quelque bord qu’ils soient. Encourage enfin, le Gouvernement qui a décidé de renforcer la sécurité dans la zone de Duékoué et partant, dans la zone sensible de l’Ouest et pris des mesures urgentes pour régler définitivement la question des terres et des propriétés occupées illégalement, source de tension».
A Dedi
A Dedi