Les jeunes du parti de l`ex-président Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), ont accusé dimanche le pouvoir de procéder à des "enlèvements" de personnes de leur camp, après les récentes attaques meurtrières à Abidjan.
"Certains des nôtres sont enlevés dans leur domicile tard dans la nuit en présence de leur femme et de leurs enfants, d`autres sont enlevés sur leur lieu de travail", a affirmé Justin Koua, leader de la jeunesse FPI, dans une déclaration transmise à l`AFP.
Les "jeunes patriotes" pro-Gbagbo "ne sauraient être comptables" des
dernières attaques, a-t-il poursuivi, appelant le régime du président Alassane Ouattara à mettre fin à une "vague d`enlèvements et de torture" visant selon lui des responsables et militants de la jeunesse FPI.
"Si le régime pense ériger la terreur en mode de gouvernance pour nous
faire peur, nous allons lui démontrer la nécessité du respect de la loi", a averti M. Koua, promettant une prochaine mobilisation.
Une série d`attaques les 5 et 6 août ont tué dix militaires dans la
capitale économique ivoirienne. Le gouvernement a accusé des miliciens et militaires partisans de M. Gbagbo. Le FPI a rejeté ces allégations et réclamé des enquêtes.
Depuis ces opérations meurtrières, les forces de l`ordre ont procédé à des "ratissages" dans les zones sensibles et à des interpellations, notamment dans le quartier de Yopougon (ouest d`Abidjan), fief de l`ex-président Gbagbo.
"Certains des nôtres sont enlevés dans leur domicile tard dans la nuit en présence de leur femme et de leurs enfants, d`autres sont enlevés sur leur lieu de travail", a affirmé Justin Koua, leader de la jeunesse FPI, dans une déclaration transmise à l`AFP.
Les "jeunes patriotes" pro-Gbagbo "ne sauraient être comptables" des
dernières attaques, a-t-il poursuivi, appelant le régime du président Alassane Ouattara à mettre fin à une "vague d`enlèvements et de torture" visant selon lui des responsables et militants de la jeunesse FPI.
"Si le régime pense ériger la terreur en mode de gouvernance pour nous
faire peur, nous allons lui démontrer la nécessité du respect de la loi", a averti M. Koua, promettant une prochaine mobilisation.
Une série d`attaques les 5 et 6 août ont tué dix militaires dans la
capitale économique ivoirienne. Le gouvernement a accusé des miliciens et militaires partisans de M. Gbagbo. Le FPI a rejeté ces allégations et réclamé des enquêtes.
Depuis ces opérations meurtrières, les forces de l`ordre ont procédé à des "ratissages" dans les zones sensibles et à des interpellations, notamment dans le quartier de Yopougon (ouest d`Abidjan), fief de l`ex-président Gbagbo.