Après un assaut lancé lundi dernier contre le poste frontalier des forces républicaines de Côte d’Ivoire à Pékambly, village de Toulépleu, et devant la réplique vigoureuse des soldats ivoiriens, des assaillants ont repris le chemin du retour au Libéria où ils étaient venus pour mener l’opération lugubre. Cependant, 6 parmi eux dont 2 armés ont été cueillis par les autorités libériennes qui avaient fermé la frontière. «Six dissidents ivoiriens ont été arrêtés par la force mixte libérienne composée de l’armée, des services de l’Immigration et de la police. Ils fuyaient la Côte d’Ivoire pour le Liberia à cause de la récente attaque», a
déclaré le ministre libérien de la Défense, Brownie Samukai, à l’AFP hier à Monrovia. Selon le premier responsable de la défense nationale du Libéria, les 6 miliciens actuellement détenus à Toe Town", ville de l’Est libérien proche de la frontière ivoirienne n’ont pas nié leur implication dans l’attaque de Pékan-barrage. «Ces six dissidents sont tous des Ivoiriens qui ont traversé la frontière pour entrer au Liberia, en violation de la fermeture de la frontière en vigueur. Deux d’entre eux ont traversé la frontière avec des armes, et nous avons échangé avec nos homologues en Côte d’Ivoire en leur expliquant les circonstances de ces arrestations», a ajouté M. Brownie. Avant de révéler l’identité des assaillants. Il s’agit de : Komande Mohegan Valery, George Paul, Nioulé Ourogo Edouard, Nioulé Junior, Toué Toué Badison et Nioulé Frank. Ces arrestations viennent renforcer la thèse du gouvernement ivoirien qui avait accusé les miliciens pro-Gbagbo et des mercenaires venus du Libéria pour s’en prendre à l’armée ivoirienne. Sans doute que ces miliciens qui ont semé la mort et la désolation en Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale avant de s’exiler au Libéria après la capture de l’ancien président, Laurent Gbagbo ne sont pas étrangers à l’opération meurtrière qui a coûté la vie à 7 casques bleus de l’ONUCI menée en Juin dernier à Taï. Leur audition permettra d’être situé sur le commando meurtrier de l’Ouest. Mais où vont-ils être incarcérés et jugés? Selon le ministre libérien de la Défense, des discussions sont en cours entre les deux pays pour arrêter une décision. Soit, ils seront jugés au Libéria ou remis aux autorités ivoiriennes. La bonne collaboration entre le Libéria et la Côte d’Ivoire, on le voit, porte des fruits dans la cadre de la sécurisation de l’Ouest. Et c’est ce qui est demandé au voisin de l’Est où des miliciens sont également positionnés pour déstabiliser le pays.
LO
déclaré le ministre libérien de la Défense, Brownie Samukai, à l’AFP hier à Monrovia. Selon le premier responsable de la défense nationale du Libéria, les 6 miliciens actuellement détenus à Toe Town", ville de l’Est libérien proche de la frontière ivoirienne n’ont pas nié leur implication dans l’attaque de Pékan-barrage. «Ces six dissidents sont tous des Ivoiriens qui ont traversé la frontière pour entrer au Liberia, en violation de la fermeture de la frontière en vigueur. Deux d’entre eux ont traversé la frontière avec des armes, et nous avons échangé avec nos homologues en Côte d’Ivoire en leur expliquant les circonstances de ces arrestations», a ajouté M. Brownie. Avant de révéler l’identité des assaillants. Il s’agit de : Komande Mohegan Valery, George Paul, Nioulé Ourogo Edouard, Nioulé Junior, Toué Toué Badison et Nioulé Frank. Ces arrestations viennent renforcer la thèse du gouvernement ivoirien qui avait accusé les miliciens pro-Gbagbo et des mercenaires venus du Libéria pour s’en prendre à l’armée ivoirienne. Sans doute que ces miliciens qui ont semé la mort et la désolation en Côte d’Ivoire pendant la crise postélectorale avant de s’exiler au Libéria après la capture de l’ancien président, Laurent Gbagbo ne sont pas étrangers à l’opération meurtrière qui a coûté la vie à 7 casques bleus de l’ONUCI menée en Juin dernier à Taï. Leur audition permettra d’être situé sur le commando meurtrier de l’Ouest. Mais où vont-ils être incarcérés et jugés? Selon le ministre libérien de la Défense, des discussions sont en cours entre les deux pays pour arrêter une décision. Soit, ils seront jugés au Libéria ou remis aux autorités ivoiriennes. La bonne collaboration entre le Libéria et la Côte d’Ivoire, on le voit, porte des fruits dans la cadre de la sécurisation de l’Ouest. Et c’est ce qui est demandé au voisin de l’Est où des miliciens sont également positionnés pour déstabiliser le pays.
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