Les Jeux Olympiques 2012 se sont achevés dans la liesse hier dimanche 12 août au stade olympique de Londres. Partie avec 9 athlètes à ces Jeux, la Côte d’Ivoire revient bredouille mais riche d’enseignements surtout avec la fuite des deux athlètes de natation (Brou Kouassi Franck Olivier et Touré Assita), et de l’entraîneur de lutte, Adjé Luc. « C’est un honneur pour notre pays de participer à ces Jeux Olympiques. Nous sommes venus avec 9 athlètes. Et les résultats sont positifs. Nous avons eu une finale au 100m, une finale au 200m dames et une demi-finale 100m hommes. Je crois que ces trois résultats montrent que le sport se porte bien en Côte d’Ivoire.
N’eut été la blessure à l’orteil du jeune Méité Ben Youssef, il aurait tenté de se qualifier aussi pour la finale du 200m. Et c’est sûr qu’il nous aurait donné un résultat satisfaisant. En gros, je suis satisfait des résultats obtenus par la Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre des Sports et Loisirs, Philippe Légré, au terme des JO 2012 à Londres. En effet, l’athlétisme a été de loin la note de satisfaction de la Côte d’Ivoire à ces Jeux. Murielle Ahouré est rentrée dans l’histoire olympique en se distinguant comme la quatrième Africaine, après la Sud-Africaine Daphne Hasenjager-Robb en 1948 et en 1952, la Ghanéenne Alice Anum en 1972 et la Nigériane Marie Onyali en 1992 et en 1996, à disputer les finales du 100 et du 200m au cours de sa première participation à cette prestigieuse compétition. A 24 ans, l’Ivoirienne de Houston au Texas (USA) a réalisé un coup de maître à son premier essai. Désormais, les ténors mondiaux devront compter avec elle.
En venant aux Jeux de Londres, Murielle avait l’ambition d’atteindre la finale du 100 et du 200m.
Elle y est parvenue. Prochain objectif de la flèche de l’athlétisme ivoirien : Brésil 2016. Pourvu que les autorités lui octroient les moyens de la conquête d’une médaille aux Jeux de Rio de Janeiro. Dans le sillage de Murielle et Méité, l’archer Kouassi René-Philippe a fait bonne impression dans la compétition de tir à l’arc. Face aux cadors de la discipline, le champion d’Afrique est tombé les armes à la main en 8ème de finale. Il a donné des raisons d’espérer de lui à l’avenir. Le nageur Brou Kouassi Franck Olivier en fuite, continue sa progression dans les compétitions de haut niveau. Pour sa deuxième participation aux JO, après Pékin 2008, il a terminé 4è de sa série. Gbagbi Ruth, au taekwondo, n’a pas démérité. Repêchée après son premier combat face à la Coréenne Hwang, elle n’a pu s’imposer lors du combat pour la médaille de bronze. La lutteuse Tanoh Bénié Rosalie a connu un sort plus ou moins similaire à celui de Ruth. Quant au judoka Koné Roméo, il a été l’une des grosses déceptions ivoiriennes aux Jeux de Londres. Dans l’ensemble, les résultats obtenus par les athlètes ivoiriens, sont le fruit de l’inexpérience, liée à leur participation irrégulière aux compétitions de haut niveau. Pour combler ce déficit, le ministre des Sport promet de tirer toutes les leçons de la participation de la Côte d’Ivoire aux JO 2012. « Nous sommes venus, nous avons vécu la compétition. Nous allons donc tirer les leçons et nous prendrons toutes les dispositions utiles pour que nous puissions préparer ces athlètes sur les quatre années à venir. Parce que nous n’allons pas attendre la veille des compétitions pour que les athlètes se préparent. Nous avons vu l’exemple de la Jamaïque et du Kenya. Je suis convaincu que le président de la République, lorsqu’il recevra les athlètes, donnera des instructions dans ce sens. Nous lui ferons des propositions… », a souligné Philippe Légré.
Alphonse CAMARA (Envoyé spécial à Londres)
N’eut été la blessure à l’orteil du jeune Méité Ben Youssef, il aurait tenté de se qualifier aussi pour la finale du 200m. Et c’est sûr qu’il nous aurait donné un résultat satisfaisant. En gros, je suis satisfait des résultats obtenus par la Côte d’Ivoire », a déclaré le ministre des Sports et Loisirs, Philippe Légré, au terme des JO 2012 à Londres. En effet, l’athlétisme a été de loin la note de satisfaction de la Côte d’Ivoire à ces Jeux. Murielle Ahouré est rentrée dans l’histoire olympique en se distinguant comme la quatrième Africaine, après la Sud-Africaine Daphne Hasenjager-Robb en 1948 et en 1952, la Ghanéenne Alice Anum en 1972 et la Nigériane Marie Onyali en 1992 et en 1996, à disputer les finales du 100 et du 200m au cours de sa première participation à cette prestigieuse compétition. A 24 ans, l’Ivoirienne de Houston au Texas (USA) a réalisé un coup de maître à son premier essai. Désormais, les ténors mondiaux devront compter avec elle.
En venant aux Jeux de Londres, Murielle avait l’ambition d’atteindre la finale du 100 et du 200m.
Elle y est parvenue. Prochain objectif de la flèche de l’athlétisme ivoirien : Brésil 2016. Pourvu que les autorités lui octroient les moyens de la conquête d’une médaille aux Jeux de Rio de Janeiro. Dans le sillage de Murielle et Méité, l’archer Kouassi René-Philippe a fait bonne impression dans la compétition de tir à l’arc. Face aux cadors de la discipline, le champion d’Afrique est tombé les armes à la main en 8ème de finale. Il a donné des raisons d’espérer de lui à l’avenir. Le nageur Brou Kouassi Franck Olivier en fuite, continue sa progression dans les compétitions de haut niveau. Pour sa deuxième participation aux JO, après Pékin 2008, il a terminé 4è de sa série. Gbagbi Ruth, au taekwondo, n’a pas démérité. Repêchée après son premier combat face à la Coréenne Hwang, elle n’a pu s’imposer lors du combat pour la médaille de bronze. La lutteuse Tanoh Bénié Rosalie a connu un sort plus ou moins similaire à celui de Ruth. Quant au judoka Koné Roméo, il a été l’une des grosses déceptions ivoiriennes aux Jeux de Londres. Dans l’ensemble, les résultats obtenus par les athlètes ivoiriens, sont le fruit de l’inexpérience, liée à leur participation irrégulière aux compétitions de haut niveau. Pour combler ce déficit, le ministre des Sport promet de tirer toutes les leçons de la participation de la Côte d’Ivoire aux JO 2012. « Nous sommes venus, nous avons vécu la compétition. Nous allons donc tirer les leçons et nous prendrons toutes les dispositions utiles pour que nous puissions préparer ces athlètes sur les quatre années à venir. Parce que nous n’allons pas attendre la veille des compétitions pour que les athlètes se préparent. Nous avons vu l’exemple de la Jamaïque et du Kenya. Je suis convaincu que le président de la République, lorsqu’il recevra les athlètes, donnera des instructions dans ce sens. Nous lui ferons des propositions… », a souligné Philippe Légré.
Alphonse CAMARA (Envoyé spécial à Londres)