Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Madame la Présidente de la Commission Nationale d’Enquêtes,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Membres de la commission Nationale d’enquêtes,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Vous imaginez la peine que je ressens en écoutant le résumé du rapport de la Commission Nationale d’Enquête sur les atteintes aux Droits de l’Homme et au Droit Humanitaire survenues après l’élection présidentielle des 31 octobre et 28 novembre 2010. Ce moment est important pour les Ivoiriens, pour ceux qui vivent en Côte d’Ivoire et pour la Communauté internationale car ce rapport était très attendu.
Je voudrais donc féliciter les différentes présidentes de la Commission Nationale d’Enquête pour leur détermination dans l'accomplissement de la délicate mission qui leur a été confiée.
J’associe à cet hommage Mesdames et Messieurs les commissaires, dont l’engagement et le discernement ont contribué largement à la production de ce rapport.
Je voudrais aussi exprimer la gratitude de la Nation à toutes les personnes qui ont fourni de la matière nécessaire à la production de ce document.
Il s’agit notamment des nombreuses victimes qui n’ont pas hésité à témoigner librement et sans peur devant la Commission, des témoins qui ont apporté leur éclairage ainsi que toutes les personnes physiques et morales qui ont livré leurs témoignages ou déposé des contributions et des documents.
Je remercie enfin tous les partenaires au développement ainsi que les représentations diplomatiques dont l’appui moral a été d’une importance capitale dans la réussite de la mission confiée à la Commission Nationale d’Enquête.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire a connu ces dix dernières années une crise militaro-politique. Cette crise a été longue et éprouvante. L’espoir des ivoiriens était de retrouver la paix, la liberté et la démocratie par des élections libres, transparentes et crédibles.
Malheureusement, les élections d’octobre et de novembre 2010, qui se sont bien déroulées dans l’ensemble, avec un taux de participation historique, ont débouché sur une crise sans précédent, marquée par des violations graves et massives des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire.
Afin que la lumière soit faite sur ces évènements douloureux, nous avons mis en place une Commission d’Enquête Nationale avec pour mission de mener, sur toute l'étendue du territoire national, des enquêtes non judiciaires relatives aux atteintes aux Droits de l'Homme et au Droit Humanitaire au cours de cette période.
En agissant ainsi, nous voulions, au-delà de la recherche de la vérité, mettre fin à l’impunité qui a caractérisé notre pays depuis des années et favoriser ainsi la réconciliation nationale.
Il ressort de l’analyse des données recueillies au cours de l’enquête de la commission, que sur 15 875 personnes auditionnées, 13344 ont été recensées comme victimes.
De plus, des informations utiles ont été recueillies sur l’identité de certains auteurs présumés de ces horreurs. .
Mesdames et Messieurs les commissaires,
Vous avez, à l’issue de vos recherches, fait des recommandations qui contribueront sans aucun doute à l’instauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, je voudrais, vous dire ma satisfaction pour l’important travail qui a été effectué, et ceci, dans les délais qui vous ont été impartis. Comme indiqué par Madame la Présidente de la Commission, votre rapport était prêt depuis le 18 juillet. Cependant, en raison des visites officielles que j’effectuais à l’extérieur, vous n’avez pas été en mesure de me le remettre à ce moment-là. Je suis heureux que ce soit chose faite aujourd’hui.
A mon tour, je remets ce rapport à Monsieur le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice afin qu’il l’examine avec le plus grand intérêt, en vue de prendre les mesures qui s’imposent. Conformément à nos engagements, ce rapport sera rendu public, afin que tous les Ivoiriens et tous ceux qui le souhaitent puissent en prendre connaissance.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
J’ai la ferme conviction que le processus enclenché atteindra l'objectif d'apaisement des cœurs et de réconciliation que nous nous sommes fixés s'il s'accompagne de réformes qui renforceront les garanties de non-répétition d’actes qui portent atteinte à la dignité humaine.
Je voudrais pour terminer réitérer notre ferme volonté de lutter contre l’impunité et réaffirmer que toutes les personnes qui ont posé des actes répréhensibles, pendant la crise postélectorale, répondront de leurs actes devant la justice.
C’est à ce prix que la Côte d’Ivoire pourra tourner définitivement la page de cette crise et retrouver une paix durable et définitive.
Je vous remercie.
Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Madame et Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Madame la Présidente de la Commission Nationale d’Enquêtes,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Membres de la commission Nationale d’enquêtes,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Vous imaginez la peine que je ressens en écoutant le résumé du rapport de la Commission Nationale d’Enquête sur les atteintes aux Droits de l’Homme et au Droit Humanitaire survenues après l’élection présidentielle des 31 octobre et 28 novembre 2010. Ce moment est important pour les Ivoiriens, pour ceux qui vivent en Côte d’Ivoire et pour la Communauté internationale car ce rapport était très attendu.
Je voudrais donc féliciter les différentes présidentes de la Commission Nationale d’Enquête pour leur détermination dans l'accomplissement de la délicate mission qui leur a été confiée.
J’associe à cet hommage Mesdames et Messieurs les commissaires, dont l’engagement et le discernement ont contribué largement à la production de ce rapport.
Je voudrais aussi exprimer la gratitude de la Nation à toutes les personnes qui ont fourni de la matière nécessaire à la production de ce document.
Il s’agit notamment des nombreuses victimes qui n’ont pas hésité à témoigner librement et sans peur devant la Commission, des témoins qui ont apporté leur éclairage ainsi que toutes les personnes physiques et morales qui ont livré leurs témoignages ou déposé des contributions et des documents.
Je remercie enfin tous les partenaires au développement ainsi que les représentations diplomatiques dont l’appui moral a été d’une importance capitale dans la réussite de la mission confiée à la Commission Nationale d’Enquête.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
La Côte d’Ivoire a connu ces dix dernières années une crise militaro-politique. Cette crise a été longue et éprouvante. L’espoir des ivoiriens était de retrouver la paix, la liberté et la démocratie par des élections libres, transparentes et crédibles.
Malheureusement, les élections d’octobre et de novembre 2010, qui se sont bien déroulées dans l’ensemble, avec un taux de participation historique, ont débouché sur une crise sans précédent, marquée par des violations graves et massives des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire.
Afin que la lumière soit faite sur ces évènements douloureux, nous avons mis en place une Commission d’Enquête Nationale avec pour mission de mener, sur toute l'étendue du territoire national, des enquêtes non judiciaires relatives aux atteintes aux Droits de l'Homme et au Droit Humanitaire au cours de cette période.
En agissant ainsi, nous voulions, au-delà de la recherche de la vérité, mettre fin à l’impunité qui a caractérisé notre pays depuis des années et favoriser ainsi la réconciliation nationale.
Il ressort de l’analyse des données recueillies au cours de l’enquête de la commission, que sur 15 875 personnes auditionnées, 13344 ont été recensées comme victimes.
De plus, des informations utiles ont été recueillies sur l’identité de certains auteurs présumés de ces horreurs. .
Mesdames et Messieurs les commissaires,
Vous avez, à l’issue de vos recherches, fait des recommandations qui contribueront sans aucun doute à l’instauration d’une paix durable en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, je voudrais, vous dire ma satisfaction pour l’important travail qui a été effectué, et ceci, dans les délais qui vous ont été impartis. Comme indiqué par Madame la Présidente de la Commission, votre rapport était prêt depuis le 18 juillet. Cependant, en raison des visites officielles que j’effectuais à l’extérieur, vous n’avez pas été en mesure de me le remettre à ce moment-là. Je suis heureux que ce soit chose faite aujourd’hui.
A mon tour, je remets ce rapport à Monsieur le Premier Ministre, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice afin qu’il l’examine avec le plus grand intérêt, en vue de prendre les mesures qui s’imposent. Conformément à nos engagements, ce rapport sera rendu public, afin que tous les Ivoiriens et tous ceux qui le souhaitent puissent en prendre connaissance.
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
J’ai la ferme conviction que le processus enclenché atteindra l'objectif d'apaisement des cœurs et de réconciliation que nous nous sommes fixés s'il s'accompagne de réformes qui renforceront les garanties de non-répétition d’actes qui portent atteinte à la dignité humaine.
Je voudrais pour terminer réitérer notre ferme volonté de lutter contre l’impunité et réaffirmer que toutes les personnes qui ont posé des actes répréhensibles, pendant la crise postélectorale, répondront de leurs actes devant la justice.
C’est à ce prix que la Côte d’Ivoire pourra tourner définitivement la page de cette crise et retrouver une paix durable et définitive.
Je vous remercie.