A malin, malin et demi. La Cour pénale internationale a compris la supercherie de son pensionnaire venu des bords de la lagune ébrié, Laurent Gbagbo. Elle a donc décidé d’éviter la farine du ‘’boulanger’’ d’Abidjan et de sa défense.
En effet, pour faire trainer l’audience de confirmation des charges contre leur client, les défenseurs de l’ancien président ont remis le 19 juillet dernier à la chambre préliminaire de la Cour des rapports médicaux pour attester de l’incapacité de l’ancien homme d’Abidjan à se présenter devant les juges. Le 2 aout dernier, la Chambre préliminaire a ordonné à la procureure Fatou Bensouda et à la défense de lui soumettre leurs observations concernant les rapports médicaux. C’est sur cette base qu’elle pourra décider si Gbagbo peut ou non assister à l’audience de confirmation des charges contre lui. Ainsi la CPI a évité le piège qui consiste à présenter Laurent Gbagbo comme une victime du régime d’Abidjan et non un bourreau. Car, dans l’entendement de l’équipe de Me Altit, s’il est prouvé que leur client a contracté une maladie consécutive à ‘’de mauvais traitements’’ au cours de son séjour dans une résidence surveillée à Korhogo, il pourrait se prévaloir du titre de victime pour être relâché.
Le monde est entièrement à l’envers pourrait-on dire. Comment Laurent Gbagbo qui a massacré 3000 personnes lors de la crise postélectorale, fait bruler vives des personnes par ses jeunes patriotes, peut-il être une victime de la crise? Personne ne peut croire et accepter cette moquerie de la défense de l’ex-président. Pourquoi, en outre, la défense n’a pas misé sur cette thèse de torture et de maltraitance au début et a plutôt demandé plus de temps pour préparer l’audience de confirmation. Devant le manque de preuves pour prouver l’innocence de son client, la défense veut de toute évidence s’accrocher à une maladie imaginaire pour éviter un procès à son client. Cependant, personne n’est dupe et la mayonnaise ne passera pas. Car, tout le monde sait que Laurent Gbagbo n’a nullement été soumis à une torture ni à une maltraitance lors de son passage dans le Nord de la Côte d’Ivoire. En témoigne sa déclaration devant les Elders qui lui ont rendu visite en mai 2011. «Je me sens bien. Je dors bien et je mange bien», avait-t-il déclaré à Desmond Tutu, Kofi Annan et les autres. D’où vient-il alors qu’on parle aujourd’hui de torture? La supercherie est visible à tout point de vue. Cela la CPI l’a bien compris et a coupé court au débat. Malade ou pas, Laurent Gbagbo sera bel et bien jugé. L’audience de confirmation des charges aura lieu, en l’absence ou non du dictateur. Les textes en la matière ne stipulant guère que le prévenu doit être physiquement présent à la barre, ses avocats pourront valablement le représenter. Manifestement, c’est donc peine perdue pour Me Altit et ses collaborateurs, qui ne parviendront pas à offrir le statut de victime à un fauve qui a mangé en quelques mois 3000 âmes issues de son propre peuple. Laurent Gbagbo répondra de ses actes devant la justice internationale.
LO
En effet, pour faire trainer l’audience de confirmation des charges contre leur client, les défenseurs de l’ancien président ont remis le 19 juillet dernier à la chambre préliminaire de la Cour des rapports médicaux pour attester de l’incapacité de l’ancien homme d’Abidjan à se présenter devant les juges. Le 2 aout dernier, la Chambre préliminaire a ordonné à la procureure Fatou Bensouda et à la défense de lui soumettre leurs observations concernant les rapports médicaux. C’est sur cette base qu’elle pourra décider si Gbagbo peut ou non assister à l’audience de confirmation des charges contre lui. Ainsi la CPI a évité le piège qui consiste à présenter Laurent Gbagbo comme une victime du régime d’Abidjan et non un bourreau. Car, dans l’entendement de l’équipe de Me Altit, s’il est prouvé que leur client a contracté une maladie consécutive à ‘’de mauvais traitements’’ au cours de son séjour dans une résidence surveillée à Korhogo, il pourrait se prévaloir du titre de victime pour être relâché.
Le monde est entièrement à l’envers pourrait-on dire. Comment Laurent Gbagbo qui a massacré 3000 personnes lors de la crise postélectorale, fait bruler vives des personnes par ses jeunes patriotes, peut-il être une victime de la crise? Personne ne peut croire et accepter cette moquerie de la défense de l’ex-président. Pourquoi, en outre, la défense n’a pas misé sur cette thèse de torture et de maltraitance au début et a plutôt demandé plus de temps pour préparer l’audience de confirmation. Devant le manque de preuves pour prouver l’innocence de son client, la défense veut de toute évidence s’accrocher à une maladie imaginaire pour éviter un procès à son client. Cependant, personne n’est dupe et la mayonnaise ne passera pas. Car, tout le monde sait que Laurent Gbagbo n’a nullement été soumis à une torture ni à une maltraitance lors de son passage dans le Nord de la Côte d’Ivoire. En témoigne sa déclaration devant les Elders qui lui ont rendu visite en mai 2011. «Je me sens bien. Je dors bien et je mange bien», avait-t-il déclaré à Desmond Tutu, Kofi Annan et les autres. D’où vient-il alors qu’on parle aujourd’hui de torture? La supercherie est visible à tout point de vue. Cela la CPI l’a bien compris et a coupé court au débat. Malade ou pas, Laurent Gbagbo sera bel et bien jugé. L’audience de confirmation des charges aura lieu, en l’absence ou non du dictateur. Les textes en la matière ne stipulant guère que le prévenu doit être physiquement présent à la barre, ses avocats pourront valablement le représenter. Manifestement, c’est donc peine perdue pour Me Altit et ses collaborateurs, qui ne parviendront pas à offrir le statut de victime à un fauve qui a mangé en quelques mois 3000 âmes issues de son propre peuple. Laurent Gbagbo répondra de ses actes devant la justice internationale.
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