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Société Publié le lundi 3 septembre 2012 | LG Infos

États généraux de la presse : Les journalistes pour une application effective des résolutions

Les états généraux de la presse se sont achevés vendredi dernier, à Yamoussoukro. Ce, après plusieurs mois d’échanges et de nuits blanches, observés par le comité scientifique. Ainsi, si ces assises ont mobilisé les journalistes, ce n’est nullement pas pour du plaisir. Ils ont démontré lors des travaux qu’il était temps de relever une bonne fois pour toutes les difficultés qui peuvent encore entraver le bon exercice de leur métier. Parmi ces difficultés, on peut citer l’application de la convention collective et la question de la sécurité des rédactions et des journalistes eux-mêmes. Pour le premier point, qui d’ailleurs faisait l’objet de négociations entre les patrons de presse et les syndicats des journalistes, sous l’arbitrage du Conseil national de la presse (Cnp), les conclusions des états généraux ont été claires : l’application pure et simple de cette convention. Même s’il reste encore quelques points de divergences à aplanir avec les patrons de presse, l’idée de l’application de cette convention est déjà établie. Parlant du volet sécuritaire, ils sont nombreux les journalistes ivoiriens qui reçoivent des menaces. Ils subissent parfois des attaques. En témoigne la récente attaque de la rédaction du groupe Cyclone, l’assassinat du confrère Sylvain Gagnéteau, ex-rédacteur en chef de la radio Yopougon, tué froidement lors de la crise post-électorale de 2010. De façon unanime, les journalistes ont décide que les textes de ces états généraux soient appliqués. Sur la question, le confrère Abdoulaye Villard Sanogo du quotidien Notre Voie est resté intraitable avec le comité scientifique. Pour lui, il faut traduire la réaction du ministre en acte pour montrer la détermination de ces assises sur l’application des textes. «Je veux rassurer d’avance que les conclusions et les recommandations des Etats généraux de la presse connaitront un meilleur sort que celui d’être rangées dans des placards», a déclaré le ministre de la Communication Diakité Coty Souleymane. Car, pour certains observateurs du milieu de la presse ivoirienne, l’avenir de ces textes de Yamoussoukro relève de la simple publicité pour le pouvoir en place. Qui voudrait s’en servir afin de se donner bonne image. Dans tous les cas, les journalistes ivoiriens veillent au grain.
Renaud Djatchi
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