La célébration du 52ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire a été commémorée le mardi 7 août 2012 à travers la traditionnelle prise d’Armes sur l’esplanade du Palais de la République en présence du président de la République, chef suprême des Armées.
C’est en 1975 sous l’impulsion du père fondateur de la Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny que la prise d’Armes à l’occasion du jour de l’indépendance a été instituée. 37 ans plus tard, le président Ouattara a respecté à la tradition en recevant les honneurs de tous les corps d’armées ce jour de l’indépendance. Un défilé militaire modeste mais qui par son dynamisme, sa vigueur et son intérêt symbolique a ravi, les milliers de témoins. Les différentes forces militaires et paramilitaires que sont la Gendarmerie nationale, l’Armée de terre, l’Armée de l’Air, la Marine nationale, la Police, les Douanes et les Eaux et Forêts par leur défilé ont voulu rendre hommage et les honneurs au président Alassane Ouattara et montrer à l’ensemble de la nation, entre autres, leur détermination à défendre l’intégrité du territoire et mettre en exergue leur volonté inébranlable à lutter pour la sauvegarde de la patrie. Le défilé militaire, en pareille circonstance, se veut le reflet de la discipline et de la vigueur de l’Armée, mais aussi la matérialisation des liens qui unissent les militaires aux civils. Le public qui a fortement applaudi le défilé voulait montrer aussi, son aspiration profonde pour une Armée près des populations. Cette prise d’Armes a connu quelques moments forts comme les 21 coups de canon pour saluer le Chef de l’Etat et le tour d’honneur du drapeau national. Un drapeau, qui par sa présence, rappelle les sacrifices du passé. Sacrifice qui trouve son sens dans le travail, le labeur et le respect du devoir des anciens, souvent jusqu’à donner de leur vie. Un drapeau qui illustre le présent en indiquant que la nation ivoirienne par sa mosaïque a besoin de la nécessaire unité afin d’atteindre les objectifs d’un développement harmonieux. Pour finir enfin, un drapeau qui jette les bases du futur en appelant à la préservation des acquis, et en invitant au travail pour construire des lendemains meilleurs aux futures générations. Autre temps fort a été le défilé de la Compagnie territoriale de Korhogo (CTK) avec à sa tête Fofié Kouakou son commandant. Le ‘’barbu’’ comme on l’appelle est venu participé à cet idéal d’une armée citoyenne, c`est-à-dire, une armée unie à son peuple et dont l’existence même se trouve en ses citoyens avec lesquels, ils se nourrissent mutuellement. L’Armée œuvrant pour la défense des biens et des personnes et puisant l’expertise nécessaire dans le vivier intarissable des citoyens. Cette armée citoyenne passera par une confiance qui repose sur un triptyque : force-honneur-droits de l’homme.
Une première pour les Forces Spéciales
Aussi inattendu qu’apprécié, le défilé pour la première fois des Forces Spéciales (FS) ivoiriennes a été un des grands moments de cette prise d’Armes. Créées en tout 2011, les forces spéciales ivoiriennes sont commandées par le lieutenant-colonel Lassiné Fofana. Elles étaient conduites ce mardi 7 août 2012 par le commandant X-Ray. Vous remarquerez que le nom a été volontairement caché, car il s’agit là, d’une exigence pour faire partie de ce milieu. Ces soldats d’élite, la crème de la crème à l’image de leurs homologues occidentaux baignent dans un secret entretenu. C’est pourquoi, lors de leur passage, les visages de chaque soldat étaient recouverts d’une peinture guerrière afin de masquer leur identité puisque le panel de leurs missions est extrêmement large (reconnaissance de terrain, exfiltration, infiltration, élimination, destruction d’ouvrage, libération d’otages, protection de personnalités…) et en aucun cas, leur identité ne doit être publiquement révélée sauf pour celui qui commande les forces. Capables d’évoluer dans les trois dimensions (Terre, Air, Mer), la professionnalisation de cette force est une avancée notable pour l’Etat ivoirien qui a pris conscience de certaines réalités (guerre asymétrique, terrorisme, cyber-attaque, etc.). Lors de cette prise d’Armes, le président de la République est resté débout le temps qu’a duré le défilé militaire (environ 15 mn). Cela a une signification symbolique. Le président montre ainsi, qu’au nom de la nation, il est le Chef des Armées, mais aussi qu’il est honoré par les sacrifices consentis par tous les corps pour l’intégrité du territoire et la sauvegarde des biens et des vies. Après le défilé militaire, la partie civile a concerné en la distinction de personnalités par Mme Henriette Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre national.
Olivier Guédé
C’est en 1975 sous l’impulsion du père fondateur de la Côte d’Ivoire Félix Houphouët-Boigny que la prise d’Armes à l’occasion du jour de l’indépendance a été instituée. 37 ans plus tard, le président Ouattara a respecté à la tradition en recevant les honneurs de tous les corps d’armées ce jour de l’indépendance. Un défilé militaire modeste mais qui par son dynamisme, sa vigueur et son intérêt symbolique a ravi, les milliers de témoins. Les différentes forces militaires et paramilitaires que sont la Gendarmerie nationale, l’Armée de terre, l’Armée de l’Air, la Marine nationale, la Police, les Douanes et les Eaux et Forêts par leur défilé ont voulu rendre hommage et les honneurs au président Alassane Ouattara et montrer à l’ensemble de la nation, entre autres, leur détermination à défendre l’intégrité du territoire et mettre en exergue leur volonté inébranlable à lutter pour la sauvegarde de la patrie. Le défilé militaire, en pareille circonstance, se veut le reflet de la discipline et de la vigueur de l’Armée, mais aussi la matérialisation des liens qui unissent les militaires aux civils. Le public qui a fortement applaudi le défilé voulait montrer aussi, son aspiration profonde pour une Armée près des populations. Cette prise d’Armes a connu quelques moments forts comme les 21 coups de canon pour saluer le Chef de l’Etat et le tour d’honneur du drapeau national. Un drapeau, qui par sa présence, rappelle les sacrifices du passé. Sacrifice qui trouve son sens dans le travail, le labeur et le respect du devoir des anciens, souvent jusqu’à donner de leur vie. Un drapeau qui illustre le présent en indiquant que la nation ivoirienne par sa mosaïque a besoin de la nécessaire unité afin d’atteindre les objectifs d’un développement harmonieux. Pour finir enfin, un drapeau qui jette les bases du futur en appelant à la préservation des acquis, et en invitant au travail pour construire des lendemains meilleurs aux futures générations. Autre temps fort a été le défilé de la Compagnie territoriale de Korhogo (CTK) avec à sa tête Fofié Kouakou son commandant. Le ‘’barbu’’ comme on l’appelle est venu participé à cet idéal d’une armée citoyenne, c`est-à-dire, une armée unie à son peuple et dont l’existence même se trouve en ses citoyens avec lesquels, ils se nourrissent mutuellement. L’Armée œuvrant pour la défense des biens et des personnes et puisant l’expertise nécessaire dans le vivier intarissable des citoyens. Cette armée citoyenne passera par une confiance qui repose sur un triptyque : force-honneur-droits de l’homme.
Une première pour les Forces Spéciales
Aussi inattendu qu’apprécié, le défilé pour la première fois des Forces Spéciales (FS) ivoiriennes a été un des grands moments de cette prise d’Armes. Créées en tout 2011, les forces spéciales ivoiriennes sont commandées par le lieutenant-colonel Lassiné Fofana. Elles étaient conduites ce mardi 7 août 2012 par le commandant X-Ray. Vous remarquerez que le nom a été volontairement caché, car il s’agit là, d’une exigence pour faire partie de ce milieu. Ces soldats d’élite, la crème de la crème à l’image de leurs homologues occidentaux baignent dans un secret entretenu. C’est pourquoi, lors de leur passage, les visages de chaque soldat étaient recouverts d’une peinture guerrière afin de masquer leur identité puisque le panel de leurs missions est extrêmement large (reconnaissance de terrain, exfiltration, infiltration, élimination, destruction d’ouvrage, libération d’otages, protection de personnalités…) et en aucun cas, leur identité ne doit être publiquement révélée sauf pour celui qui commande les forces. Capables d’évoluer dans les trois dimensions (Terre, Air, Mer), la professionnalisation de cette force est une avancée notable pour l’Etat ivoirien qui a pris conscience de certaines réalités (guerre asymétrique, terrorisme, cyber-attaque, etc.). Lors de cette prise d’Armes, le président de la République est resté débout le temps qu’a duré le défilé militaire (environ 15 mn). Cela a une signification symbolique. Le président montre ainsi, qu’au nom de la nation, il est le Chef des Armées, mais aussi qu’il est honoré par les sacrifices consentis par tous les corps pour l’intégrité du territoire et la sauvegarde des biens et des vies. Après le défilé militaire, la partie civile a concerné en la distinction de personnalités par Mme Henriette Diabaté, Grande Chancelière de l’Ordre national.
Olivier Guédé
