Un militaire et cinq assaillants non-identifiés ont été tués samedi lors d`une attaque contre l`armée ivoirienne près de Grand-Lahou (140 km à l`ouest d`Abidjan), dans le sud du pays, a-t-on appris de source militaire.
"Un poste de contrôle des Forces républicaines (FRCI, armée) a été attaqué en fin de matinée à Irobo par des hommes à bord d`au moins un pick-up. Un FRCI a été tué, un autre a été blessé et transféré à Abidjan. Cinq assaillants ont été tués et un véhicule saisi", a déclaré à l`AFP cette source.
La nouvelle de cette attaque a rapidement atteint Grand-Lahou, ville située à une trentaine de kilomètres à l`ouest de la localité d`Irobo.
"On a demandé à tout le monde de rentrer. Nous sommes terrés dans nos maisons, la peur au ventre", a raconté un habitant de Grand-Lahou.
La Côte d`Ivoire connaît depuis début août un accès de tension à la suite d`une vague d`attaques meurtrières contre l`armée. Le pouvoir a accusé des miliciens et militaires fidèles à Laurent Gbagbo, qui bénéficieraient du soutien d`exilés au Ghana, ce que le parti de l`ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), a récusé.
Sur le terrain politico-diplomatique, Justin Koné Katinan, porte-parole en exil de M. Gbagbo visé par un mandat d`arrêt international émis par Abidjan, a été arrêté vendredi à Accra et restait samedi dans l`attente d`une décision ghanéenne sur son éventuelle extradition.
"Un poste de contrôle des Forces républicaines (FRCI, armée) a été attaqué en fin de matinée à Irobo par des hommes à bord d`au moins un pick-up. Un FRCI a été tué, un autre a été blessé et transféré à Abidjan. Cinq assaillants ont été tués et un véhicule saisi", a déclaré à l`AFP cette source.
La nouvelle de cette attaque a rapidement atteint Grand-Lahou, ville située à une trentaine de kilomètres à l`ouest de la localité d`Irobo.
"On a demandé à tout le monde de rentrer. Nous sommes terrés dans nos maisons, la peur au ventre", a raconté un habitant de Grand-Lahou.
La Côte d`Ivoire connaît depuis début août un accès de tension à la suite d`une vague d`attaques meurtrières contre l`armée. Le pouvoir a accusé des miliciens et militaires fidèles à Laurent Gbagbo, qui bénéficieraient du soutien d`exilés au Ghana, ce que le parti de l`ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), a récusé.
Sur le terrain politico-diplomatique, Justin Koné Katinan, porte-parole en exil de M. Gbagbo visé par un mandat d`arrêt international émis par Abidjan, a été arrêté vendredi à Accra et restait samedi dans l`attente d`une décision ghanéenne sur son éventuelle extradition.