Abidjan, 09 août (AIP)-Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a réitéré, mercredi, à Abidjan, sa volonté de lutter contre l’impunité dans son pays.
"Je voudrais réitérer notre ferme volonté de lutter contre l’impunité", a déclaré le président Ouattara en recevant au palais de la présidence le rapport de la Commission nationale d’enquête (CNE) sur la crise postélectorale.
Présidée par la magistrate Paulette Badjo, la Commission nationale d’enquête a été créée le 20 juillet 2011, en vue de "mener des enquêtes sur les graves violations des droits de l’homme et les atteintes aux droits humanitaires perpétrés du 31 octobre 2010 au 15 mai 2011", période dite postélectorale, rappelle-t-on.
A cette fin, selon le rapport de la CNE, de nombreux cas d’atteinte aux droits de l’homme et au droit humanitaire (viols, attaques et agressions ciblées, appels aux meurtres, attaques d’édifices religieux, etc.) ont été perpétrés.
C’est pourquoi, le président Ouattara a réaffirmé que "toutes les personnes qui ont posé des actes répréhensibles, pendant la crise postélectorale, répondront de leurs actes devant la justice", estimant que c’est à ce prix que la Côte d’Ivoire pourra tourner définitivement la page de cette crise et retrouver une paix durable et définitive.
Le Chef de l’Etat a donc félicité les membres de la Commission nationale d’enquête sur les évènements de la crise postélectorale "pour l’important travail qui a été effectué, et ceci, dans les délais qui vous ont été impartis".
Il a donc remis ce document au chef du gouvernement, par ailleurs ministre de la Justice, aux fins d’un examen "avec le plus grand intérêt", en vue de prendre les mesures qui s’imposent.
Il a exprimé sa conviction que le processus enclenché atteindra l'objectif d'apaisement des cœurs et de réconciliation fixé, à condition cet objectif "s'accompagne de réformes qui renforceront les garanties de non-répétition d’actes qui portent atteinte à la dignité humaine", a-t-il ajouté.
(AIP)
kp
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"Je voudrais réitérer notre ferme volonté de lutter contre l’impunité", a déclaré le président Ouattara en recevant au palais de la présidence le rapport de la Commission nationale d’enquête (CNE) sur la crise postélectorale.
Présidée par la magistrate Paulette Badjo, la Commission nationale d’enquête a été créée le 20 juillet 2011, en vue de "mener des enquêtes sur les graves violations des droits de l’homme et les atteintes aux droits humanitaires perpétrés du 31 octobre 2010 au 15 mai 2011", période dite postélectorale, rappelle-t-on.
A cette fin, selon le rapport de la CNE, de nombreux cas d’atteinte aux droits de l’homme et au droit humanitaire (viols, attaques et agressions ciblées, appels aux meurtres, attaques d’édifices religieux, etc.) ont été perpétrés.
C’est pourquoi, le président Ouattara a réaffirmé que "toutes les personnes qui ont posé des actes répréhensibles, pendant la crise postélectorale, répondront de leurs actes devant la justice", estimant que c’est à ce prix que la Côte d’Ivoire pourra tourner définitivement la page de cette crise et retrouver une paix durable et définitive.
Le Chef de l’Etat a donc félicité les membres de la Commission nationale d’enquête sur les évènements de la crise postélectorale "pour l’important travail qui a été effectué, et ceci, dans les délais qui vous ont été impartis".
Il a donc remis ce document au chef du gouvernement, par ailleurs ministre de la Justice, aux fins d’un examen "avec le plus grand intérêt", en vue de prendre les mesures qui s’imposent.
Il a exprimé sa conviction que le processus enclenché atteindra l'objectif d'apaisement des cœurs et de réconciliation fixé, à condition cet objectif "s'accompagne de réformes qui renforceront les garanties de non-répétition d’actes qui portent atteinte à la dignité humaine", a-t-il ajouté.
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