Le rideau est tombé, en fin d’après-midi vendredi, sur les Etats généraux de la presse, qui se sont tenus sur le thème: «Pour une presse plus professionnelle» à l’Hôtel Le Président de Yamoussoukro du 30 au 31 août dernier. A l’issue des travaux et après la clôture de ces assises qui ont permis aux professionnels des médias de passer en revue l’ensemble des difficultés qui minent l’univers de la presse ivoirienne en vue d’y remédier, les responsables des deux syndicats de la presse privée, en l’occurrence Guillaume T. Gbato du Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synappci) et Francelin Glodé du Syndicat autonome des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire, ont fait une déclaration commune pour exprimer leur satisfecit face aux recommandations prises par les Etats généraux. «Les syndicats de la presse expriment leur totale satisfaction dans la mesure où toutes les commissions à l’unanimité ont reconnu que la condition principale pour la professionnalisation des médias en Côte d’Ivoire, c’est l’application effective de la convention collective. Je crois que c’est une victoire. Nous devons tous nous satisfaire de ce travail. Nous devons, dès à présent, nous mobiliser pour mettre le Conseil national de la presse (Cnp) devant ses responsabilités. L’avenir du secteur dépend du Cnp. Plus personne ne pourra se cacher.
Plus rien ne s’oppose à l’application de la convention collective. D’ailleurs, le 13 septembre prochain, les syndicats ont rendez-vous avec les patrons de presse réunis au sein du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) au siège du Cnp. A cette rencontre, nous allons dire au Cnp de faire appliquer la loi pour sortir la presse de la misère.
Nous l’avions dit en arrivant ici, si les états généraux ne débouchaient pas sur une demande unanime d’application de la convention collective, ce serait un échec. Ça n’a pas été un échec parce que les experts, toutes les commissions ont insisté sur la régulation économique des entreprises de presse comme condition de professionnalisation des médias. Les discussions sont donc terminées avec le Gepci», a indiqué Guillaume T. Gbato au cours de la conférence de presse qu’il a conjointement animée avec Francelin Glodé.
Le président du Gepci, Amédée Adon Assi, a relevé, au sortir de ces assises, que ses impressions sont bonnes. « En deux jours, on a travaillé efficacement pour aboutir à des recommandations qui, je le pense, vont permettre à la presse de faire un nouveau bond. En ce qui concerne l’application de la convention collective, j’estime que nous avons trouvé une solution intermédiaire qui est de nous renvoyer devant le Cnp, pour que le Synappci et nous puissions engager des pourparlers pour aboutir à un accord sur les conditions d’application de la convention collective. Le 31 août 2012, expirait le moratoire signé entre le syndicat et nous. Il nous appartient de voir ensemble comment nous pourrons continuer les discussions avec le syndicat sous la supervision du Cnp, le 13 septembre prochain, pour trouver une solution, ce qui importe pour parvenir à trouver un accord avec nos travailleurs. Il est envisagé pour nous de revoir le point d’indice qui était à 1400», a souligné M. Assi.
«Pendant deux jours, nous avons travaillé pour la vitalité des entreprises de presse, pour la liberté de la presse et pour l’amélioration des conditions de vie des journalistes. Tout ce que vous avez entendu tourne autour de ces 3 grands points. Nous en sortons avec l’espoir que toutes les recommandations seront appliquées par les destinataires. C’est pourquoi nous repartons satisfaits. Nous avons eu des débats très ouverts, souvent passionnés, souvent musclés. Nous partons d’ici avec l’impression que nous avons bien travaillé», a relevé César Etou, président des Jv11 et de la Commission Pratique éditoriale, formation et conditions de travail.
Quant au président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Moussa Traoré dit M.T., il s’est tout simplement félicité de la tenue de ces états généraux à l’image, a-t-il dit, des syndicats. «Nous à l’Unjci, nous estimons que notre plus grosse préoccupation a été prise en compte, celle d’avoir l’application effective de la convention collective. Depuis plusieurs années, nous attendons cette décision qui a enfin été prise sur papier. Mais que tout le monde ait décidé qu’elle soit mise en œuvre, cela ne peut que nous satisfaire pleinement. Vous savez, un journaliste qui a faim, un journaliste qui est mal payé est un danger pour la corporation, un danger pour sa rédaction, un danger pour la société et même un danger pour son pays. Le fait donc que tout le monde ait décidé d’aller vers l’application de cette convention est une avancée qu’il faut saluer à juste titre», s’est réjoui M.T.
Ce sont 170 experts spécialistes, journalistes et partenaires au développement de la presse qui ont planché sur les recommandations pendant ces assises qui ont connu des débats intenses autour de 5 axes (Environnement juridique et réglementaire ; Pratique éditoriale, formation et conditions de travail; Environnement économique, financier et social ; Régulation et autorégulation et Perspectives de la presse écrite à l’ère du numérique).
Marcellin Boguy
(Envoyé spécial)
Plus rien ne s’oppose à l’application de la convention collective. D’ailleurs, le 13 septembre prochain, les syndicats ont rendez-vous avec les patrons de presse réunis au sein du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) au siège du Cnp. A cette rencontre, nous allons dire au Cnp de faire appliquer la loi pour sortir la presse de la misère.
Nous l’avions dit en arrivant ici, si les états généraux ne débouchaient pas sur une demande unanime d’application de la convention collective, ce serait un échec. Ça n’a pas été un échec parce que les experts, toutes les commissions ont insisté sur la régulation économique des entreprises de presse comme condition de professionnalisation des médias. Les discussions sont donc terminées avec le Gepci», a indiqué Guillaume T. Gbato au cours de la conférence de presse qu’il a conjointement animée avec Francelin Glodé.
Le président du Gepci, Amédée Adon Assi, a relevé, au sortir de ces assises, que ses impressions sont bonnes. « En deux jours, on a travaillé efficacement pour aboutir à des recommandations qui, je le pense, vont permettre à la presse de faire un nouveau bond. En ce qui concerne l’application de la convention collective, j’estime que nous avons trouvé une solution intermédiaire qui est de nous renvoyer devant le Cnp, pour que le Synappci et nous puissions engager des pourparlers pour aboutir à un accord sur les conditions d’application de la convention collective. Le 31 août 2012, expirait le moratoire signé entre le syndicat et nous. Il nous appartient de voir ensemble comment nous pourrons continuer les discussions avec le syndicat sous la supervision du Cnp, le 13 septembre prochain, pour trouver une solution, ce qui importe pour parvenir à trouver un accord avec nos travailleurs. Il est envisagé pour nous de revoir le point d’indice qui était à 1400», a souligné M. Assi.
«Pendant deux jours, nous avons travaillé pour la vitalité des entreprises de presse, pour la liberté de la presse et pour l’amélioration des conditions de vie des journalistes. Tout ce que vous avez entendu tourne autour de ces 3 grands points. Nous en sortons avec l’espoir que toutes les recommandations seront appliquées par les destinataires. C’est pourquoi nous repartons satisfaits. Nous avons eu des débats très ouverts, souvent passionnés, souvent musclés. Nous partons d’ici avec l’impression que nous avons bien travaillé», a relevé César Etou, président des Jv11 et de la Commission Pratique éditoriale, formation et conditions de travail.
Quant au président de l’Union des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), Moussa Traoré dit M.T., il s’est tout simplement félicité de la tenue de ces états généraux à l’image, a-t-il dit, des syndicats. «Nous à l’Unjci, nous estimons que notre plus grosse préoccupation a été prise en compte, celle d’avoir l’application effective de la convention collective. Depuis plusieurs années, nous attendons cette décision qui a enfin été prise sur papier. Mais que tout le monde ait décidé qu’elle soit mise en œuvre, cela ne peut que nous satisfaire pleinement. Vous savez, un journaliste qui a faim, un journaliste qui est mal payé est un danger pour la corporation, un danger pour sa rédaction, un danger pour la société et même un danger pour son pays. Le fait donc que tout le monde ait décidé d’aller vers l’application de cette convention est une avancée qu’il faut saluer à juste titre», s’est réjoui M.T.
Ce sont 170 experts spécialistes, journalistes et partenaires au développement de la presse qui ont planché sur les recommandations pendant ces assises qui ont connu des débats intenses autour de 5 axes (Environnement juridique et réglementaire ; Pratique éditoriale, formation et conditions de travail; Environnement économique, financier et social ; Régulation et autorégulation et Perspectives de la presse écrite à l’ère du numérique).
Marcellin Boguy
(Envoyé spécial)