Le président de l’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde (Areca), Bamba Mamadou, lui-même, n’a pas manqué de le relever, lundi dernier, à Dimbokro, à l’occasion de sa tournée de sensibilisation des acteurs de la filière de cette cité. Sans détour, il a reconnu que la commercialisation connaît des problèmes. Le premier responsable de l’Areca a affirmé qu’au 31 juillet, à part les 20.000 tonnes absorbées par l’industrie locale, seulement près de 300.000 tonnes de noix de cajou ont pu être exportées. Plus de 50.000 tonnes restent stockées au port contre 70.000 tonnes (16% de la production nationale) encore détenues par les producteurs et acheteurs dans les producteurs dans les zones de production. Du coup, il y a lieu de s’inquiéter qu’une si grande quantité de cette matière première produite après de si grands efforts soit invendue. Si la situation perdure, cela pourrait susciter le découragement des planteurs et même certains autres acteurs de ce secteur.
Ahua K.
Ahua K.