La CAF sera en congrès électif en mars 2013 au Maroc. A sept mois de cette échéance si capitale, le président sortant Issa Hayatou cherche à se maintenir à son poste vaille que vaille. Et comme tous les dictateurs en Afrique, le Camerounais n’a pas souffert pour trouver la solution à son ambition. Il a pris le raccourci le plus connu à la veille des élections en Afrique.
Le tripatouillage des textes. Au mépris de toute considération démocratique. Et oui ! Après 25 ans à la tête de la CAF, Issa Hayatou a opté pour la dictature dont le caractère arbitraire du pouvoir se traduit par le non-respect de l'État de droit (violation de la Constitution, établissement de lois d'exceptions).
En proposant la révision des statuts de l’instance continentale et exceptionnellement à son point relatif à la candidature à la présidence de la CAF à savoir que «Tout candidat aux élections à la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF», Hayatou rejoint Aristote, dans sa typologie des régimes (fondée sur le nombre de gouvernants), fait de la tyrannie une forme corrompue de gouvernement par un seul (la monarchie).
Car de tyran, Hayatou n’en est pas loin. En agissant en dehors de toute loi et selon son caprice, le natif de Garoua conforte tous ceux qui pensent qu’il dirige la CAF comme sa cour. Comme un bon monarque, il ne veut pas entendre parler de changement et fait tout pour parvenir. Mais cette manière ne peut plus prospérer sous nos cieux. Tous ceux qui s’y sont essayés ces derniers temps y ont laissé leur peau.
Mais, ce qui doit être une source de motivation supplémentaire pour le candidat ivoirien, c’est cette peur, cette fébrilité, du camp adverse. En décidant de rédiger les règles du jeu à sa taille et à sa convenance, Hayatou montre à tous que le vent ne souffle plus dans sa direction. En homme averti, il doit pouvoir lire les signes et s’offrir une sortie honorable. Malheureusement, cela ne semble pas être le cas. Et comme la CAF est loin d’être une propriété privée des Hayatou, il est temps de l’aider à partir. Le temps où le pouvoir absolu d'un seul homme fait bouger les lignes est révolu.
OG
Le tripatouillage des textes. Au mépris de toute considération démocratique. Et oui ! Après 25 ans à la tête de la CAF, Issa Hayatou a opté pour la dictature dont le caractère arbitraire du pouvoir se traduit par le non-respect de l'État de droit (violation de la Constitution, établissement de lois d'exceptions).
En proposant la révision des statuts de l’instance continentale et exceptionnellement à son point relatif à la candidature à la présidence de la CAF à savoir que «Tout candidat aux élections à la présidence de la CAF, outre les compétences nécessaires, devra être ou avoir été membre du comité exécutif de la CAF», Hayatou rejoint Aristote, dans sa typologie des régimes (fondée sur le nombre de gouvernants), fait de la tyrannie une forme corrompue de gouvernement par un seul (la monarchie).
Car de tyran, Hayatou n’en est pas loin. En agissant en dehors de toute loi et selon son caprice, le natif de Garoua conforte tous ceux qui pensent qu’il dirige la CAF comme sa cour. Comme un bon monarque, il ne veut pas entendre parler de changement et fait tout pour parvenir. Mais cette manière ne peut plus prospérer sous nos cieux. Tous ceux qui s’y sont essayés ces derniers temps y ont laissé leur peau.
Mais, ce qui doit être une source de motivation supplémentaire pour le candidat ivoirien, c’est cette peur, cette fébrilité, du camp adverse. En décidant de rédiger les règles du jeu à sa taille et à sa convenance, Hayatou montre à tous que le vent ne souffle plus dans sa direction. En homme averti, il doit pouvoir lire les signes et s’offrir une sortie honorable. Malheureusement, cela ne semble pas être le cas. Et comme la CAF est loin d’être une propriété privée des Hayatou, il est temps de l’aider à partir. Le temps où le pouvoir absolu d'un seul homme fait bouger les lignes est révolu.
OG