Suite aux attaques contre les postes de contrôle des FRCI de Pékan Barrage et de Pékahouébly le lundi dernier, lesquelles attaques ont semé la panique et fait fuir les populations en brousse, les cadres et travailleurs de Toulépleu à Abidjan et banlieue se sont retrouvés hier à l’hôtel communal de Cocody. Cette réunion de crise spontanement initiée par Madame le ministre Anne Désirée Ouloto a enregistré la mobilisation de la crème des fils du département de Toulépleu avec à leur tête le doyen Tyéoulou Dyela Felix, ex-Secrétaire général du Gouvernement, l’ambassadeur Doh Gilbert Djanhoundy, les ex-députés Sonhon Robert et Gbon Guy Bernard, le président du Conseil général Yro Philippe Benoit, le général medecin Guéi André, le Pca de La Poste, Denis Kah Zion, etc…. Le seul ordre du jour était de s’informer et d’adopter une position commune après les nièmes attaques dans le département de Toulépleu depuis 2002. Au moment où la région s’inscrit dans la dynamique de la Paix et de la réconciliation, les cadres ont déploré et fermement condamné ces autres attaques qui viennent troubler la quiétude de leurs parents et semer peur et débandade parmi les populations. De façon unanime, sans autre forme de distinctions, les cadres de Toulépleu toutes sensibilités politiques confondues ont exprimé leur ferme volonté de voir la violence disparaitre de leur région. Pour traduire leur soutien à leurs parents et sensibiliser les habitants du département, une mission composée du président du conseil général Yro Philippe Benoit, du député Kahiba Lambert, de Denis Kah Zion, Gbon Gui Bernard et d’autres cadres se rendra, dès le samedi 18 août prochain, dans la localité en vue de faire l’état des lieux, de rassurer les populations, d’échanger avec les autorités administratives et coutumières. Plus tard, une autre mission se rendra au Liberia pour les mêmes objectifs. Toujours dans le sens de faire arrêter totalement le cycle de la violence dans le département de Toulépleu et partant, dans tout l’ouest, les cadres ont aussi et surtout lancé, hier, un appel à la paix, au pardon et à la réconciliation, en insistant que leur département ne saurait se mettre en marge de la Côte d’Ivoire. Ils ont, enfin, félicité les autorités administratives et militaires pour le travail sécuritaire et les efforts de tous genres déployés pour éviter un autre drame humanitaire à la région.
Eddy PEHE
Eddy PEHE