Si je ne suis pas élu, il ne me restera plus qu’à réorganiser le parti et à préparer ma succession.» Ainsi s’exprimait le président BEDIE lors de la campagne électorale de la présidentielle de 2010. Or nous savons tous que le président BEDIE est un homme de parole, qui, comme le père de la nation, éprouve une réelle et noble fierté pour n’être jamais revenu et ne jamais revenir sur la parole donnée même si dans bien des cas, ceux à qui il a donné sa foi le paient en monnaie de singe, tirant à eux seuls une couverture qu’ils devraient pourtant partager ! Ces gens ont pourtant pris des engagements eux aussi, mais ils ignorent la noblesse du respect de la parole donnée et oublient le long terme pour ne voir que le bout de leur nez !
Pour en revenir au président BEDIE, il n’y a pas lieu de penser qu’il va s’accrocher à vie au poste de président du parti, alors qu’il avait lui-même, en faisant insérer dans la constitution, relativement aux conditions d’éligibilité, la limite d’âge à soixante-quinze (75) ans renonçant ainsi au pouvoir à vie, dada de nombre de ses pairs africains.
Sans minimiser outre mesure le poste de président du parti, nous pensons qu’il est un petit peu moins important que celui de président de la République.
Quand on sait surtout que le PDCI-RDA est le seul parti en Côte-d’Ivoire où on « exige » du président du parti qu’il supporte sur sa cassette personnelle toutes les charges du parti pour venir ensuite lui demander de rendre des comptes comme si on avait mis la main à la poche, il n’y a vraiment aucune raison de se cramponner à ce poste !
Au PDCI-RDA, tout doit tomber du ciel et malgré la perte du pouvoir en 1999, la mentalité d’assisté n’a jamais quitté les cadres du parti au contraire des « petits » militants qui consentent tous les sacrifices pour la vie, la survie et le rayonnement de leur parti. C’est dire qu’être président du PDCI-RDA n’est pas une sinécure et certains prétendants qui semblent se manifester en ce moment, quoiqu’ils soient pour la plupart de véritables caméléons à la fiabilité douteuse et incertaine, gagneraient à y réfléchir par deux fois avant de se lancer dans l’aventure. S’agissant du congrès qui doit renouveler l’actuelle direction du parti dont notamment le président, nous pensons qu’il ne saurait intervenir avant la fin de toutes les élections, ce qui ne saurait tarder puisqu’il ne reste que les municipales et les régionales à organiser.
Nous comprenons donc mal l’agitation qui s’empare de certains cadres du parti qui croient qu’en réclamant à cor et à cri la tenue du congrès, ils auraient inventé l’eau chaude ou le fil à couper le beurre.
Et pourtant, bon nombre d’entre eux prétendent connaître le président BEDIE. S’il tel est le cas, ils gagneraient à se taire et à se tenir tranquilles parce que le président BEDIE, comme il s’y est engagé, n’a plus qu’une seule ambition et une seule mission : réorganiser le parti et assurer sa succession.
Cette succession ne devra pas se faire au petit bonheur de la chance mais devra porter sur un candidat ayant des atouts réels pour diriger le PDCI et surtout pour être un candidat crédible et fédérateur pour l’élection présidentielle de 2015.
Chaque militant est en effet conscient qu’un parti mesurant son audience et son implantation aux échéances électorales, le PDCI-RDA ne saurait faire l’impasse sur 2015 au risque de voir son électorat s’effriter voire disparaître.
Le futur président devra être un homme d’ouverture, un fédérateur, un homme de culture, un homme connaissant et maîtrisant la donne économique et si possible un polyglotte qui n’aura pas besoin d’avoir toujours recours à un interprète ou à un traducteur.
Il faut cependant éviter de confondre vitesse et précipitation pour ne pas voir la tête enfler parce qu’on a trop vite arraché la dent.
Toutes les précautions devront être prises pour que le futur président ne s’en laisse pas conter et tienne s’il le faut la dragée haute à tous ceux qui seraient tentés de banaliser le PDCI et s’il est élu président de la République, à tous ceux qui ne donneraient pas à notre pays l’importance qui lui revient.
Pour citer le fabuliste, nous dirons que « rien ne sert de courir, il faut partir à point ! »
C’est de cette manière que le PDCI-RDA fera un congrès apaisé, un congrès de la maturité, un congrès responsable débouchant sur une personnalité faisant sinon l’unanimité, du moins réunissant une large majorité.
Peu importe donc que ce soit un Baoulé ou Guatémaltèque qui dirige le PDCI-RDA, l’essentiel étant que ce parti soit dirigé et bien dirigé.
Des déclarations comme « ce n’est pas un Baoulé qui va diriger le parti » relève de l’enfantillage et même d’un certain crétinisme qui n’honore pas son auteur ! Les militants du PDCI-RDA doivent attendre le mot d’ordre de la direction de leur parti et surtout de son président et aller en rangs serrés à ce congrès crucial pour ce parti et son devenir. Le président BEDIE ayant clairement laissé entendre qu’il rendrait le tablier dans l’ordre, la discipline et la cohésion du parti, il importe que chacun sache raison garder et que le PDCI-RDA sorte grandi de cette non moins grande réunion.
Il ne sert donc à rien d’enfoncer une porte ouverte au risque de se retrouver par terre !
Pour en revenir au président BEDIE, il n’y a pas lieu de penser qu’il va s’accrocher à vie au poste de président du parti, alors qu’il avait lui-même, en faisant insérer dans la constitution, relativement aux conditions d’éligibilité, la limite d’âge à soixante-quinze (75) ans renonçant ainsi au pouvoir à vie, dada de nombre de ses pairs africains.
Sans minimiser outre mesure le poste de président du parti, nous pensons qu’il est un petit peu moins important que celui de président de la République.
Quand on sait surtout que le PDCI-RDA est le seul parti en Côte-d’Ivoire où on « exige » du président du parti qu’il supporte sur sa cassette personnelle toutes les charges du parti pour venir ensuite lui demander de rendre des comptes comme si on avait mis la main à la poche, il n’y a vraiment aucune raison de se cramponner à ce poste !
Au PDCI-RDA, tout doit tomber du ciel et malgré la perte du pouvoir en 1999, la mentalité d’assisté n’a jamais quitté les cadres du parti au contraire des « petits » militants qui consentent tous les sacrifices pour la vie, la survie et le rayonnement de leur parti. C’est dire qu’être président du PDCI-RDA n’est pas une sinécure et certains prétendants qui semblent se manifester en ce moment, quoiqu’ils soient pour la plupart de véritables caméléons à la fiabilité douteuse et incertaine, gagneraient à y réfléchir par deux fois avant de se lancer dans l’aventure. S’agissant du congrès qui doit renouveler l’actuelle direction du parti dont notamment le président, nous pensons qu’il ne saurait intervenir avant la fin de toutes les élections, ce qui ne saurait tarder puisqu’il ne reste que les municipales et les régionales à organiser.
Nous comprenons donc mal l’agitation qui s’empare de certains cadres du parti qui croient qu’en réclamant à cor et à cri la tenue du congrès, ils auraient inventé l’eau chaude ou le fil à couper le beurre.
Et pourtant, bon nombre d’entre eux prétendent connaître le président BEDIE. S’il tel est le cas, ils gagneraient à se taire et à se tenir tranquilles parce que le président BEDIE, comme il s’y est engagé, n’a plus qu’une seule ambition et une seule mission : réorganiser le parti et assurer sa succession.
Cette succession ne devra pas se faire au petit bonheur de la chance mais devra porter sur un candidat ayant des atouts réels pour diriger le PDCI et surtout pour être un candidat crédible et fédérateur pour l’élection présidentielle de 2015.
Chaque militant est en effet conscient qu’un parti mesurant son audience et son implantation aux échéances électorales, le PDCI-RDA ne saurait faire l’impasse sur 2015 au risque de voir son électorat s’effriter voire disparaître.
Le futur président devra être un homme d’ouverture, un fédérateur, un homme de culture, un homme connaissant et maîtrisant la donne économique et si possible un polyglotte qui n’aura pas besoin d’avoir toujours recours à un interprète ou à un traducteur.
Il faut cependant éviter de confondre vitesse et précipitation pour ne pas voir la tête enfler parce qu’on a trop vite arraché la dent.
Toutes les précautions devront être prises pour que le futur président ne s’en laisse pas conter et tienne s’il le faut la dragée haute à tous ceux qui seraient tentés de banaliser le PDCI et s’il est élu président de la République, à tous ceux qui ne donneraient pas à notre pays l’importance qui lui revient.
Pour citer le fabuliste, nous dirons que « rien ne sert de courir, il faut partir à point ! »
C’est de cette manière que le PDCI-RDA fera un congrès apaisé, un congrès de la maturité, un congrès responsable débouchant sur une personnalité faisant sinon l’unanimité, du moins réunissant une large majorité.
Peu importe donc que ce soit un Baoulé ou Guatémaltèque qui dirige le PDCI-RDA, l’essentiel étant que ce parti soit dirigé et bien dirigé.
Des déclarations comme « ce n’est pas un Baoulé qui va diriger le parti » relève de l’enfantillage et même d’un certain crétinisme qui n’honore pas son auteur ! Les militants du PDCI-RDA doivent attendre le mot d’ordre de la direction de leur parti et surtout de son président et aller en rangs serrés à ce congrès crucial pour ce parti et son devenir. Le président BEDIE ayant clairement laissé entendre qu’il rendrait le tablier dans l’ordre, la discipline et la cohésion du parti, il importe que chacun sache raison garder et que le PDCI-RDA sorte grandi de cette non moins grande réunion.
Il ne sert donc à rien d’enfoncer une porte ouverte au risque de se retrouver par terre !