Le président du conseil communal des jeunes de Yopougon, Bah Nicolas n’est pas content des propos tenus par une certaine jeunesse de cette commune à l‘égard du maire, Yao Yao Bertin. Au cours d’une conférence de presse le vendredi 24 août dernier à la maison des jeunes, il n’est pas passé par quatre chemins pour, non seulement dénoncer ces attaques, mais aussi mettre en garde tous ceux qui manœuvrent pour perturber la cohésion sociale retrouvée à Yopougon. ‘’Au nom de la jeunesse, nous présentons toutes nos excuses au maire Yao yao Bertin’’, a tenu à préciser le conférencier. Pour Bah Nicolas, il n’est pas normal qu’un groupuscule d’individus composé essentiellement de jeunes tienne des propos aussi discourtois à l’endroit du premier magistrat de la commune. Et de rappeler que seul le conseil communal des jeunes est en droit de parler au nom de la jeunesse communale. ‘’ Celui qui veut intervenir en notre nom, doit se référer à notre organisation’’, a martelé Bah Nicolas avant de prévenir que désormais aucun dérapage ne sera toléré. Poursuivant, le premier responsable des jeunes de la commune de Yopougon, a précisé qu’il n’est pas un parvenu à la tête de la structure qu’il dirige. Il a justifié cela par le fait, qu’en plus d’être membre fondateur de ce conseil, il a occupé le poste de vice-président de 2003 à sa nomination à la tête de cette structure à la suite de plusieurs tests. C’est pourquoi, il fait comprendre à tous les agitateurs que le maire Yao Yao Bertin, ne s’est pas trompé en le nommant à la tête du conseil des jeunes. Bah Nicolas a également précisé que « le maire Yao Yao Bertin, est le principal acteur de la cohésion sociale et du retour à la paix dans la cité ». Car, sans tenir compte des diversités ethniques, politiques et religieuses, il a octroyé plusieurs centaines de permis de conduire, des prises en charge scolaire du secondaire, supérieur et a embauché 58 agents sous contrat depuis 10 ans, à la mairie : « Il faut l’encourager et le féliciter, car notre maire est venu mener une politique de développement, et non faire de la politique politicienne.
Etienne Atta
Etienne Atta