Bakary Ali Sanogo est l’actuel directeur de l’enseignement technique de l’Ecole militaire préparatoire technique (EMPT) de Bingerville. Dans un entretien qu’il nous a accordé, l’expert en électrotechnique, titulaire d’un MBA de l’Ecole supérieure de gestion de Paris est revenu sur la distribution par le Gouvernement des lampes de basse consommation aux ménages. Il a également abordé la récurrente question du délestage. En ce qui concerne la distribution des lampes voici ce qu’en dit Bakary Sanogo : ‘’les lampes de basse consommation permettent de réduire la consommation en électricité donc de diminuer le montant des factures d’électricité. Ces lampes ont une consommation électrique réduite, une durée de vie plus longue et une grande efficacité’’. Pour lui, c’est une alternative qui vise à réduire la facture aussi bien pour les ménages que pour l’Etat et les entreprises. «L’opération doit aller plus loin et ne pas se limiter aux lampes, elle doit s’appliquer aux appareils électriques en incitant les ménages à ne payer que des appareils électriques à faible consommation d’énergie», conseille-t-il.
Quant au délestage, l’expert trouve ses raisons dans une demande de plus en plus élevée de la consommation. ‘’La demande est aujourd’hui pratiquement égale à l’offre. Toute la production est directement consommée et l’électricité ne se conserve pas. Lorsqu’il y a un dysfonctionnement, il y a obligatoirement délestage. Durant la décennie écoulée, il n’y a pas eu d’entretien véritable des équipements de production, de maintenance du réseau électrique et d’investissement notable dans le secteur. Les principaux opérateurs Ciprel et Azito Energie qui font 70 à 75 % de la production ont besoin de relancer la machine par des financements adaptés. Avec la mise en route d’Azito 3 et de nouveaux investissements, le délestage pourrait s’estomper’’, a analysé Bakary Sanogo. Une solution palliative pourrait être, selon lui, les énergies renouvelables que sont les énergies éolienne et solaire. Mais, avertit-il, ces énergies nécessitent des investissements colossaux pour leur production. ‘’Ceci devra donc être envisagé à long terme vu la situation actuelle de l’économie nationale où presque tout est priorité’’, fait observer le directeur de l’enseignement technique de l’EMPT.
S.Débailly
Quant au délestage, l’expert trouve ses raisons dans une demande de plus en plus élevée de la consommation. ‘’La demande est aujourd’hui pratiquement égale à l’offre. Toute la production est directement consommée et l’électricité ne se conserve pas. Lorsqu’il y a un dysfonctionnement, il y a obligatoirement délestage. Durant la décennie écoulée, il n’y a pas eu d’entretien véritable des équipements de production, de maintenance du réseau électrique et d’investissement notable dans le secteur. Les principaux opérateurs Ciprel et Azito Energie qui font 70 à 75 % de la production ont besoin de relancer la machine par des financements adaptés. Avec la mise en route d’Azito 3 et de nouveaux investissements, le délestage pourrait s’estomper’’, a analysé Bakary Sanogo. Une solution palliative pourrait être, selon lui, les énergies renouvelables que sont les énergies éolienne et solaire. Mais, avertit-il, ces énergies nécessitent des investissements colossaux pour leur production. ‘’Ceci devra donc être envisagé à long terme vu la situation actuelle de l’économie nationale où presque tout est priorité’’, fait observer le directeur de l’enseignement technique de l’EMPT.
S.Débailly