La fin du Ramadan n’est pas une fête. Malheureusement c’est le constat que nous faisons à chaque fin du jeûne. C’est un immense scandale, quand les musulmans pensent que la fin du jeûne signifie «retrouver la nourriture». Automatiquement les musulmans se perdent et deviennent de simples exploitants de l’action du Ramadan. Je vais prendre soin de prévenir tout simplement que la fin du Ramadan n’est pas une passion. Dans l’histoire, le Ramadan est un mois tout à fait spirituel. Et, la fin du jeûne doit être, pour un bon musulman, une source d’inquiétude provoquant au cœur une seule interrogation : ALLAH a t-il agrée les 29 ou 30 jours du jeûne ? C’est bien cela le prix à payer face à ALLAH. La fin du jeûne doit être un pacte de méditation, pour attirer davantage les mérites des 29 ou 30 jours de privation de toutes sortes. Pour le bon musulman, la fin du jeûne doit être un « regret ». Parce que le Ramadan est une voie très spirituelle, où il n y a plus de ‘’voile’’ entre ALLAH et le musulman, pour la levée programmée de ses péchés. A tout moment, dans le mois du Ramadan, le vrai gagnant c’est bien le fidèle musulman lui-même. Dans de véritables pays musulmans, aux véritables traditions islamiques, les musulmans traduisent la fin du Ramadan, comme une « tribune » d’allégeance solennelle à ALLAH. Je vais vous faire une révélation : même les anges pleurent à la fin du Ramadan, parce qu’ils étaient très très rapprochés d’ALLAH, miséricordieux, seule divinité consensuelle de toutes vérités spirituelles. Je dis aux musulmans, loin de cette réalité, que la fin du jeûne n’est pas le « retour à la nourriture », ce n’st pas une fête pour accéder aux boites de nuit, maquis et restaurants. A l’analyse, ALLAH le miséricordieux ne veut baisser la côte de popularité de personne. Mais, ses relations avec les hommes ne sont pas de simples passions. Entre ALLAH et les musulmans, il y a des règles et des contraintes. C’est pourquoi, le Ramadan et la fin du jeûne doivent se vivre comme une action véritablement spirituelle, sans truquage moral. C’est pourquoi, et en toute vérité spirituelle, la fin du jeûne n’est pas une fête. Mais une action de méditation, vue de la lumière crue de l’adoration du prophète Muhamad, vers ALLAH. Le Ramadan n’est pas un mois de compétition de tous les dangers, comme semble le faire croire certains musulmans. Le ramadan est un mois, où le musulman, je parle du vrai croyant, jour son ‘’Va-tout’’ pour alléger ses péchés. Le salut de l’âme, ne depend pas du seul mois de carême. Mais, il est l’une des principales voies pour le salut de l’âme. A l’analyse, et au fond, le musulman, toute sa vie n’a qu’une seule passion : la crainte d’Allah. De façon intense, Allah ne regarde seulement que cette crainte en lui et offre la sensation de sa miséricorde à tout bon et vrai musulman, dont l’attachement à ALLAH ne ressemble pas à celui de ‘’l’arrachement’’. J’ai dit « arrachement ». En vérité, le musulman qui croit que la fin du jeûne est une fête, qui ouvre les portes des boites de nuit, des maquis, aux rattrapages sexuels, ce musulman est victime de ‘’l’arrachement’’ spirituel, s’éloigne d’Allah, maître absolu de toute la création. ALLAH n’est pas une image que certains musulmans imaginent lui donner. Personne n’est ALLAH, et personne ne ressemble à ALLAH. Aucun dignitaire religieux ne peut faire une déclaration au nom d’ALLAH, souverain et maître absolu de la création. ALLAH le miséricordieux a une seule logique : « celle de l’adorer et faire du bien ». Ce mode d’emploi s’adresse aux hommes, et particulièrement aux vrais musulmans, qui ont des valeurs disciplinaires. ALLAH aime le bien. Mais encore, faut-il que cette vérité soit enseignée aux musulmans, qui croient que le ‘’bien est transparent’’ et que le mois du Ramadan suffit pour Allah pour ‘’effacer’’ tous les péchés des musulmans. C’est pourquoi la fin du Ramadan n’est pas une fête. C’est maintenant que le plus dur commence pour le musulman, qui pense que la fin du jeûne signifie « retrouver la nourriture » ou encore revenir aux vieilles habitudes malsaines, dans des immenses scandales du mensonge, du vol, de la trahison, des paroles virulentes, des gestes de violence, loin d’une purification spirituelle, et très loin d’un véritable rapprochement à ALLAH. La fin du Ramadan n’est pas une fête. Mais une méditation spirituelle et une interrogation morale : Allah a-t-il agrée mes 29 ou 30 jours de jeûne ? Mais ALLAH est ALLAH, maître des louanges et possesseur du consensus de toutes les vérités spirituelles au jugement dernier.
Par Ben Ismaël
Par Ben Ismaël