En attendant l’ouverture officielle des candidatures aux postes de présidents de conseils régionaux, les velléités de candidature se font sentir. Dans chacune de nos régions, les états major s’activent. C’est le cas du Zanzan ou région du Gontougo qui s’active également à l’instar des autres du pays. En effet, face à des candidatures qui se dégagent et dont les acteurs ne sont plus à présenter, les populations ont commencé à donner elles aussi de la voix. Ces derniers temps, nous avons été envahis par de nombreux coups de fils. La plupart de ces appels convergeaient dans le même sens. « En 2000, nous avons été utilisés par des hommes politiques pour atteindre leur but. Dix ans durant, nous n’avons rien obtenu de concret. Cette fois-ci, nous n’allons pas nous laisser avoir, car « premier gaou n’est pas gaou. Le Gontougo a besoin d’acteurs de développement et non d’acteurs politiques », jurent nos nombreux interlocuteurs. « Ce n’est pas ce qu’on vous sollicite pour parrainer une activité socio-culturelle que vous faites notre affaire; ce n’est pas non plus parce que vous êtes au gouvernement ou à l’Assemblée nationale, que vous pourrez forcément développer la région. Nous avons besoin de cadres libres, disponibles et compétents au service de la population et de la région». C’est également en substance ce qui ressort des nombreux appels téléphoniques que nous avons reçu ces derniers jours en provenance des populations de la région du Gontougo. Et pour lesquels, nous nous gardons de tous commentaires.
Gisèle Tienfô
Gisèle Tienfô
