La tonne de farine de blé est passée de 350.000 FCFA à 410.000 FCFA, soit une augmentation de 3000 FCFA par sac de 50 kg. Aussi les membres de la FIP-BPCI (Fédération interprofessionnelle des patrons de boulangers et pâtissiers de Côte d’Ivoire) se sont-ils réunis, le mardi 28 août dernier, en assemblée générale, à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire. Ils ont décidé de supprimer les intervenants dans la chaine de distribution du pain. Ainsi, à partir du 1er septembre prochain, les consommateurs de pain devront se rendre aux guichets des boulangeries pour avoir leur baguette de pain au prix de 150 FCFA. C’est-à-dire le prix auquel ils achetaient la baguette de pain au kiosque du quartier. En dehors du déplacement (si la boulangerie est éloignée de son domicile), il ne perçoit pas de différence dans le prix.
Le fait majeur se situe donc dans cette partie de la déclaration des patrons boulangers : « Avec cette augmentation de prix, il devient impossible pour les boulangers de maintenir la qualité et le prix du pain ».
Les patrons boulangers se trompent lourdement. Ce n’est pas cette situation qui va transpirer sur la qualité du pain qu’ils fabriquent. Parce qu’il y a longtemps que la qualité du pain est décriée par les consommateurs.
On se rappelle qu’en septembre 2009, la FIP-BPCI et le ministère du Commerce ont décidé de recenser les acteurs du secteur, notamment les boulangers, pâtissiers et glaciers, qui exercent sur l’ensemble du pays. L’objectif était de leur permettre de mieux s’organiser pour un meilleur assainissement de la corporation. Les critiques faisaient état de ce que certains acteurs du secteur ne produisent pas de pains de bonne qualité et ne respectaient pas le poids de 200 grammes de la baguette, en vigueur. Plus grave, d`autres parmi eux installent leurs boulangeries n`importe où et dans des conditions hygiéniques et sécuritaires qui ne respectent pas les normes.
Cette opération qui devait permettre de mieux cerner le problème de qualité n’a pas abouti parce que les concernés trainaient volontairement les pas.
Aujourd’hui, les boulangers font ce qu’ils veulent parce qu’il n’existe pas de référentiel consensuel en matière de fabrication de pain en Côte d’Ivoire. A savoir la quantité d'eau, de levure, de blé, de farine, de sel etc. Comment, dans ces conditions, peut-on contrôler le pain? Qui est capable de faire la différence entre un pain à 100% fait de blé et un pain à 100% produit à base de manioc? Le pâtissier qui n’a aucune obligation de fournir du pain exclusivement à base de farine peut utiliser la matière première de son choix. Il y a encore des boulangeries qui cuisent le pain avec du bois de chauffe comme aux heures des indépendances africaines. Ce n’est donc pas étonnant de retrouver dans le pain sorti de ces boulangeries des déchets de tous genres.
En vérité, le pain est de moins en moins bon. L'association des boulangers de Côte d'Ivoire devrait Aussi regarder de ce côté tout en dénonçant les augmentations du prix de la farine de blé.
J-S Lia
Le fait majeur se situe donc dans cette partie de la déclaration des patrons boulangers : « Avec cette augmentation de prix, il devient impossible pour les boulangers de maintenir la qualité et le prix du pain ».
Les patrons boulangers se trompent lourdement. Ce n’est pas cette situation qui va transpirer sur la qualité du pain qu’ils fabriquent. Parce qu’il y a longtemps que la qualité du pain est décriée par les consommateurs.
On se rappelle qu’en septembre 2009, la FIP-BPCI et le ministère du Commerce ont décidé de recenser les acteurs du secteur, notamment les boulangers, pâtissiers et glaciers, qui exercent sur l’ensemble du pays. L’objectif était de leur permettre de mieux s’organiser pour un meilleur assainissement de la corporation. Les critiques faisaient état de ce que certains acteurs du secteur ne produisent pas de pains de bonne qualité et ne respectaient pas le poids de 200 grammes de la baguette, en vigueur. Plus grave, d`autres parmi eux installent leurs boulangeries n`importe où et dans des conditions hygiéniques et sécuritaires qui ne respectent pas les normes.
Cette opération qui devait permettre de mieux cerner le problème de qualité n’a pas abouti parce que les concernés trainaient volontairement les pas.
Aujourd’hui, les boulangers font ce qu’ils veulent parce qu’il n’existe pas de référentiel consensuel en matière de fabrication de pain en Côte d’Ivoire. A savoir la quantité d'eau, de levure, de blé, de farine, de sel etc. Comment, dans ces conditions, peut-on contrôler le pain? Qui est capable de faire la différence entre un pain à 100% fait de blé et un pain à 100% produit à base de manioc? Le pâtissier qui n’a aucune obligation de fournir du pain exclusivement à base de farine peut utiliser la matière première de son choix. Il y a encore des boulangeries qui cuisent le pain avec du bois de chauffe comme aux heures des indépendances africaines. Ce n’est donc pas étonnant de retrouver dans le pain sorti de ces boulangeries des déchets de tous genres.
En vérité, le pain est de moins en moins bon. L'association des boulangers de Côte d'Ivoire devrait Aussi regarder de ce côté tout en dénonçant les augmentations du prix de la farine de blé.
J-S Lia