Avant la fin de son mandat en 2015, Alassane Ouattara ne verra certainement pas Donald Kaberuka et son équipe déposer à nouveau leurs valises en Côte d’Ivoire. La Banque africaine de développement (Bad) ne retrouvera pas son siège d’Abidjan comme le laissaient entendre depuis quelque temps les nouvelles autorités ivoiriennes. C’est cette information importante que le premier vice-président chargé des Opérations du Groupe de la Banque africaine de développement est venu porter, jeudi dernier, au chef du gouvernement ivoirien. Emmanuel E. Mbi n’a pas mâché les mots pour annoncer à son hôte, le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio, que l’institution financière panafricaine ne reviendra pas, avant 3 ans, au bord de la Lagune Ebrié.
Pourtant, les bonnes intentions des autorités d’Abidjan qui s’étaient lancées dans une véritable campagne de séduction, n’auront donc pas suffi pour influencer les conseils des gouverneurs et des actionnaires de la Banque. Réhabilitation de l’ancien siège, réquisition de l’immeuble CCIA pour servir de siège provisoire à la Bad, un terrain d’une superficie de plus de 10 hectares a même été trouvé. Sans compter les multiples missions de bons offices pour appâter les dirigeants de la Banque. Mais les dirigeants du Groupe de la Banque africaine de développement n’ont pas semblé rassurés par les nouveaux indicateurs que l’équipe de Ouattara avait déclaré satisfaisants lors des 47èmes assemblées annuelles du groupe à Arusha, en mai dernier, au niveau de la réconciliation, de la consolidation de la paix et de la reconstruction nationale. Avec l’insécurité de plus en plus grandissante dans le pays.
Robert Krassault
Pourtant, les bonnes intentions des autorités d’Abidjan qui s’étaient lancées dans une véritable campagne de séduction, n’auront donc pas suffi pour influencer les conseils des gouverneurs et des actionnaires de la Banque. Réhabilitation de l’ancien siège, réquisition de l’immeuble CCIA pour servir de siège provisoire à la Bad, un terrain d’une superficie de plus de 10 hectares a même été trouvé. Sans compter les multiples missions de bons offices pour appâter les dirigeants de la Banque. Mais les dirigeants du Groupe de la Banque africaine de développement n’ont pas semblé rassurés par les nouveaux indicateurs que l’équipe de Ouattara avait déclaré satisfaisants lors des 47èmes assemblées annuelles du groupe à Arusha, en mai dernier, au niveau de la réconciliation, de la consolidation de la paix et de la reconstruction nationale. Avec l’insécurité de plus en plus grandissante dans le pays.
Robert Krassault