Lancés, il y a environ un an, les travaux de bitumage des principales artères de Korhogo ont permis de donner un nouveau visage à la cité du Poro. Zoom sur l’état d’avancement des chantiers.
C’est un ouf de soulagement que les populations de Korhogo poussent après le démarrage des travaux de bitumage des principaux axes de la ville. Elles ont dû patienter presqu’une année, avant de voir le premier kilomètre de bitume. Les travaux étaient prévus pour durer 8 mois. Le coup d’envoi a été donné officiellement le 30 septembre 2011, par Guillaume Soro, alors Premier ministre. Les techniciens de l’Etablissement Koné Daouda Soukpafolo (Ekds), entreprise en charge des travaux, s’activent à faire les dernières retouches. Le bitumage de l’‘’Avenue William Tolbert’’ a démarré à quelques jours de la célébration de l’an 52 de la Côte d’Ivoire. Tout un symbole. Car les plus anciens se souviennent qu’à l’ occasion du 5ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à la souveraineté, cette voie reliant le carrefour de l’Archevêché au pont Kazhale, fut l’une des toutes premières de la ville à bénéficier du bitume. Avant d’être inaugurée et baptisée ‘’Avenue William Tolbert’’, le 07 août 1965, par le président Félix Houphouet-Boigny, en présence des présidents de l’ex-Haute Volta, Maurice Yaméogo et du Libéria, William Tolbert. Au-delà de cette heureuse coïncidence, 47 ans plus tard, les populations ne cachent pas leur joie d’être enfin à l’abri de nombreuses maladies, liées à la poussière ou à la boue. En effet, cet axe qui, jadis, faisait la fierté de la cité, au fur et à mesure, est devenu le cauchemar des riverains pendant les saisons sèche ou pluvieuse. Longue de 2 km, cette rue qui traverse le quartier ‘’Air France’’, a subi «une transformation extraordinaire et donné une allure de véritable ville moderne à la cité du Poro», a en croire Silué Chigata, l’un des habitants dudit quartier.
Ce ne sont pas les riverains du carrefour de la sous-préfecture, à la pharmacie du nord, qui ont souffert de la dégradation avancée de cette avenue, qui diront le contraire. Car, le tronçon d’environ un demi-kilomètre qui sépare les deux sous-quartiers a été bitumé.
Vers la fin d’un cauchemar
Ce nouveau visage rehaussé par l’amélioration de l’éclairage public donne une fière allure à la ville. Dans cette nouvelle donne, les commerçants se frottent les mains. Les activités commerciales se multiplient tout au long des deux voies de cette rue. Les boutiques, les bars et maquis, ont refait surface. Le soir, ‘’l’Avenue Tolbert’’ grouille de monde. Elle est en train de devenir l’une des rues les plus fréquentées de la ville. Quant à la voie qui part de ‘’l’hôtel Kadjona’’ situé sur l’axe principal de la sortie Est de la cité, au carrefour du ‘’quartier Sozoribougou’’ en passant par le petit marché du ‘’quartier Hahoussabougou’’, distant de 2,2 km, les travaux sont en finition. « Nous allons étaler la toute première couche de bitume de cette voie dans quelques jours», rassure l’un des responsables de la société Ekds, visiblement heureux que les populations apprécient le travail effectué par sa structure. Cependant, concernant la voie de 2 km qui part du quartier ‘’Kassirimé’’ à la pharmacie du nord, « les travaux avancent à pas de tortue», confirme Charles Kouamé, enseignant à la retraite habitant le quartier. Se référant aux nombreuses visites effectuées par les Premiers ministres Guillaume Soro et Jeannot Ahoussou pour booster les travaux, il suggère que « les prochains chantiers soient confiés aux entreprises capables de relever le défi des grandes constructions du président Alassane Ouattara ». Il importe d’indiquer que ce sont 8km pour quatre tronçons à travers la ville de Korhogo qui sont concernés par ce projet de reconstruction des infrastructures dans la zone Centre Nord et Ouest (Rec-Cno). Il est financé par la Côte d’Ivoire à hauteur de 3 milliards Fcfa cfa et à travers un prêt de la Banque islamique de développement (Bid), d’un montant de 15 milliards. L’objectif de ce projet, d’une durée de 36 mois, est d’améliorer la sécurité routière et les conditions de la circulation urbaine, réduire le nombre d’accidents, accroître le trafic et faciliter l’écoulement des produits agricoles.
Cheick Timité à Korhogo
C’est un ouf de soulagement que les populations de Korhogo poussent après le démarrage des travaux de bitumage des principaux axes de la ville. Elles ont dû patienter presqu’une année, avant de voir le premier kilomètre de bitume. Les travaux étaient prévus pour durer 8 mois. Le coup d’envoi a été donné officiellement le 30 septembre 2011, par Guillaume Soro, alors Premier ministre. Les techniciens de l’Etablissement Koné Daouda Soukpafolo (Ekds), entreprise en charge des travaux, s’activent à faire les dernières retouches. Le bitumage de l’‘’Avenue William Tolbert’’ a démarré à quelques jours de la célébration de l’an 52 de la Côte d’Ivoire. Tout un symbole. Car les plus anciens se souviennent qu’à l’ occasion du 5ème anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à la souveraineté, cette voie reliant le carrefour de l’Archevêché au pont Kazhale, fut l’une des toutes premières de la ville à bénéficier du bitume. Avant d’être inaugurée et baptisée ‘’Avenue William Tolbert’’, le 07 août 1965, par le président Félix Houphouet-Boigny, en présence des présidents de l’ex-Haute Volta, Maurice Yaméogo et du Libéria, William Tolbert. Au-delà de cette heureuse coïncidence, 47 ans plus tard, les populations ne cachent pas leur joie d’être enfin à l’abri de nombreuses maladies, liées à la poussière ou à la boue. En effet, cet axe qui, jadis, faisait la fierté de la cité, au fur et à mesure, est devenu le cauchemar des riverains pendant les saisons sèche ou pluvieuse. Longue de 2 km, cette rue qui traverse le quartier ‘’Air France’’, a subi «une transformation extraordinaire et donné une allure de véritable ville moderne à la cité du Poro», a en croire Silué Chigata, l’un des habitants dudit quartier.
Ce ne sont pas les riverains du carrefour de la sous-préfecture, à la pharmacie du nord, qui ont souffert de la dégradation avancée de cette avenue, qui diront le contraire. Car, le tronçon d’environ un demi-kilomètre qui sépare les deux sous-quartiers a été bitumé.
Vers la fin d’un cauchemar
Ce nouveau visage rehaussé par l’amélioration de l’éclairage public donne une fière allure à la ville. Dans cette nouvelle donne, les commerçants se frottent les mains. Les activités commerciales se multiplient tout au long des deux voies de cette rue. Les boutiques, les bars et maquis, ont refait surface. Le soir, ‘’l’Avenue Tolbert’’ grouille de monde. Elle est en train de devenir l’une des rues les plus fréquentées de la ville. Quant à la voie qui part de ‘’l’hôtel Kadjona’’ situé sur l’axe principal de la sortie Est de la cité, au carrefour du ‘’quartier Sozoribougou’’ en passant par le petit marché du ‘’quartier Hahoussabougou’’, distant de 2,2 km, les travaux sont en finition. « Nous allons étaler la toute première couche de bitume de cette voie dans quelques jours», rassure l’un des responsables de la société Ekds, visiblement heureux que les populations apprécient le travail effectué par sa structure. Cependant, concernant la voie de 2 km qui part du quartier ‘’Kassirimé’’ à la pharmacie du nord, « les travaux avancent à pas de tortue», confirme Charles Kouamé, enseignant à la retraite habitant le quartier. Se référant aux nombreuses visites effectuées par les Premiers ministres Guillaume Soro et Jeannot Ahoussou pour booster les travaux, il suggère que « les prochains chantiers soient confiés aux entreprises capables de relever le défi des grandes constructions du président Alassane Ouattara ». Il importe d’indiquer que ce sont 8km pour quatre tronçons à travers la ville de Korhogo qui sont concernés par ce projet de reconstruction des infrastructures dans la zone Centre Nord et Ouest (Rec-Cno). Il est financé par la Côte d’Ivoire à hauteur de 3 milliards Fcfa cfa et à travers un prêt de la Banque islamique de développement (Bid), d’un montant de 15 milliards. L’objectif de ce projet, d’une durée de 36 mois, est d’améliorer la sécurité routière et les conditions de la circulation urbaine, réduire le nombre d’accidents, accroître le trafic et faciliter l’écoulement des produits agricoles.
Cheick Timité à Korhogo