Le Rassemblement pour la Paix, le Progrès et le Partage (RPP) bat le rappel de ses troupes. Les présidents et les secrétaires généraux des coordinations ont organisé le samedi 11 août 2012, au siège de leur parti, une journée de réflexion pour remobiliser les militants.
«La politique de mobilisation et de redynamisation des bases RPP après la crise post-électorale». Tel était le thème de la rencontre des responsables du Rassemblement pour la Paix, le Partage et le Progrès (RPP) qui ont ravivé la flamme militante, après une période de flottement due à la crise post-électorale. Selon Kané Soumaïla, président de la conférence des présidents et secrétaires généraux des coordinations, il s’agissait de renforcer les capacités des responsables des commissions et les militants; échanger avec les participants sur les orientations de la conférence, élaborer des recommandations pour une mise en application effective des conclusions et déterminer les prochaines étapes. Le président Kané qui ne veut pas une mort prématurée de son parti a demandé au leader du RPP, Laurent Dona Fologo, de procéder à une réorganisation de sa formation politique. ‘’ Nous voulons remettre le RPP sur les rails après la crise post-électorale. Nous allons secouer l’arbre RPP pour en faire tomber les feuilles mortes. Ne tuons pas l’arbre que le président Fologo a planté. Nous demandons au président Fologo de procéder à un réaménagement du RPP afin de remplacer les démissionnaires qui ont des calculatrices en main. N’ayez aucune honte d’avoir voté Laurent Gbagbo, bien au contraire, vous devez en être fiers, car personne n’a pensé qu’il pourrait être là où il est aujourd’hui.’’, a lancé Kané Soumaïla pour qui il n’y aura pas de paix véritable en Côte d’Ivoire tant que des Ivoiriens seront en prison et d’autres en exil. Comme solution à la crise ivoirienne, le président des conférences des présidents et secrétaires généraux des coordinations du RPP propose ‘’une concertation nationale’’ pour conjurer le mauvais sort. Après quoi, les participants ont exposé en plénière sur les travaux dans huit commissions : mobilisation ; communication ; culture, affaires sociales et sport ; finance ; relations extérieures ; sécurité et droits de l’homme ; formation ; administration et organisation.
Fologo n’a jamais quitté le RPP pour le PDCI-RDA
Le secrétaire général par intérim du RPP, le professeur Ganin Bertin qui a exposé sur ‘’la politique de mobilisation et de redynamisation des bases RPP après la crise post-électorale’’, a mis fin aux rumeurs sur le départ de Laurent Dona Fologo au PDCI-RDA. Selon le conférencier, le père du sursaut national est connu pour être un homme de parole qui a toujours été fidèle à ses engagements politiques. ‘’Des journaux avaient écrit que le président Fologo est retourné au PDCI-RDA. Ce n’est pas vrai. Le président Fologo ne peut pas nous engager dans une cause et ensuite aller ailleurs. Ce n’est pas le propre de Laurent Dona Fologo. Si c’est cela la raison de la démobilisation de certains militants, alors qu’ils reviennent à la maison. En politique, il y a ceux qui entrent comme s’ils faisaient un investissement à court terme. Quand on veut faire la politique, il faut s’armer de patience’’, a rappelé Ganin Bertin.
Dosso Villard
«La politique de mobilisation et de redynamisation des bases RPP après la crise post-électorale». Tel était le thème de la rencontre des responsables du Rassemblement pour la Paix, le Partage et le Progrès (RPP) qui ont ravivé la flamme militante, après une période de flottement due à la crise post-électorale. Selon Kané Soumaïla, président de la conférence des présidents et secrétaires généraux des coordinations, il s’agissait de renforcer les capacités des responsables des commissions et les militants; échanger avec les participants sur les orientations de la conférence, élaborer des recommandations pour une mise en application effective des conclusions et déterminer les prochaines étapes. Le président Kané qui ne veut pas une mort prématurée de son parti a demandé au leader du RPP, Laurent Dona Fologo, de procéder à une réorganisation de sa formation politique. ‘’ Nous voulons remettre le RPP sur les rails après la crise post-électorale. Nous allons secouer l’arbre RPP pour en faire tomber les feuilles mortes. Ne tuons pas l’arbre que le président Fologo a planté. Nous demandons au président Fologo de procéder à un réaménagement du RPP afin de remplacer les démissionnaires qui ont des calculatrices en main. N’ayez aucune honte d’avoir voté Laurent Gbagbo, bien au contraire, vous devez en être fiers, car personne n’a pensé qu’il pourrait être là où il est aujourd’hui.’’, a lancé Kané Soumaïla pour qui il n’y aura pas de paix véritable en Côte d’Ivoire tant que des Ivoiriens seront en prison et d’autres en exil. Comme solution à la crise ivoirienne, le président des conférences des présidents et secrétaires généraux des coordinations du RPP propose ‘’une concertation nationale’’ pour conjurer le mauvais sort. Après quoi, les participants ont exposé en plénière sur les travaux dans huit commissions : mobilisation ; communication ; culture, affaires sociales et sport ; finance ; relations extérieures ; sécurité et droits de l’homme ; formation ; administration et organisation.
Fologo n’a jamais quitté le RPP pour le PDCI-RDA
Le secrétaire général par intérim du RPP, le professeur Ganin Bertin qui a exposé sur ‘’la politique de mobilisation et de redynamisation des bases RPP après la crise post-électorale’’, a mis fin aux rumeurs sur le départ de Laurent Dona Fologo au PDCI-RDA. Selon le conférencier, le père du sursaut national est connu pour être un homme de parole qui a toujours été fidèle à ses engagements politiques. ‘’Des journaux avaient écrit que le président Fologo est retourné au PDCI-RDA. Ce n’est pas vrai. Le président Fologo ne peut pas nous engager dans une cause et ensuite aller ailleurs. Ce n’est pas le propre de Laurent Dona Fologo. Si c’est cela la raison de la démobilisation de certains militants, alors qu’ils reviennent à la maison. En politique, il y a ceux qui entrent comme s’ils faisaient un investissement à court terme. Quand on veut faire la politique, il faut s’armer de patience’’, a rappelé Ganin Bertin.
Dosso Villard