Une grave crise ouverte entre les commerçants de Cocody et l’opérateur du marché situé derrière l’église Saint Jean, est en train de prendre des proportions inquiétantes.
Plus rien ne va entre les commerçants de Cocody et Kouassi Koffi Félix, plus connu sous le pseudonyme de Kkf, promoteur de l’espace provisoire de recasement des opérateurs sinistrés du grand marché de ladite commune. En effet, par une note du maire de cette cité, Jacques Niahoua Dogo, n°3867 du 30 août dernier, la convention de concession pour l’aménagement provisoire de l’espace Saint Jean servant de marché a été résiliée. Car, « il revient de façon récurrente que des affrontements à l’arme blanche entre des loubards et des commerçants ont fait plusieurs victimes sur ce site ». Le même jour, dans une lettre circulaire adressée aux commerçants, le maire leur a demandé que « les paiements de loyers et taxes dus dans l’exercice de leurs activités commerciales sont suspendus ». Après ces décisions courageuses du premier magistrat de la commune, les commerçants ont applaudi et cru que la crise qui secoue ce marché allait prendre définitivement fin. Que non. Selon la présidente des commerçantes du marché Saint jean de Cocody, Mme Richmond Diarra, les commerçants restent toujours traqués par l’opérateur qui refuse de quitter le marché. « Il a pris des loubards qui briment, au vu et au su de tout le monde, les commerçants », révèle-t-elle avec beaucoup d’amertume. Au dire de la présidente, les 500 commerçants qui vendent sur cet espace sont livrés à eux-mêmes et ne savent à quel saint se vouer. « Si des mesures prises par le maire de la commune ne sont pas appliquées, que pouvons-nous faire ? », s’interroge-t-elle. C’est pourquoi, elle interpelle l’ensemble des autorités afin de mettre un terme aux agissements de Kkf au marché Saint Jean de Cocody. Pour comprendre ce problème, il faut remonter en 2007. Suite à l’incendie du grand marché, le maire de l’époque demande à l’entreprise International groupe services (Ics) dont le président directeur général est Kkf d’aménager l’espace derrière l’église Saint Jean pour servir de marché de façon provisoire en vue de relocaliser les sinistrés. La mairie a apporté un appui de 10 millions FCFA à l’opérateur. Cependant, celui-ci impose des pas-de-porte aux commerçants qui s’élèvent à plus de 65 millions. En outre, selon Mme Richmond Diarra, il leur est imposé un loyer de 64.000 f, 125.000 f et 165.000 f selon le magasin. Cette situation a entraîné des surendettements pour certains commerçants. « Nombre de nos collègues sont décédés, car ils n’arrivent pas à s’acquitter de leurs dettes », affirme-t-elle. Mais, dira la responsable, malgré tous ces frais déboursés, l’opérateur ne leur a remis aucun papier. « Toutes nos tentatives pour avoir des documents authentiques sont restées vaines ». Et de poursuivre, récemment, la direction des impôts et celle du Trésor de Cocody nous ont appris que le promoteur ne reverse aucun impôt payé par les commerçants. « Nous voulons sortir de cette situation d’illégalité. Ce qui nous a amenés à voir la mairie qui a pris la décision de mettre fin à la convention de concession avec Ics, occasionnant du coup une grave crise entre nous », a-t-elle conclu. Toutes nos tentatives pour avoir la version du promoteur sont restées vaines. Ses différents numéros de portable y compris son téléphone fixe, restant inaccessibles.
Ahua K.
Plus rien ne va entre les commerçants de Cocody et Kouassi Koffi Félix, plus connu sous le pseudonyme de Kkf, promoteur de l’espace provisoire de recasement des opérateurs sinistrés du grand marché de ladite commune. En effet, par une note du maire de cette cité, Jacques Niahoua Dogo, n°3867 du 30 août dernier, la convention de concession pour l’aménagement provisoire de l’espace Saint Jean servant de marché a été résiliée. Car, « il revient de façon récurrente que des affrontements à l’arme blanche entre des loubards et des commerçants ont fait plusieurs victimes sur ce site ». Le même jour, dans une lettre circulaire adressée aux commerçants, le maire leur a demandé que « les paiements de loyers et taxes dus dans l’exercice de leurs activités commerciales sont suspendus ». Après ces décisions courageuses du premier magistrat de la commune, les commerçants ont applaudi et cru que la crise qui secoue ce marché allait prendre définitivement fin. Que non. Selon la présidente des commerçantes du marché Saint jean de Cocody, Mme Richmond Diarra, les commerçants restent toujours traqués par l’opérateur qui refuse de quitter le marché. « Il a pris des loubards qui briment, au vu et au su de tout le monde, les commerçants », révèle-t-elle avec beaucoup d’amertume. Au dire de la présidente, les 500 commerçants qui vendent sur cet espace sont livrés à eux-mêmes et ne savent à quel saint se vouer. « Si des mesures prises par le maire de la commune ne sont pas appliquées, que pouvons-nous faire ? », s’interroge-t-elle. C’est pourquoi, elle interpelle l’ensemble des autorités afin de mettre un terme aux agissements de Kkf au marché Saint Jean de Cocody. Pour comprendre ce problème, il faut remonter en 2007. Suite à l’incendie du grand marché, le maire de l’époque demande à l’entreprise International groupe services (Ics) dont le président directeur général est Kkf d’aménager l’espace derrière l’église Saint Jean pour servir de marché de façon provisoire en vue de relocaliser les sinistrés. La mairie a apporté un appui de 10 millions FCFA à l’opérateur. Cependant, celui-ci impose des pas-de-porte aux commerçants qui s’élèvent à plus de 65 millions. En outre, selon Mme Richmond Diarra, il leur est imposé un loyer de 64.000 f, 125.000 f et 165.000 f selon le magasin. Cette situation a entraîné des surendettements pour certains commerçants. « Nombre de nos collègues sont décédés, car ils n’arrivent pas à s’acquitter de leurs dettes », affirme-t-elle. Mais, dira la responsable, malgré tous ces frais déboursés, l’opérateur ne leur a remis aucun papier. « Toutes nos tentatives pour avoir des documents authentiques sont restées vaines ». Et de poursuivre, récemment, la direction des impôts et celle du Trésor de Cocody nous ont appris que le promoteur ne reverse aucun impôt payé par les commerçants. « Nous voulons sortir de cette situation d’illégalité. Ce qui nous a amenés à voir la mairie qui a pris la décision de mettre fin à la convention de concession avec Ics, occasionnant du coup une grave crise entre nous », a-t-elle conclu. Toutes nos tentatives pour avoir la version du promoteur sont restées vaines. Ses différents numéros de portable y compris son téléphone fixe, restant inaccessibles.
Ahua K.
