Le Front populaire ivoirien (Fpi) tire sur la corde sensible. Il sait que le gouvernement marche comme sur des œufs parce qu’il ne veut pas être accusé de traquer l’opposition. Le parti de Laurent Gbagbo a surtout conscience que les dirigeants sont attachés à la démocratie.
Alors, il multiplie les propos et autres actes irrévérencieux. La technique est connue : se comporter en hors-la-loi et se répandre ensuite dans la presse internationale pour jouer les victimes. «Le pouvoir veut tuer la démocratie ! Nous sommes véritablement inquiets. Les choses se succèdent à une cadence qui donne le tournis. (…) Certainement, le pouvoir a arrêté un projet, et peut-être que nous sommes tous dans le viseur du pouvoir. Si tant est que l’objectif est ce que nous pressentons, décapiter le Fpi, comme l’a dit Guillaume Soro, peut-être ce plan de décapitation a été mis en œuvre et nous sommes vraiment inquiets».
Miaka Ouretto, le président intérimaire du Fpi est bien dans cette logique lorsqu’il se prononce, le 28 août dernier, sur les ondes de Rfi. Mais le pouvoir ne doit pas s’en laisser conter. Il est de sa responsabilité d’assurer la sécurité des populations qui vivent en Côte d’Ivoire et de préserver l’intégrité territoiriale. Il doit se donner les moyens d’y parvenir. Son souci, le premier, doit être le bien-être des habitants et non les commentaires de l’extérieur.
Car, ce complexe fait le jeu du Fpi. Qui, visiblement, veut jauger sa puissance de frappe. Si la création d’un terreau fertile pour la reconstruction et le dévelopement du pays doit passer par la mise à l’écart d’un parti qui croit que l’intérêt général peut être subordonné aux caprices de ses dirigeants, il ne faut pas se gêner pour franchir le Rubicon. Dans la mesure où les ‘’frontistes’’ refusent de changer d’attitude malgré les efforts du pouvoir pour ramener la cohésion nationale. Et si les agitations du Fpi étaient la conséquence de la perte du pouvoir, une ‘’petite suspension’’ lui permettrait d’harmoniser sa politique et de revenir, plus utile au débat démocratique. Ce ne serait pas un drame. L’opposition ne se limite pas à cette formation.
Bamba K. Inza
Alors, il multiplie les propos et autres actes irrévérencieux. La technique est connue : se comporter en hors-la-loi et se répandre ensuite dans la presse internationale pour jouer les victimes. «Le pouvoir veut tuer la démocratie ! Nous sommes véritablement inquiets. Les choses se succèdent à une cadence qui donne le tournis. (…) Certainement, le pouvoir a arrêté un projet, et peut-être que nous sommes tous dans le viseur du pouvoir. Si tant est que l’objectif est ce que nous pressentons, décapiter le Fpi, comme l’a dit Guillaume Soro, peut-être ce plan de décapitation a été mis en œuvre et nous sommes vraiment inquiets».
Miaka Ouretto, le président intérimaire du Fpi est bien dans cette logique lorsqu’il se prononce, le 28 août dernier, sur les ondes de Rfi. Mais le pouvoir ne doit pas s’en laisser conter. Il est de sa responsabilité d’assurer la sécurité des populations qui vivent en Côte d’Ivoire et de préserver l’intégrité territoiriale. Il doit se donner les moyens d’y parvenir. Son souci, le premier, doit être le bien-être des habitants et non les commentaires de l’extérieur.
Car, ce complexe fait le jeu du Fpi. Qui, visiblement, veut jauger sa puissance de frappe. Si la création d’un terreau fertile pour la reconstruction et le dévelopement du pays doit passer par la mise à l’écart d’un parti qui croit que l’intérêt général peut être subordonné aux caprices de ses dirigeants, il ne faut pas se gêner pour franchir le Rubicon. Dans la mesure où les ‘’frontistes’’ refusent de changer d’attitude malgré les efforts du pouvoir pour ramener la cohésion nationale. Et si les agitations du Fpi étaient la conséquence de la perte du pouvoir, une ‘’petite suspension’’ lui permettrait d’harmoniser sa politique et de revenir, plus utile au débat démocratique. Ce ne serait pas un drame. L’opposition ne se limite pas à cette formation.
Bamba K. Inza