ABIDJAN - Chrétiens et musulmans ivoiriens ont invité mercredi les populations à mener une réconciliation sincère et à s'abstenir de tout règlement de compte, à l'occasion de la célébration de leurs fêtes respectives.
Les responsables religieux qui célébraient respectivement « la fête de l'Assomption » et « la fête du Destin » ont fait état de la nécessité d'une cohabitation pacifique entre toutes les communautés du pays afin d'impulser son essor.
« Il faut prier intensément pour la réconciliation et pour la paix. Si nous nous retrouvons et que nous avons les mêmes idées pour prier Dieu, il écoutera nos prières », a indiqué l'Abbé Augustin Obrou, se réjouissant de la coïncidence des fêtes chrétienne musulmane cette année.
« Le fait que les musulmans et les chrétiens se retrouvent pour prier ce même jour est une grâce pour nous. Ce sont des choses qui arrivent rarement. C'est un signe qu'il y a toujours eu de l'entente entre les musulmans et les chrétiens », a-t-il noté.
Les responsables de la communauté musulmane ont exhorté de leur côté les fidèles et les autres communautés à tirer un trait sur le passé et à vivre dans l'harmonie et la courtoisie.
« Les autorités de la Côte d'Ivoire ont de bons projets pour notre pays. Pour mener à bien ces projets, il faut l'entente, l'union et la cohésion des populations », a relevé l'imam Moustapha Soumahoro, responsable de l'organisation de la « Nuit du destin ».
Pour leur part, l'imam Aboubacar Samassi et le cheick Aboubacar Fofana ont demandé aux ivoiriens d'avoir en eux un esprit de discernement.
« La clémence et le pardon relèvent de la grâce et toute grâce se négocie auprès des victimes et leurs parents. Il n'est pas question de s'adonner à des violences et règlements de comptes », ont-ils souligné, invitant les autorités du pays à l'application d'une justice équitable.
« Elle permet au fautif de se réconcilier avec sa conscience et permet aux victimes et aux parents des victimes de transcender facilement leur douleur », ont estimé les imams.
« Notre responsabilité est engagée devant Dieu et l'histoire. Nous devons faire de notre mieux afin que la réconciliation retrouvée soit durable. Développons en nous l'esprit de fraternité vraie en faisant la promotion de la tolérance à tous les niveaux et dans tous domaines », ont conclu les leaders religieux.
La fête de l'Assomption et la Nuit du Destin constituent deux événements importants pour les communautés chrétienne et musulmane.
Pour permettre leur célébration, les autorités du pays ont décrété la journée de mercredi fériée sur l'ensemble du territoire.
Les responsables religieux qui célébraient respectivement « la fête de l'Assomption » et « la fête du Destin » ont fait état de la nécessité d'une cohabitation pacifique entre toutes les communautés du pays afin d'impulser son essor.
« Il faut prier intensément pour la réconciliation et pour la paix. Si nous nous retrouvons et que nous avons les mêmes idées pour prier Dieu, il écoutera nos prières », a indiqué l'Abbé Augustin Obrou, se réjouissant de la coïncidence des fêtes chrétienne musulmane cette année.
« Le fait que les musulmans et les chrétiens se retrouvent pour prier ce même jour est une grâce pour nous. Ce sont des choses qui arrivent rarement. C'est un signe qu'il y a toujours eu de l'entente entre les musulmans et les chrétiens », a-t-il noté.
Les responsables de la communauté musulmane ont exhorté de leur côté les fidèles et les autres communautés à tirer un trait sur le passé et à vivre dans l'harmonie et la courtoisie.
« Les autorités de la Côte d'Ivoire ont de bons projets pour notre pays. Pour mener à bien ces projets, il faut l'entente, l'union et la cohésion des populations », a relevé l'imam Moustapha Soumahoro, responsable de l'organisation de la « Nuit du destin ».
Pour leur part, l'imam Aboubacar Samassi et le cheick Aboubacar Fofana ont demandé aux ivoiriens d'avoir en eux un esprit de discernement.
« La clémence et le pardon relèvent de la grâce et toute grâce se négocie auprès des victimes et leurs parents. Il n'est pas question de s'adonner à des violences et règlements de comptes », ont-ils souligné, invitant les autorités du pays à l'application d'une justice équitable.
« Elle permet au fautif de se réconcilier avec sa conscience et permet aux victimes et aux parents des victimes de transcender facilement leur douleur », ont estimé les imams.
« Notre responsabilité est engagée devant Dieu et l'histoire. Nous devons faire de notre mieux afin que la réconciliation retrouvée soit durable. Développons en nous l'esprit de fraternité vraie en faisant la promotion de la tolérance à tous les niveaux et dans tous domaines », ont conclu les leaders religieux.
La fête de l'Assomption et la Nuit du Destin constituent deux événements importants pour les communautés chrétienne et musulmane.
Pour permettre leur célébration, les autorités du pays ont décrété la journée de mercredi fériée sur l'ensemble du territoire.