Les lampions des jeux olympiques de Londres se sont éteints. Pour la Côte d’Ivoire, le bilan est négatif : aucune médaille. Mais une chose est à retenir. La leçon et la morale sportives. Toutefois, Méité Ben Youssef, Ahouré Murielle ont fait honneur à l’athlétisme ivoirien. Méité Ben Youssef aux100m et Ahouré Murielle aux 200 et 200m ont été exemplaires. Même, sans médaille, les deux athlètes Ivoiriens ont fait des progrès pour leur propre performance, donnant une crédibilité à leur record national. La seconde leçon et morale sportives à retenir, c’est la mauvaise vision du comité olympique national de Côte d’Ivoire (Cno-ci), quand il s’agit de préparer les différentes olympiades Sachant bien que ces différents championnats mondiaux se préparent sur plusieurs années. La Côte d’Ivoire a toujours fait le contraire. Les résultats sont là : en judo, Koné Roméo a été battu en 44 secondes. A-t-il été vraiment pris en charge par le CNO ? Au tir à l’arc, René Philippe Kouassi a plié bagages au premier tour. En natation, aux 50m nage libre, Brou Kouassi n’est pas arrivé vite à l’autre bord de la piscine. Ce mauvais résultat à Londres a un prix : les athlètes ivoiriens ont manqué de préparatifs. Une bonne improvisation du comité olympique national de Côte d’Ivoire. Les responsables du sport en Côte d’Ivoire doivent arrêter les jeux de devinette et nourrir de véritables ambitions sportives, plus nobles pour le pays. Heureusement pour Méité Ben Youssef, il a le soutien pratique des infrastructures sportives canadiennes et Ahouré Murielle renforce sa crédibilité sportive dans les infrastructures américaines. Dans quatre ans, le Brésil accueillira les prochains jeux olympiques. L’essentiel dans l’immédiat, c’est que le ministre ivoirien chargé des sports doit donner le contenu de son cahier de charges, dans les préparatifs des athlètes ivoiriens avec l’appréciation du parlement ivoirien. Et, à chaque retour de la délégation sportive ivoirienne, le ministre des sports doit se soumettre à un échange avec les députés. Il n’est pas logique que le nombre de personnes de la délégation ministérielle, soit plus important que la délégation des athlètes, instance exécutive sur le champ des compétitions. Il est temps que la Côte d’Ivoire sportive sorte des « devinettes », surtout pour les rendez-vous sportifs mondiaux. Le résultat aux jeux olympiques de Londres, est une grande illustration de la mauvaise préparation des athlètes ivoiriens par le comité olympique national de Côte d’Ivoire.
Par Ben Ismaël
Par Ben Ismaël
