ABIDJAN - La famille de Justin Koné Katinan, porte-parole en exil de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, arrêté au Ghana, a indiqué dimanche attendre une décision du président ghanéen John Dramani Mahama sur son éventuelle libération.
"Nous sommes sereins, il (Katinan) est en lieu sûr pour sa protection", a déclaré à l`AFP un membre de sa famille joint à Accra par téléphone depuis Abidjan.
"Nous attendons une décision du chef de l`Etat ghanéen, actuellement en voyage", a-t-il poursuivi. "Encore une fois, il n`est pas question
d`extradition".
Visé par un mandat d`arrêt international émis par Abidjan pour "crimes
économiques", M. Katinan a été arrêté vendredi soir par la police ghanéenne alors qu`il revenait de Johannesburg. "Il a été entendu sur les accusations" du gouvernement ivoirien qui pense qu`il "serait impliqué dans les récentes attaques à Abidjan", a expliqué ce proche.
La juge ivoirienne en charge du dossier était partie samedi matin au Ghana mais n`a pu le ramener dans la journée comme attendu par les autorités ivoiriennes. Selon l`avocate de l`ex-ministre du Budget de M. Gbagbo, en exil depuis la fin de la crise postélectorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts, M. Katinan est protégé par son statut de réfugié politique.
Son arrestation est survenue en plein regain de tension en Côte d`Ivoire, après une vague d`attaques meurtrières depuis début août contre les Forces républicaines (FRCI), l`armée ivoirienne, en particulier à Abidjan.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara a accusé des miliciens et militaires pro-Gbagbo qui bénéficieraient du soutien d`exilés au Ghana, ce que le parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a récusé.
Le Ghana, où le camp Gbagbo compte d`importants soutiens, a toujours refusé jusque-là d`exécuter les mandats d`arrêt visant des exilés pro-Gbagbo sur son sol.
"Nous sommes sereins, il (Katinan) est en lieu sûr pour sa protection", a déclaré à l`AFP un membre de sa famille joint à Accra par téléphone depuis Abidjan.
"Nous attendons une décision du chef de l`Etat ghanéen, actuellement en voyage", a-t-il poursuivi. "Encore une fois, il n`est pas question
d`extradition".
Visé par un mandat d`arrêt international émis par Abidjan pour "crimes
économiques", M. Katinan a été arrêté vendredi soir par la police ghanéenne alors qu`il revenait de Johannesburg. "Il a été entendu sur les accusations" du gouvernement ivoirien qui pense qu`il "serait impliqué dans les récentes attaques à Abidjan", a expliqué ce proche.
La juge ivoirienne en charge du dossier était partie samedi matin au Ghana mais n`a pu le ramener dans la journée comme attendu par les autorités ivoiriennes. Selon l`avocate de l`ex-ministre du Budget de M. Gbagbo, en exil depuis la fin de la crise postélectorale ivoirienne (décembre 2010-avril 2011) aux quelque 3.000 morts, M. Katinan est protégé par son statut de réfugié politique.
Son arrestation est survenue en plein regain de tension en Côte d`Ivoire, après une vague d`attaques meurtrières depuis début août contre les Forces républicaines (FRCI), l`armée ivoirienne, en particulier à Abidjan.
Le gouvernement du président Alassane Ouattara a accusé des miliciens et militaires pro-Gbagbo qui bénéficieraient du soutien d`exilés au Ghana, ce que le parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien (FPI), a récusé.
Le Ghana, où le camp Gbagbo compte d`importants soutiens, a toujours refusé jusque-là d`exécuter les mandats d`arrêt visant des exilés pro-Gbagbo sur son sol.