Les femmes, dans leur grande majorité, sont très attachées à leur beauté physique et corporelle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elles sont capables de passer de nombreuses heures devant leur miroir chez elles à la maison, ou dans des salons où elles se rendent la plupart du temps, soit pour faire une manucure, une pédicure ou encore se coiffer. Demandez-leur pourquoi elles consacrent autant de temps à soigner leur aspect physique, elles s’empresseront de vous répondre: «c’est juste pour me sentir à l’aise dans ma peau et me faire plaisir», et lorsque vous insistez un peu plus, elles vous diront : «c’est aussi pour plaire à mon conjoint». Quoi de plus normal que de vouloir se faire plaisir et de vouloir plaire à son époux, à son gars, par sa beauté. Toutefois, combien sont-elles à savoir de nos jours que les coiffures ne sont pas faites que pour se rendre belles et attirantes? En effet, il est de notoriété que les coiffures possèdent, à l’origine, une signification bien précise selon le contexte historique, socioculturel où elles voient le jour. Ainsi, dans de nombreuses civilisations, la coiffure est signe du statut ou de la condition sociale. Par exemple, les femmes mariées ont des façons particulières de se tresser, les jeunes filles en ont les siennes, et mêmes les veuves. Par ailleurs, en fonction des évènements (mariage, enterrement etc.) qui se déroulent dans la vie de la femme, des types de coiffures lui sont réservées. Chaque coiffure, parfois très compliquée à réaliser possède donc un sens particulier que les femmes devraient chercher à connaître. De toute évidence, les femmes gagneraient à s’intéresser à cet aspect concernant les coiffures afin de savoir et de maîtriser les contours de ce qui constitue leur beauté.
Francis Kouamé
Francis Kouamé