ABIDJAN - Plusieurs agriculteurs de la région ouest du pays ont abandonné leurs activités champêtres "craignant pour leur sécurité", notamment après les récentes attaques à la frontière ivoiro-libérienne, ont dit mercredi des témoins à Xinhua.
Selon de habitants de Toulepleu et de Bloléquin (zone frontalière ouest), des paysans ne veulent pas prendre le risque de "se hasarder" sur la route du champ, de peur de se retrouver nez-à-nez avec des inconnus armés.
"Nous avons notre champ de manioc et de riz. Mais souvent pendant les travaux on entend des tirs de fusils et on est obligé d'arrêter pour se sauver", a expliqué Georges Gnandé, habitant d'un campement situé dans cette zone frontalière.
"Moi, j'envoie ma femme et mes soeurs au champ pour nous trouver quelques vivres. Généralement, les inconnus en armes sont plus tolérants envers les femmes. Nous les hommes, attendons que la sécurité soit totale avant de reprendre nos travaux", a renchéri Robert Péhé, un autre habitant qui s'est déplacé avec sa famille depuis les incidents de Pékambly et de Bakoubly.
Plusieurs paysans ayant fui les zones de violence se trouvent ainsi dépendants de leurs parents ou de certaines connaissances dans la ville de Toulepleu ou dans des villages jugés plus sûrs.
Des groupes armés non identifiés ont multiplié ces derniers jours des attaques contre des postes de contrôle et des camps militaires à Abidjan et à l'intérieur du pays.
Des inconnus armés ont mené deux attaques en moins de 24 heures dans des postes frontaliers à l'ouest, faisant au moins un blessé parmi les soldats ivoiriens.
Des observateurs ont reconnu une amélioration de la situation sécuritaire avec les opérations de ratissage qui se déroulent dans la zone pour débusquer les assaillants, mais plaident pour des "solutions rapides" aux difficultés économiques et socio-humanitaires engendrées par des mouvements de personnes qui ont cessé momentanément leurs activités pour des raisons de sécurité.
Selon de habitants de Toulepleu et de Bloléquin (zone frontalière ouest), des paysans ne veulent pas prendre le risque de "se hasarder" sur la route du champ, de peur de se retrouver nez-à-nez avec des inconnus armés.
"Nous avons notre champ de manioc et de riz. Mais souvent pendant les travaux on entend des tirs de fusils et on est obligé d'arrêter pour se sauver", a expliqué Georges Gnandé, habitant d'un campement situé dans cette zone frontalière.
"Moi, j'envoie ma femme et mes soeurs au champ pour nous trouver quelques vivres. Généralement, les inconnus en armes sont plus tolérants envers les femmes. Nous les hommes, attendons que la sécurité soit totale avant de reprendre nos travaux", a renchéri Robert Péhé, un autre habitant qui s'est déplacé avec sa famille depuis les incidents de Pékambly et de Bakoubly.
Plusieurs paysans ayant fui les zones de violence se trouvent ainsi dépendants de leurs parents ou de certaines connaissances dans la ville de Toulepleu ou dans des villages jugés plus sûrs.
Des groupes armés non identifiés ont multiplié ces derniers jours des attaques contre des postes de contrôle et des camps militaires à Abidjan et à l'intérieur du pays.
Des inconnus armés ont mené deux attaques en moins de 24 heures dans des postes frontaliers à l'ouest, faisant au moins un blessé parmi les soldats ivoiriens.
Des observateurs ont reconnu une amélioration de la situation sécuritaire avec les opérations de ratissage qui se déroulent dans la zone pour débusquer les assaillants, mais plaident pour des "solutions rapides" aux difficultés économiques et socio-humanitaires engendrées par des mouvements de personnes qui ont cessé momentanément leurs activités pour des raisons de sécurité.