Un militaire ivoirien, deux inconnus armés et un civil ont été tués près de Grand-Lahou (140 km à l`ouest d`Abidjan, sud), après que les assaillants ont tiré sur un poste de contrôle de l`armée, a déclaré à l`AFP le ministre de la Défense Paul Koffi Koffi.
"Il y a eu une course-poursuite par nos hommes d`un véhicule ayant à son bord des individus non-identifiés. Arrivés au poste de contrôle d`Irobo (près de Grand-Lahou, ndlr), ces individus ont tiré sur un élément des Forces républicaines (FRCI, armée)", qui a succombé, a indiqué M. Koffi.
"Nos hommes ont riposté, deux assaillants sont morts et deux ont réussi à prendre la fuite, et leur véhicule a été saisi. Un civil a pris une balle perdue et a perdu la vie", a-t-il poursuivi.
Le ministre a affirmé qu`il ne s`agissait pas d`une "attaque" préparée sur le modèle de celles qui ont été menées par des inconnus contre des positions de l`armée depuis début août, tuant dix FRCI.
Il a estimé que les hommes pris en chasse samedi devaient faire partie des inconnus "planqués" après le ratissage de la région conduit à la suite de l`attaque perpétrée mi-août dans la ville proche de Dabou.
La télévision publique RTI a rapporté samedi soir qu`une opération de ratissage était en cours dans la zone d`Irobo.
Auparavant, une source militaire avait évoqué une "attaque" à Irobo et fait état d`un bilan total de six morts.
"Un poste de contrôle des Forces républicaines a été attaqué en fin de matinée à Irobo par des hommes à bord d`au moins un pick-up. Un FRCI a été tué, un autre a été blessé et transféré à Abidjan. Cinq assaillants ont été tués et un véhicule saisi", avait déclaré à l`AFP cette source.
Une source locale a de son côté parlé de quatre assaillants tués.
La nouvelle de ces violences a rapidement atteint Grand-Lahou, ville située à une trentaine de kilomètres à l`ouest de la localité d`Irobo.
"On a demandé à tout le monde de rentrer. Nous sommes terrés dans nos maisons, la peur au ventre", a raconté un habitant de Grand-Lahou.
La Côte d`Ivoire connaît depuis début août un accès de tension à la suite des attaques contre l`armée. Le pouvoir a accusé des miliciens et militaires fidèles à Laurent Gbagbo, qui bénéficieraient du soutien d`exilés au Ghana, ce que le parti de l`ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), a récusé.
Sur le terrain politico-diplomatique, Justin Koné Katinan, porte-parole en exil de M. Gbagbo visé par un mandat d`arrêt international émis par Abidjan, a été arrêté vendredi à Accra et restait samedi dans l`attente d`une décision ghanéenne sur sa libération ou son extradition.
"Il y a eu une course-poursuite par nos hommes d`un véhicule ayant à son bord des individus non-identifiés. Arrivés au poste de contrôle d`Irobo (près de Grand-Lahou, ndlr), ces individus ont tiré sur un élément des Forces républicaines (FRCI, armée)", qui a succombé, a indiqué M. Koffi.
"Nos hommes ont riposté, deux assaillants sont morts et deux ont réussi à prendre la fuite, et leur véhicule a été saisi. Un civil a pris une balle perdue et a perdu la vie", a-t-il poursuivi.
Le ministre a affirmé qu`il ne s`agissait pas d`une "attaque" préparée sur le modèle de celles qui ont été menées par des inconnus contre des positions de l`armée depuis début août, tuant dix FRCI.
Il a estimé que les hommes pris en chasse samedi devaient faire partie des inconnus "planqués" après le ratissage de la région conduit à la suite de l`attaque perpétrée mi-août dans la ville proche de Dabou.
La télévision publique RTI a rapporté samedi soir qu`une opération de ratissage était en cours dans la zone d`Irobo.
Auparavant, une source militaire avait évoqué une "attaque" à Irobo et fait état d`un bilan total de six morts.
"Un poste de contrôle des Forces républicaines a été attaqué en fin de matinée à Irobo par des hommes à bord d`au moins un pick-up. Un FRCI a été tué, un autre a été blessé et transféré à Abidjan. Cinq assaillants ont été tués et un véhicule saisi", avait déclaré à l`AFP cette source.
Une source locale a de son côté parlé de quatre assaillants tués.
La nouvelle de ces violences a rapidement atteint Grand-Lahou, ville située à une trentaine de kilomètres à l`ouest de la localité d`Irobo.
"On a demandé à tout le monde de rentrer. Nous sommes terrés dans nos maisons, la peur au ventre", a raconté un habitant de Grand-Lahou.
La Côte d`Ivoire connaît depuis début août un accès de tension à la suite des attaques contre l`armée. Le pouvoir a accusé des miliciens et militaires fidèles à Laurent Gbagbo, qui bénéficieraient du soutien d`exilés au Ghana, ce que le parti de l`ancien président, le Front populaire ivoirien (FPI), a récusé.
Sur le terrain politico-diplomatique, Justin Koné Katinan, porte-parole en exil de M. Gbagbo visé par un mandat d`arrêt international émis par Abidjan, a été arrêté vendredi à Accra et restait samedi dans l`attente d`une décision ghanéenne sur sa libération ou son extradition.