Les Jeux olympiques de Londres se sont achevés le dimanche 12 août 2012. De nombreux athlètes ainsi que des sélections nationales ont réalisé de grandes performances. Au nombre de ceux-ci, l’on retiendra le sprinter jamaicain Usain Bolt, le nageur américain Michael Fred Phelps, l’équipe nationale française de handball et la sélection masculine mexicaine de football.
Comme à Pékin en 2008, Usain St Leo Bolt, né le 21 août 1986, a encore écrasé la concurrence.
Alors que de nombreux observateurs émettaient de sérieux doutes sur sa capacité à tenir la route en raison d’une saison mitigée, il a répondu présent au moment où il fallait et avec la manière. Et ce devant de redoutables compétiteurs.
Le 5 août 2012, il remporte en 9s 63 la finale du 100m devant son compatriote Yohan Blake.
Quatre jours plus tard, il gagne le 200m. Le 11 août, il boucle la boucle au 4x 100 m avec une troisième médaille d’or en 36s 84. Il conclut de fort belle manière, le remarquable travail de relais entamé par ses coéquipiers Yohan Blake, Nesta Carter et Michael Frater. Résultat ? Il conserve ses trois titres précédemment acquis à Pékin et devient du coup le seul sprinter à gagner six titres en deux J.O consécutifs. Il dépasse l’Américain Carl Lewis, une autre grande figure mondiale de l’athlétisme, qui ne compte que 5 titres acquis en 1984 et 1988 et n’a plus la possibilité de dépasser le Jamaicain parce qu’ayant arrêté depuis sa carrière.
« Je suis une légende vivante », a commenté Usain Bolt. Qui peut contredire ce prodige ? Tout le monde, sauf Carl Lewis qui soupçonne les athlètes jamaicains de se doper. « Plus aucun respect pour ce mec », a riposté Usain Bolt dont les performances irritent l’ancien seigneur des pistes.
Dans les bassins londoniens, l’Américain Michael Phelps a encore fait des merveilles. Il a raflé 4 médailles d’or et deux d’argent. Le natif de Towson (Maryland), après les récents Jeux de Londres, a la particularité d’être le sportif le plus titré de l’histoire des Jeux olympiques en médailles d’or : 18. Depuis les J.O 2012, il détient le record de médailles olympiques glanées par un sportif, toutes disciplines confondues : 18 en or, 2 d’argent et 2 de bronze soit 22 au total.
Phelps est le premier nageur à remporter l’or sur deux distances (200 m 4 nages et le 100m papillon) dans 3 J.O successifs : Athènes en 2004, Pékin en 2008 et Londres en 2012.
Au palmarès du championnat du monde, Michael Phelps compte 26 titres.
Au titre des sports collectifs, nous nous intéresserons au handball et au football dans la catégorie hommes.
Championne en titre, la France a prouvé qu’elle pouvait rester au plus haut niveau pendant longtemps. Les Bleus ou les Experts, comme on les appelle, ont conservé leur bien obtenu quatre ans plus tôt à Pékin. Au tour principal, seule l’Islande inflige à la France une courte défaite : 30- 29. Les poulains de Claude Onesta s’offrent la Grande Bretagne 44-15, l’Argentine 32-20, la Tunisie 25-19 et la Suède 29-26.
En quarts de finale, les Experts livrent et gagnent une bataille héroïque contre l’Espagne. Alors que les affaires sont mal engagées face à une sélection espagnole sûre de ses forces, ils trouvent les ressources nécessaires pour revenir dans la partie. Ils prennent même l’avantage au score à la 59ème minute. Une avance vite annulée par la Roja dès la 60ème minute entamée (22-22). Il ne reste plus que dix secondes à jouer. L’expérimenté entraîneur français Claude Onesta demande un temps mort. Il parle à ses joueurs et leur donne la consigne appropriée. A trois secondes du terme de la rencontre, le jeune William Accambrey délivre la France en inscrivant un but providentiel. L’Espagne est K.O. L’aventure peut continuer.
En demi- finale, les Bleus retrouvent une vieille connaissance : la Croatie. C’est le remake des J.O de Pékin. Les Français passent de nouveau l’obstacle croate : 25-23. Un autre gros bras prétend à la couronne. Il s’agit de la Suède que la France a battue au Tour principal.
C’est un match de nerfs, plein de suspense comme ce fut le cas contre l’Espagne. Une fois de plus, la science du coaching de Claude Onesta fait la différence. Alors que ses poulains ne mènent que d’un but d’écart à la 59ème minute (21 à 20), l’entraîneur des Bleus obtient un time out. Dès la reprise des hostilités, Luc Abalo trompe le gardien suédois et porte l’avantage à deux buts.
La réduction du score dans les toutes dernières secondes de ce combat de chefs est sans conséquence pour les Experts qui gagnent finalement par 22-21. La France, avec ce triomphe, se succède à elle- même. Elle prouve qu’elle est une grande nation de handball avec ses quatre titres mondiaux (1995, 2001, 2009, 2011) et deux titres européens (2006, 2010).
Au football masculin, le Mexique a déjoué les pronostics et s’est offert l’or et pas devant n’importe quel adversaire. Les Aztèques ont battu le Brésil 2 -1 au Wembley stadium le 11 août 2012. Deux coups de patte victorieux d’Oribe Peralta à la 29ème seconde et à la 75ème minute ont amplement suffi au bonheur des Mexicains. Hulk a sauvé l’honneur auriverde à la 91ème minute.
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr
Comme à Pékin en 2008, Usain St Leo Bolt, né le 21 août 1986, a encore écrasé la concurrence.
Alors que de nombreux observateurs émettaient de sérieux doutes sur sa capacité à tenir la route en raison d’une saison mitigée, il a répondu présent au moment où il fallait et avec la manière. Et ce devant de redoutables compétiteurs.
Le 5 août 2012, il remporte en 9s 63 la finale du 100m devant son compatriote Yohan Blake.
Quatre jours plus tard, il gagne le 200m. Le 11 août, il boucle la boucle au 4x 100 m avec une troisième médaille d’or en 36s 84. Il conclut de fort belle manière, le remarquable travail de relais entamé par ses coéquipiers Yohan Blake, Nesta Carter et Michael Frater. Résultat ? Il conserve ses trois titres précédemment acquis à Pékin et devient du coup le seul sprinter à gagner six titres en deux J.O consécutifs. Il dépasse l’Américain Carl Lewis, une autre grande figure mondiale de l’athlétisme, qui ne compte que 5 titres acquis en 1984 et 1988 et n’a plus la possibilité de dépasser le Jamaicain parce qu’ayant arrêté depuis sa carrière.
« Je suis une légende vivante », a commenté Usain Bolt. Qui peut contredire ce prodige ? Tout le monde, sauf Carl Lewis qui soupçonne les athlètes jamaicains de se doper. « Plus aucun respect pour ce mec », a riposté Usain Bolt dont les performances irritent l’ancien seigneur des pistes.
Dans les bassins londoniens, l’Américain Michael Phelps a encore fait des merveilles. Il a raflé 4 médailles d’or et deux d’argent. Le natif de Towson (Maryland), après les récents Jeux de Londres, a la particularité d’être le sportif le plus titré de l’histoire des Jeux olympiques en médailles d’or : 18. Depuis les J.O 2012, il détient le record de médailles olympiques glanées par un sportif, toutes disciplines confondues : 18 en or, 2 d’argent et 2 de bronze soit 22 au total.
Phelps est le premier nageur à remporter l’or sur deux distances (200 m 4 nages et le 100m papillon) dans 3 J.O successifs : Athènes en 2004, Pékin en 2008 et Londres en 2012.
Au palmarès du championnat du monde, Michael Phelps compte 26 titres.
Au titre des sports collectifs, nous nous intéresserons au handball et au football dans la catégorie hommes.
Championne en titre, la France a prouvé qu’elle pouvait rester au plus haut niveau pendant longtemps. Les Bleus ou les Experts, comme on les appelle, ont conservé leur bien obtenu quatre ans plus tôt à Pékin. Au tour principal, seule l’Islande inflige à la France une courte défaite : 30- 29. Les poulains de Claude Onesta s’offrent la Grande Bretagne 44-15, l’Argentine 32-20, la Tunisie 25-19 et la Suède 29-26.
En quarts de finale, les Experts livrent et gagnent une bataille héroïque contre l’Espagne. Alors que les affaires sont mal engagées face à une sélection espagnole sûre de ses forces, ils trouvent les ressources nécessaires pour revenir dans la partie. Ils prennent même l’avantage au score à la 59ème minute. Une avance vite annulée par la Roja dès la 60ème minute entamée (22-22). Il ne reste plus que dix secondes à jouer. L’expérimenté entraîneur français Claude Onesta demande un temps mort. Il parle à ses joueurs et leur donne la consigne appropriée. A trois secondes du terme de la rencontre, le jeune William Accambrey délivre la France en inscrivant un but providentiel. L’Espagne est K.O. L’aventure peut continuer.
En demi- finale, les Bleus retrouvent une vieille connaissance : la Croatie. C’est le remake des J.O de Pékin. Les Français passent de nouveau l’obstacle croate : 25-23. Un autre gros bras prétend à la couronne. Il s’agit de la Suède que la France a battue au Tour principal.
C’est un match de nerfs, plein de suspense comme ce fut le cas contre l’Espagne. Une fois de plus, la science du coaching de Claude Onesta fait la différence. Alors que ses poulains ne mènent que d’un but d’écart à la 59ème minute (21 à 20), l’entraîneur des Bleus obtient un time out. Dès la reprise des hostilités, Luc Abalo trompe le gardien suédois et porte l’avantage à deux buts.
La réduction du score dans les toutes dernières secondes de ce combat de chefs est sans conséquence pour les Experts qui gagnent finalement par 22-21. La France, avec ce triomphe, se succède à elle- même. Elle prouve qu’elle est une grande nation de handball avec ses quatre titres mondiaux (1995, 2001, 2009, 2011) et deux titres européens (2006, 2010).
Au football masculin, le Mexique a déjoué les pronostics et s’est offert l’or et pas devant n’importe quel adversaire. Les Aztèques ont battu le Brésil 2 -1 au Wembley stadium le 11 août 2012. Deux coups de patte victorieux d’Oribe Peralta à la 29ème seconde et à la 75ème minute ont amplement suffi au bonheur des Mexicains. Hulk a sauvé l’honneur auriverde à la 91ème minute.
Roger Okou Vabé
rogerokou@yahoo.fr