Les premiers Etats généraux de la presse ivoirienne ont pris fin, vendredi, à Yamoussoukro. Les professionnels des médias qui ont pris part aux travaux évoquent quelques inquiétudes.
Zio Moussa, Rapporteur général des états généraux : «Nous avons pris des garde-fous»
« Le premier garde-fou que nous avons, c’est de faire confiance à un ministre qui décide lui-même, de faire les premiers états généraux de la presse en Côte d’Ivoire. L’autre garde-fou, nous avons proposé dans les recommandations la mise en place d’une instance de suivi et d’évaluation. Nous avons voulu cela car on a constaté que parfois nos belles résolutions ne sont jamais appliquées ».
Eugène Kacou, ex-président du Conseil national de la presse (CNP) : «Que nos esprits ne restent pas dans les tiroirs »
« Le professionnalisme se trouve dans la tête de chaque journaliste. C’est la façon de voir les choses, c’est l’éthique, c’est la déontologie. Mais que nous venions travailler 48h et que demain, dans les journaux, rien ne change, cela veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Il y a 20 ans, j’étais ici. Le ministre a dit que les résolutions ne resteront pas dans les tiroirs. Pourvu que nous aussi, nos esprits ne restent pas dans les tiroirs.»
Traoré Moussa, président du l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) : « Pas de professionnalisme si le journaliste a faim »
« Que les différentes parties aient accepté d’appliquer la convention collective est un grand pas. Ce problème traîne depuis cinq ans. Quelles que soient les décisions prises, si les journalistes continuent d’avoir faim, on ne pourra pas mettre en œuvre tous les processus qui doivent aboutir au professionnalisme. Le fait qu’il soit écrit noir sur blanc que la convention sera appliquée prend en compte toutes nos préoccupations.»
Jean-Marie Kouassi Ahoussou, président de la Conférence nationale des directeurs de publication (Cndp) : «Nous attendons l’application sur le terrain »
« Deux problèmes de la corporation ont été posés au grand jour : la professionnalisation du secteur et l’amélioration des situations salariales. Maintenant, nous attendons l’application effective sur le terrain. Que cette rencontre ne soit pas des assises de plus. Il y a un problème de taille des entreprises. De petites font de bonnes affaires quand des grandes font de mauvais chiffres. Mais, il y a aussi la mauvaise foi des éditeurs ».
César Etou, porte-parole des ‘’Journaux victimes du 11 avril 2011 (Jv11)’’ : « Que toute la société ivoirienne nous suive »
« La presse ivoirienne est le reflet de la société ivoirienne. Mais nous avons eu l’humilité de nous réunir, de faire notre bilan pour aller de l’avant. À la sortie de ces échanges, les politiques, les religieux, les économistes etc., doivent s’en inspirer pour que chacun fasse son bilan. Il faut que toute la société ivoirienne nous suive. Le Jv11 a arrêté certaines dispositions avec le Cnp qui, à l’avenir, nous permettront de ne plus voir ce que nous déplorions. Nous avons espoir que ces mesures améliorent nos rapports avec le Cnp ».
Propos recueillis par Sanou A. à Yamoussoukro
Zio Moussa, Rapporteur général des états généraux : «Nous avons pris des garde-fous»
« Le premier garde-fou que nous avons, c’est de faire confiance à un ministre qui décide lui-même, de faire les premiers états généraux de la presse en Côte d’Ivoire. L’autre garde-fou, nous avons proposé dans les recommandations la mise en place d’une instance de suivi et d’évaluation. Nous avons voulu cela car on a constaté que parfois nos belles résolutions ne sont jamais appliquées ».
Eugène Kacou, ex-président du Conseil national de la presse (CNP) : «Que nos esprits ne restent pas dans les tiroirs »
« Le professionnalisme se trouve dans la tête de chaque journaliste. C’est la façon de voir les choses, c’est l’éthique, c’est la déontologie. Mais que nous venions travailler 48h et que demain, dans les journaux, rien ne change, cela veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Il y a 20 ans, j’étais ici. Le ministre a dit que les résolutions ne resteront pas dans les tiroirs. Pourvu que nous aussi, nos esprits ne restent pas dans les tiroirs.»
Traoré Moussa, président du l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) : « Pas de professionnalisme si le journaliste a faim »
« Que les différentes parties aient accepté d’appliquer la convention collective est un grand pas. Ce problème traîne depuis cinq ans. Quelles que soient les décisions prises, si les journalistes continuent d’avoir faim, on ne pourra pas mettre en œuvre tous les processus qui doivent aboutir au professionnalisme. Le fait qu’il soit écrit noir sur blanc que la convention sera appliquée prend en compte toutes nos préoccupations.»
Jean-Marie Kouassi Ahoussou, président de la Conférence nationale des directeurs de publication (Cndp) : «Nous attendons l’application sur le terrain »
« Deux problèmes de la corporation ont été posés au grand jour : la professionnalisation du secteur et l’amélioration des situations salariales. Maintenant, nous attendons l’application effective sur le terrain. Que cette rencontre ne soit pas des assises de plus. Il y a un problème de taille des entreprises. De petites font de bonnes affaires quand des grandes font de mauvais chiffres. Mais, il y a aussi la mauvaise foi des éditeurs ».
César Etou, porte-parole des ‘’Journaux victimes du 11 avril 2011 (Jv11)’’ : « Que toute la société ivoirienne nous suive »
« La presse ivoirienne est le reflet de la société ivoirienne. Mais nous avons eu l’humilité de nous réunir, de faire notre bilan pour aller de l’avant. À la sortie de ces échanges, les politiques, les religieux, les économistes etc., doivent s’en inspirer pour que chacun fasse son bilan. Il faut que toute la société ivoirienne nous suive. Le Jv11 a arrêté certaines dispositions avec le Cnp qui, à l’avenir, nous permettront de ne plus voir ce que nous déplorions. Nous avons espoir que ces mesures améliorent nos rapports avec le Cnp ».
Propos recueillis par Sanou A. à Yamoussoukro