Les Eléphants handicapés sont revenus bredouille des Jeux paralympiques de Londres 2012. Dans cet entretien, Trazié Serge Pacôme, président de la Fédération ivoirienne des sports paralympiques explique.
Vous revenez des Jeux Paralympiques de Londres 2012. Que peut-on retenir de la participation de la Côte d’Ivoire à ces jeux ?
Je voudrais avant tout remercier l’Intelligent d’Abidjan qui est un journal de référence. Ce quotidien nous a toujours suivis dans nos activités. Les Jeux Paralympiques ont pris fin le 9 septembre dernier. Nous pensons que dans l’ensemble, les choses se sont bien passées. Il est vrai que sur le plan sportif, les choses n’ont pas marché parce que nous n’avons pas remporté de médailles. Comme de coutume, les sports paralympiques ont toujours glané des lauriers. C’est la seule Fédération qui a pu avoir quatre titres paralympiques à Sydney et à Atlanta. Nous avons à notre actif trois médailles d’or et une médaille de bronze. Au regard des précédents résultats, nous estimons avoir fait ce qu’il devrait être fait. L’homme propose et Dieu dispose. Sans la blessure de notre athlète, Noumbo Kouamé Jean-Luc qui constituait de réelles chances sur les 100 et 200 m, on aurait parlé de la Côte d’Ivoire. Il a eu un claquage qui l’a empêché de poursuivre la compétition. Et que ce soit le personnel fédéral, les agents du ministère des Sports et Loisirs et tous les supporters ivoiriens, on a pleuré à Londres. Noumbo constituait une réelle chance de médaille pour notre pays, il s’est blessé à la surprise générale et cela a affecté le groupe. C’est la vie et il faut toujours continuer le travail. Quant à Diamoutené Alidou, il traînait une blessure avant son départ pour Londres, alors qu’il devait soulever des charges. Malgré cela, il a soulevé 169 kg et il a terminé 5ème mondial en haltérophilie. Ce qui est salutaire. Le jeune Kimou Addoh Fréderic, le second athlète en athlétisme, a été finaliste sur les 400 m et malheureusement il a échoué. La capitaine des Eléphants, Tchéi Carine qui faisait son baptême du feu, n’a pas été à la hauteur en haltérophilie. Elle n’a pas soulevé sa charge de 115 kg et elle a été déclassée. Le bilan au plan sportif, n’est pas aussi mauvais que ça. Même si l’objectif était de glaner des médailles pour la Côte d’Ivoire. Nous avons voulu participer à notre façon à la réconciliation nationale. Ce n’est pas seulement le football qui réconcilie. Nous avons voulu rehausser l’image de la Côte d’Ivoire en décrochant des médailles paralympiques. Sur le plan relationnel, cette compétition nous a apporté beaucoup de choses. Nous avons eu des contacts, des personnes de bonnes volontés qui sont prêtes à nous aider. Kouassi Gervais dit Gervinho est même passé nous voir pour nous soutenir. Il a promis nous aider. Il nous a dit qu’aider ses frères handicapés est un honneur pour lui. Ceci est un plus. Cela nous permettra d’acquérir le matériel nécessaire. Nous pensons que ces jeux nous ont apporté beaucoup de choses. Je voudrais profiter de l’occasion pour remercier l’Etat ivoirien qui nous a offert un stage de formation de trois semaines à Bedford pour nous acclimater afin d’obtenir les résultats que nous avons. Remercier également l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Angleterre qui nous a accueillis et conduits au village paralympique.
Cela fait deux Jeux que vous ne glanez pas de médailles. Les athlètes ivoiriens sont-ils à la hauteur ?
Je ne pense pas que ce soit le problème. Si vous regardez bien, ceux qui ont participé à ces Jeux sont les meilleurs du moment. Ce n’est pas une question de relève mais plutôt de préparation. Il y a aussi le facteur chance qui intervient dans cette compétition. Nous allons nous atteler à cela. Aujourd’hui, nous mettons l’accent sur les performances et les résultats sportifs. Il y a beaucoup qui ont eu les minimas mais il s’agissait de choisir les meilleurs du moment. C’est-à-dire ceux qui depuis deux ans produisaient de bons résultats sportifs.
Quelles seront les activités de la fédération après les Jeux Paralympiques ?
Nous allons reprendre nos activités quotidiennes. Avant le départ pour Londres, les différents championnats nationaux se sont achevés. Bientôt nous serons en assemblée générale ordinaire pour faire le bilan de ce que nous avons réalisé pendant une année de mandat. Ensuite, nous allons programmer les enjeux à venir. Nous avons un problème de formation qui se pose. Nos encadreurs ont besoin d’être formés. Nous allons élaborer un programme, à commencer par les cadres fédéraux et aussi les responsables ces différents clubs. Au sortir de ses formations, nous allons fixer la date du championnat national 2012-2013.
Réalisé par Annoncia Sehoué
Coll : K.Ange
Vous revenez des Jeux Paralympiques de Londres 2012. Que peut-on retenir de la participation de la Côte d’Ivoire à ces jeux ?
Je voudrais avant tout remercier l’Intelligent d’Abidjan qui est un journal de référence. Ce quotidien nous a toujours suivis dans nos activités. Les Jeux Paralympiques ont pris fin le 9 septembre dernier. Nous pensons que dans l’ensemble, les choses se sont bien passées. Il est vrai que sur le plan sportif, les choses n’ont pas marché parce que nous n’avons pas remporté de médailles. Comme de coutume, les sports paralympiques ont toujours glané des lauriers. C’est la seule Fédération qui a pu avoir quatre titres paralympiques à Sydney et à Atlanta. Nous avons à notre actif trois médailles d’or et une médaille de bronze. Au regard des précédents résultats, nous estimons avoir fait ce qu’il devrait être fait. L’homme propose et Dieu dispose. Sans la blessure de notre athlète, Noumbo Kouamé Jean-Luc qui constituait de réelles chances sur les 100 et 200 m, on aurait parlé de la Côte d’Ivoire. Il a eu un claquage qui l’a empêché de poursuivre la compétition. Et que ce soit le personnel fédéral, les agents du ministère des Sports et Loisirs et tous les supporters ivoiriens, on a pleuré à Londres. Noumbo constituait une réelle chance de médaille pour notre pays, il s’est blessé à la surprise générale et cela a affecté le groupe. C’est la vie et il faut toujours continuer le travail. Quant à Diamoutené Alidou, il traînait une blessure avant son départ pour Londres, alors qu’il devait soulever des charges. Malgré cela, il a soulevé 169 kg et il a terminé 5ème mondial en haltérophilie. Ce qui est salutaire. Le jeune Kimou Addoh Fréderic, le second athlète en athlétisme, a été finaliste sur les 400 m et malheureusement il a échoué. La capitaine des Eléphants, Tchéi Carine qui faisait son baptême du feu, n’a pas été à la hauteur en haltérophilie. Elle n’a pas soulevé sa charge de 115 kg et elle a été déclassée. Le bilan au plan sportif, n’est pas aussi mauvais que ça. Même si l’objectif était de glaner des médailles pour la Côte d’Ivoire. Nous avons voulu participer à notre façon à la réconciliation nationale. Ce n’est pas seulement le football qui réconcilie. Nous avons voulu rehausser l’image de la Côte d’Ivoire en décrochant des médailles paralympiques. Sur le plan relationnel, cette compétition nous a apporté beaucoup de choses. Nous avons eu des contacts, des personnes de bonnes volontés qui sont prêtes à nous aider. Kouassi Gervais dit Gervinho est même passé nous voir pour nous soutenir. Il a promis nous aider. Il nous a dit qu’aider ses frères handicapés est un honneur pour lui. Ceci est un plus. Cela nous permettra d’acquérir le matériel nécessaire. Nous pensons que ces jeux nous ont apporté beaucoup de choses. Je voudrais profiter de l’occasion pour remercier l’Etat ivoirien qui nous a offert un stage de formation de trois semaines à Bedford pour nous acclimater afin d’obtenir les résultats que nous avons. Remercier également l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Angleterre qui nous a accueillis et conduits au village paralympique.
Cela fait deux Jeux que vous ne glanez pas de médailles. Les athlètes ivoiriens sont-ils à la hauteur ?
Je ne pense pas que ce soit le problème. Si vous regardez bien, ceux qui ont participé à ces Jeux sont les meilleurs du moment. Ce n’est pas une question de relève mais plutôt de préparation. Il y a aussi le facteur chance qui intervient dans cette compétition. Nous allons nous atteler à cela. Aujourd’hui, nous mettons l’accent sur les performances et les résultats sportifs. Il y a beaucoup qui ont eu les minimas mais il s’agissait de choisir les meilleurs du moment. C’est-à-dire ceux qui depuis deux ans produisaient de bons résultats sportifs.
Quelles seront les activités de la fédération après les Jeux Paralympiques ?
Nous allons reprendre nos activités quotidiennes. Avant le départ pour Londres, les différents championnats nationaux se sont achevés. Bientôt nous serons en assemblée générale ordinaire pour faire le bilan de ce que nous avons réalisé pendant une année de mandat. Ensuite, nous allons programmer les enjeux à venir. Nous avons un problème de formation qui se pose. Nos encadreurs ont besoin d’être formés. Nous allons élaborer un programme, à commencer par les cadres fédéraux et aussi les responsables ces différents clubs. Au sortir de ses formations, nous allons fixer la date du championnat national 2012-2013.
Réalisé par Annoncia Sehoué
Coll : K.Ange